Malgré les affaires, malgré les recours, malgré l'omniprésence de son épouse et de ses enfants, malgré les croche-pieds de ses adversaires à droite et à gauche, Jean Tiberi, 73 ans, est toujours debout ! Avec du punch et du mordant, il fête cette semaine ses quarante années de député de Paris. Retour en images sur une si longue carrière.
Réunis à la Plaine Saint-Denis ce week-end, huit cents délégués ont donné le coup d'envoi de la création du "Nouveau parti anticapitaliste" ou NPA. Devenus minoritaires dans cette organisation qu'ils ont suscitée, les responsables de la Ligue communiste révolutionnaire se félicitent d'une ouverture qu'ils jugent réussie, multipliant par trois leur effectif. Et cherchent à faire émerger de nouvelles têtes autour d'Olivier Besancenot. Reportage sur les premières heures de ce «grand parti de la base».
Les économies budgétaires ne sont pas de mise pour la présidence française de l'Union européenne qui débute le 1er juillet. Le budget officiel atteint 190 millions d'euros! Seize fois plus que celui de la présidence britannique de 2005. Une centaine de réunions internationales, des événements culturels en tout genre... et des secrets bien gardés.
Partie de chaises musicales, mercredi, à l'Assemblée nationale où les députés du groupe UMP renouvelaient une centaine de postes de responsabilité, des vice-présidents aux membres du bureau. Catherine Vautrin a, comme prévu, décroché l'une des trois vice-présidences de l'Assemblée, ce poste ayant été réservé à une femme cette année. Le nouveau secrétaire général adjoint de l'UMP, Christian Estrosi, fait quant à lui son entrée au sein du bureau du groupe.
Un président (Jean-François Lamour) et un député-maire (Claude Goasguen) qui règlent leurs comptes en public; une élue suspendue de ses fonctions de porte-parole pour avoir osé défier Rachida Dati dans la course à la présidence de la première fédération de France: au groupe UMP du conseil de Paris, le pluralisme peine à exister. Lire également notre entretien avec Lynda Asmani qui dénonce "le retour des vieilles méthodes".
"Je ne suis ni une héritière, ni une chouchoute!" Suspendue en début de semaine de sa fonction de porte-parole du groupe UMP au conseil de Paris après avoir déclaré sa candidature à la présidence de la fédération parisienne, Lynda Asmani fait feu sur le quartier général. Elle dénonce un «retour aux vieilles méthodes», règle ses comptes avec Jean-François Lamour, évoque le rôle de Rachida Dati... Entretien avec une élue qui se présente comme «la candidate de la base».
Conseiller général de Neuilly en mars, patron du groupe UMP du conseil général des Hauts-de-Seine en juin. A 21 ans, Jean Sarkozy fait une ascension éclair. En politique, les "fils de" sont loin d'être une espèce en voie de disparition. Tour d’horizon en images des principales dynasties de la Ve République.
A partir de ce mardi 17 juin, Rachida Dati doit défendre la réforme des institutions devant le Sénat. Après une prestation à l'Assemblée nationale jugée mitigée par les bancs de droite, franchement ratée par la gauche, la garde des Sceaux prétend ne "rien changer" à ses méthodes. Le groupe UMP et les centristes l'attendent pourtant de pied ferme, remontés contre certaines dispositions majeures introduites par les députés.
A leur convention nationale samedi 14 juin, les socialistes ont adopté leur «nouvelle doctrine» et des statuts tenant compte de la présidentialisation du parti. Une respiration unitaire, alors que bruissent en coulisses les stratégies en vue du prochain congrès de Reims, qui s'ouvre officiellement le 2 juillet prochain.
La convention nationale du parti socialiste a adopté ce samedi sa nouvelle déclaration de principes, après l'amendement de la base des sections. Il s'agit de la cinquième "charte fondamentale" dans l'histoire du PS, marquant la transformation du «parti de classe» de 1905 en un parti qui «plonge ses racines dans la tradition de l'humanisme et dans la philosophie des Lumières»...
Des députés qui critiquent le gouvernement, des ministres qui tapent sur le parti, des militants qui ne renouvellent pas leur carte. A l’UMP, ce que le secrétaire général a longtemps appelé « l’expression de la diversité » tourne au fiasco. Aujourd'hui, ce sont les chefs de file des sensibilités et formations associées qui veulent que leur voix soit entendue. L'UMP doit-elle instaurer des courants pour éviter l'implosion? Lire également notre entretien avec Louis Giscard d'Estaing.
Député et secrétaire départemental du Puy-de-Dôme, Louis Giscard d'Estaing est également membre de la commission permanente des statuts et du règlement intérieur de l'UMP. Comment analyse-t-il la "crise d'identité" traversée par son parti? Est-il favorable à l'instauration de courants? Entretien avec un membre du club des "Réformateurs", créé par Hervé Novelli en 2002.
Pendant plus de trois ans, entre 2004 et 2007, l'UMP a vécu dans l'effervescence de la préparation de l'élection présidentielle. Nicolas Sarkozy installé à l'Elysée, le parti majoritaire se retrouve comme orphelin, peine à trouver ses marques et à redéfinir son rôle, étouffé par un président qui veut tout contrôler. En mal de leader, en panne de débats et d'initiatives, l'UMP est-elle redevenue un parti "godillot"? Mediapart a interrogé la base, des cadres locaux qui s'impatientent. Lire également: "le grand malaise des militants un an après l'élection de Sarkozy".
Pour la première fois, le président de la République emmène avec lui tous les chefs de partis parlementaires pour une visite au Liban. Opération charme à destination des Libanais et du nouveau président Michel Sleimane. Opération politique à l'égard de sa propre opinion.
Martine Aubry, Laurent Fabius, Arnaud Montebourg et les proches de Dominique Strauss-Kahn ont claironné, dimanche 1er juin, le message de socialistes apaisés et réunis malgré leurs divergences. Martine Aubry a conclu cette journée par un discours offensif solidement ancré à gauche et très applaudi contre la direction sortante du PS, revendiquant l'emploi du seul terme de «socialiste, qui se suffit à lui-même»...
Voici un autre anniversaire qui serait presque passé inaperçu. Il y a un an, François Bayrou lançait le Mouvement démocrate (MoDem) lors d’un grand meeting au Zénith, à trois semaines des élections législatives. Un an après, quel est le bilan de ce jeune mouvement qui s'est construit en opposition avec son ancêtre, ce "parti de notables" qu'est l'UDF? Comment peser dans la vie politique avec 60.000 adhérents mais seulement trois députés et onze sénateurs? Enquête et entretien vidéo.