La culture intensive du soja a fait des ravages dans la forêt amazonienne, qui est toujours perçue comme un territoire à exploiter pour son bois, sa bauxite, son potentiel hydroélectrique… Les gouvernements brésiliens successifs, depuis la dictature des années 1970 jusqu’à aujourd’hui, n’ont jamais compris la diversité et les ressources de cette zone.
Il y a 90 ans, le magnat de l’automobile Henry Ford a tenté de bâtir une plantation de caoutchouc au cœur de la forêt amazonienne. Il n’en reste qu’une ville fantôme, témoignant de l’hybris si commune entourant la région.
Dans un pays qui compte officiellement 30 000 disparus, face à l’indolence et à l’inefficacité des autorités, les proches de disparus s’organisent eux-mêmes et parcourent en caravane le nord du Mexique pour enquêter sur les liens entre ces disparitions et le trafic d’êtres humains.
Le « choc microbien » et « l’échange colombien » ont radicalement transformé le demi-millénaire qui a suivi l’arrivée des Européens sur les continents américains. Au point de faire oublier l’existence d’un autre modèle de vie et de biodiversité.
Le gouvernement de Nicolás Maduro fait-il face à une « rébellion populaire » ? Touchés de plein fouet par la catastrophe économique, les Vénézuéliens modestes s'impatientent du manque de réponses à la crise. Mais la coalition antichaviste a encore du mal à convaincre les quartiers pauvres, dont la contestation ne suit ni l'agenda, ni les objectifs des partis de l'opposition.
Depuis une vingtaine d’années, de multiples découvertes scientifiques bouleversent l’histoire communément admise des continents américains et de l’Amazonie en particulier, qui était très peuplée et développée. Elles peinent à se diffuser dans le grand public. Premier volet de notre série.
Chavistes « critiques », ils ont soutenu la révolution de Hugo Chavez. Aujourd’hui, ils s’opposent à Nicolas Maduro et à l’élection de l’Assemblée constituante. Face au référendum informel organisé par l'opposition ce 16 juillet, l’ex-défenseure du peuple Gabriela Ramirez explique son choix du « ni ni ».
Accusé d’avoir bénéficié d’un appartement en remerciement de son soutien à l’entreprise OAS, l’ancien président a fait appel de la condamnation rendue ce mercredi. La décision du juge laisse un répit au président par intérim, Michel Temer.
Si Fox News, qui a soutenu la campagne du magnat de l’immobilier devenu président, reste en tête de la course à l’audience, CNN, redevenue bénéficiaire, se pose en gardienne d’un certain équilibre politique, mais se fait ravir la deuxième place par MSNBC, qui renforce son image progressiste.
Au cœur de scandales de corruption, le président brésilien Michel Temer hésite à se rendre au G20. Une nouvelle bourde diplomatique, mais aussi un symptôme de la perte d'influence d'un pays qui ne compte plus dans les sommets internationaux.
Faute d’avoir voté un budget à temps, onze États américains (Illinois, New Jersey, Maine) ont fermé leurs services publics le 1er juillet. Le refus du compromis et la crainte, dans un climat politique national incandescent, d’avoir à répondre de leurs choix devant des électeurs enragés, républicains ou démocrates, aboutissent à des blocages irrémédiables.
Une page historique se tourne en Colombie. Cinq ans après avoir entamé un dialogue avec le gouvernement de Juan Manuel Santos à La Havane, la guérilla des Farc a déposé cette semaine la totalité de son armement. C’est la fin officielle du conflit entamé en 1964 par la plus vieille guérilla du continent.
Ils voulaient en faire un référendum pour ou contre le gouvernement de Donald Trump, un test grandeur nature de mobilisation pour la résistance. Las, les démocrates n’ont emporté aucune des quatre dernières circonscriptions.
Sorti indemne de son procès devant le Tribunal supérieur électoral, le président par intérim est repassé à l’offensive et distribue les postes pour trouver des alliés.
La justice américaine, en la personne du procureur spécial Robert Mueller, enquête sur le président lui-même, soupçonné d'entrave à la justice dans l'affaire de l'ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016. Pendant ce temps, les parlementaires républicains essaient de légiférer.
À 32 ans, il est l’une des figures de cette nouvelle génération de maires, issus des mouvements sociaux, qui veulent réinventer le « municipalisme » face à la crise des États-nations. Dans un entretien à Mediapart, Jorge Sharp revient sur les leçons pour la gauche de sa victoire, en attendant la présidentielle chilienne à la fin de l’année.