Politique

Les militants du PS plébiscitent les primaires ouvertes

Gauche(s) — Analyse

«La rénovation est en marche, et l'adhésion militante est incontestable.» A Solférino, on s'est réjoui vendredi midi des résultats du référendum militant convoqué par Martine Aubry: 45% de participation (soit 92.000 votants), un bon taux de cartes remises à jour («On devrait arriver à 120-130.000 à la fin de l'année») et un résultat sans appel: le “oui” aux réformes proposées par la direction varie entre 60,9% et 86,9%, et les primaires ouvertes à toute la gauche sont approuvées à 70%.

David Douillet, candidat UMP, attaque Eva Joly pour diffamation

France

Selon son directeur de campagne, le candidat UMP à la députation David Douillet attaque Eva Joly pour diffamation. Lors d'un meeting, le 17 septembre dernier, l'ancienne magistrate anti-corruption avait relayé une information du site Bakchich, selon laquelle l'ex-judoka avait détenu un compte bancaire au Liechtenstein. Eva Joly, actuellement en Islande, se dit sereine.

Dans le XVIIIe à Paris, les socialistes se comptent en attendant la rénovation

Gauche(s) — Reportage

Comme attendu, le référendum militant sur la rénovation du PS n'a pas rameuté les foules. Selon l'entourage de Martine Aubry «90.000 à 100.000 militants» se seraient déplacés, soit presque 50% de participation. Dans le XVIIIe arrondissement de Paris, les responsables des trois sections avouaient dans la soirée de jeudi leur soulagement. Selon des résultats nationaux encore provisoires, le renforcement des règles de non-cumul des mandats a été approuvé à 72 % par les militants et le principe des primaires ouvertes avalisé à 68 %.

Le sens flottant de l’engagement socialiste

Gauche(s) — Analyse

Alors que les militants socialistes retrouvent jeudi soir le chemin morose des urnes, pour un référendum militant sur la rénovation qui risque, paradoxalement, de ne pas déplacer les foules, Mediapart publie les bonnes feuilles d'un ouvragecollectif d'actualité: Les partis politiques à l'épreuve des procédures délibératives (éd. Presses universitaires de Rennes). Dans le chapitre que nous mettons en ligne, le politologue Rémy Lefebvre décrypte les effets de la «démocratisation interne» du PS sur ses militants, dont le niveau d'engagement politique s'est considérablement modifié ces dernières années.

Le PS redoute une rénovation manquée sur fond d’hémorragie militante

Gauche(s)

Le référendum militant de jeudi sur la rénovation au parti socialiste (et sur l'investiture des élus sortants régionaux) pourrait connaître une très faible participation. Le nombre des militants à jour de cotisation s'est par ailleurs effondré: sur les 203.000 adhérents officiels d'il y a quelques mois, seulement 64.000 sont à jour de cotisation ! Si la direction du PS et les rénovateurs espèrent pouvoir provoquer un nouvel élan, le repli sur une base essentiellement constituée d'élus, de collaborateurs d'élus et de vieux militants pourrait rendre incertaine l'approbation des 12 propositions rénovatrices.

L’amendement sur les élus corrompus n’est pas encore enterré...

Parlement

Mardi 22 septembre, Mediapart expliquait qu'un député socialiste venait de faire voter un amendement à la loi pénitentiaire, qui supprimait les peines automatiques d'inéligibilité infligées aux élus condamnés pour corruption. Assailli de critiques, accusé d'amnistier les «ripoux», le groupe PS à l'Assemblée a depuis annoncé qu'il renonçait à cette réforme. Mais l'avenir de cet amendement repose désormais entre les mains de la droite...

Des élus Verts et PS créent un lobby écolo à l'Assemblée

Parlement

À l'Assemblée, treize députés Verts et socialistes ont lancé,mercredi 23 janvier, un «groupe d'action parlementaire sur l'écologie». D'emblée rebaptisé «GAP», il se présente comme un «lobby» transpartisan, selon l'expression d'Yves Cochet. L'initiative a provoqué la colère du patron du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault.

Les élus corrompus secourus par le PS ? Tempête autour d’un amendement

Parlement

Glissé dans la loi pénitentiaire, un amendement du député socialiste Jean-Jacques Urvoas provoque une tempête. Il vise à supprimer l'articleL.7 du code électoral, qui rend inéligibles pour cinq ans les personnes condamnées pour corruption, prise illégale d'intérêts ou trafic d'influence, et prévoit leur radiation automatique des listes électorales. Les élus corrompus sauvés par le PS? Le député s'en défend mais, à demi-mots, on reconnaît une boulette...

Dans la tourmente, le PS se tourne vers les régionales

Gauche(s)

Le PS entame sa procédure de désignation pour les régionales de mars 2010. A une exception près, Georges Frêche en Languedoc-Roussillon, les sortants devraient être réinvestis. Tour d'horizon des candidatures déposées lundi 14 septembre, alors que les premiers sondages privés commandés par Solférino sont décortiqués...

Comptes sociaux : la catastrophe frappe à la porte

Parlement

Philippe Séguin était, mercredi 16 septembre, devant la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale pour y présenter le rapport 2008. Régimes de retraite, sécurité sociale: les déficits deviennent vertigineux, certains vont doubler sous l'effet de la crise! Le prochain débat sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale s'annonce explosif.

Brice Hortefeux exprime des « regrets », ses défenseurs font feu sur Internet

France

Quatre jours après la diffusion sur le site lemonde.fr d'une vidéo montrant Brice Hortefeux en train de tenir des propos indignes lors du Campus d'été de l'UMP à Seignosse (Landes), le 6 septembre, le ministre de l'intérieur a exprimé ses «regrets» à l'occasion du dîner de rupture de jeûne du Conseil français du culte musulman (CFCM) dont il était l'invité, lundi 14 septembre. La polémique, qui n'est pas close pour autant, se porte maintenant sur un autre terrain: l'Internet et les libertés. Mais les arguments employés par les défenseurs de Brice Hortefeux sont, eux aussi, sujets à caution.

Le patron de Public Sénat a voulu enterrer la vidéo sur Hortefeux

Médias

Alors que Public Sénat possédait depuis le 5 septembre les images de la discussion de Seignosse (Landes) au cours de laquelle Brice Hortefeux a tenu des propos indignes, le patron de la chaîne, Gilles Leclerc – nommé en avril par le bureau de la chambre haute du Parlement, contrôlé par la majorité –, a refusé toute la semaine de les programmer à l'antenne, malgré les demandes de sa rédaction... Récit.

Le PCF ne sait plus à quel Front se vouer

Gauche(s) — Enquête

Alors que la fête de l'Humanité bat son plein, le parti communiste français a la tactique entre deux chaises. Désireux de sauver ses élus régionaux, il maintient le dialogue avec le PS mais l'appareil est divisé et l'hypothèse d'une stratégie à géométrie variable semble de plus en plus probable.

M. le ministre, votre démission est attendue

Droite — Parti pris

On aurait envie d'écrire « Casse-toi, pauvre con!», en réponse aux propos du ministre de l'intérieur Brice Hortefeux tenus lors des Universités d'été de l'UMP à Seignosse (Landes). Mais puisque la vulgaire banalité raciste s'est installée au sommet de l'Etat, il faut aller au-delà de la «beauferie» ordinaire pour bien comprendre la portée de cette sinistre conversation. Et donc dire pourquoi ce propos n'est pas un dérapage mais un résumé saisissant d'une culture et d'un projet politique.

Brice Hortefeux franchit la ligne jaune

Droite

Une université d'été UMP, un ministre de l'intérieur prenant une photo avec un jeune militant Arabe sous l'œil amusé du patron des députés de la majorité. Et quelques phrases qui en disent long sur l'idéologie de Brice Hortefeux. Epinglé par une vidéo rendue publique jeudi 10 septembre par lemonde.fr, le fidèle du président est au cœur d'une polémique. La gauche dénonce le «racisme» de l'ancien ministre de l'immigration et demande sa démission. Brice Hortefeux se défend de propos racistes, tandis que Jean-François Copé, présent sur la vidéo, affirme à Mediapart qu'il «n'a pas entendu».

Les précédents de l’ex-ministre de l’identité nationale

France

Brice Hortefeux n'en est pas à son coup d'essai. À plusieurs reprises, lorsqu'il était ministre de l'immigration et de l'identité nationale, mais aussi ministre du travail, ses propos ont provoqué des polémiques. Retour sur quelques-unes de ses déclarations.