Pour la première fois dans l’histoire de la démocratie argentine, la crise au sein du mouvement fondé en 1945 par Juan Domingo Perón pourrait maintenir le Parti justicialiste dans l’opposition pour une durée prolongée. Beaucoup, en Argentine, rêvent de voir les “incorrigibles” péronistes, comme les surnommait Borges, disparaître. Mais est-ce vraiment possible ?
L'horizon s'obscurcit pour les Vénézuéliens, qui font face à une inflation étouffante, et dont le pays a été déclaré en « défaut partiel » par deux agences de notation. Les sanctions états-uniennes ferment des portes de sortie et jettent Caracas dans les bras de la Russie et de la Chine.
Présidentielle et législatives, dimanche au Chili : en marge du duel entre la droite de Sebastián Piñera et la majorité sortante de centre-gauche du candidat Alejandro Guillier, s’est constituée une troisième force, la gauche radicale du Frente Amplio. C'est une coalition d’organisations, certaines issues des mouvements étudiants de 2011, qui rappelle la France insoumise.
L’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche il y a tout juste un an est en fait l’aboutissement d’un long processus. Pour reprendre une expression de Baudrillard, voici pourquoi et comment ce « roi de carnaval » est advenu, chargé d’une mission historique : détruire l’illusion démocratique.
Cambiemos, la coalition de droite du président, a largement emporté les élections législatives de mi-mandat, inaugurant une nouvelle ère économique et politique en Argentine. Pour la première fois dans l’histoire de la jeune démocratie, un gouvernement non péroniste pourrait effectuer deux mandats successifs.
En trois ans, une nouvelle droite morale, hostile à l’égalité entre les femmes et les hommes et aux LGBT, a envahi les réseaux sociaux, désertés par les progressistes et la droite traditionnelle. Au point de favoriser certaines figures d’extrême droite, nostalgiques de la dictature.
Le prix Sakharov a été décerné aux adversaires du président Nicolás Maduro. Parmi la liste des vainqueurs de ce prix honorant la défense des droits de l’homme et de la liberté d’expression, se trouvent des figures polémiques de l’opposition. À gauche, les critiques sont vives.
Donald Trump s’apprête à célébrer le premier anniversaire de son élection à la tête des États-Unis le 8 novembre 2016. La catastrophe est bien là, avec un pays fracturé comme jamais, une présidence hystérique qui tétanise jusque dans le camp des républicains. Et le monde qui s’inquiète de choix erratiques, renforçant les déséquilibres internationaux.
Donald Trump est-il fou ? Faut-il le démettre ? Un an après l’élection, une partie des États-Unis reste tétanisée par son accession au pouvoir. Télés et réseaux sociaux amplifient à l’infini ses faits et gestes. Résultat : malgré ses échecs politiques, il continue de concentrer toute l’attention. C’est justement ce qu’il cherche.
Poussé par le puissant lobby agricole, le gouvernement a fait paraître un décret qui restreint la définition du travail esclave. Le budget consacré à la lutte contre ce fléau avait déjà baissé de moitié entre 2016 et 2017. Et le nombre de personnes “libérées” s'est effondré.
Le gouvernement revendique une large victoire lors des élections régionales. Le scrutin est l'occasion pour le pouvoir de prouver la bonne santé de la « démocratie » vénézuélienne. Mais ses adversaires ne reconnaissent pas les résultats et de nombreuses irrégularités ont émaillé le scrutin. Un scénario qui ouvre le chemin à une nouvelle radicalisation de l'affrontement politique.
La révélation des agressions sexuelles du producteur américain pourrait avoir des conséquences politiques fâcheuses pour les milieux démocrates, tellement gâtés par Weinstein dans les circuits de levées de fonds.
Les ventes d'armes ont connu une croissance exceptionnelle sous les présidences de Barack Obama, les acheteurs faisant le plein par crainte d'une interdiction. Cette fois, grâce aux garanties apportées par Donald Trump, la tuerie de Las Vegas n'a pas provoqué la même ruée vers les armureries américaines.
Le massacre de Las Vegas n'est pas un fait divers. Il est un épisode de plus dans la lente dérive de la société américaine vers le pire. Dérive dont le pouvoir politique se fait aujourd'hui l'expression avec Donald Trump.
Le massacre de Las Vegas a fait 59 morts et 527 blessés. 300 millions d'armes circulent dans le pays. Pourquoi les États-Unis ont-ils autant de difficultés à avancer sur ce sujet des armes à feu, malgré les tueries à répétition ?
Le président des États-Unis juge urgent de s'en prendre au mouvement de protestation des sportifs américains contre les violences policières. Alors que les condamnations de policiers sont rarissimes, les dommages et intérêts obtenus par les familles pourraient changer la donne.