Après Robert Ménard à Béziers, au tour du maire FN de Fréjus de proposer une « mutuelle communale ». À la tête de cette société, Robert Ottaviani, ancien chanteur d'un groupe de rock néonazi. C'est la troisième fois que David Rachline fait appel à une société liée à l'extrême droite.
À l’initiative du Siel, un petit parti allié au Front national, un large éventail de groupuscules d’extrême droite s’est donné rendez-vous jeudi 24 septembre à côté de l’ambassade d’Allemagne, dans le XVIe arrondissement.
Dans un livre-enquête, deux journalistes de StreetPress déconstruisent le « système Soral » et son « facho business » qui draine des millions de clics. Ils démontrent aussi l'influence du polémiste sur le Front national, et ses liens étroits avec des proches de Marine Le Pen, sur lesquels il s'est appuyé pour lancer son mouvement.
Alors que les musulmans célèbrent ce jeudi l'Aïd, plusieurs maires Front national multiplient les provocations à l'égard de la communauté musulmane : tweets insultants, opposition à l'ouverture de mosquées. À Fréjus, le maire a annoncé jeudi l'organisation d'un référendum sur la mosquée.
Le trésorier du Front national, Wallerand de Saint-Just, aujourd'hui tête de liste du FN aux régionales en Île-de-France, a été mis en examen lundi pour « recel d'abus de biens sociaux ».
Le maire de Béziers a multiplié les actions coups de com', jusqu'à tenter d'expulser des réfugiés syriens. Plusieurs opposants locaux, de droite comme de gauche, demandent aujourd'hui à l'État d'intervenir.
Adrien Desport, ancien cadre du FN en Seine-et-Marne, a été condamné ce mercredi 16 septembre à trois ans de prison ferme, pour avoir incendié des voitures, avant de communiquer sur la montée de l’insécurité dans le département.
Le Front national a été mis en examen mercredi pour « recel d'abus de biens sociaux » et « complicité d'escroqueries », dans l'enquête sur le financement de ses campagnes législatives de 2012. Marine Le Pen dénonce à nouveau une « volonté politique de nuire au FN ».
Durant les deux jours de l’université d’été du FN à Marseille, la menace d’une irruption de Jean-Marie Le Pen aura maintenu le parti sous pression. À l’intérieur, au fil des tables rondes, son héritage idéologique reste très largement partagé.
Si elle exclut son père au nom de sa stratégie de « dédiabolisation », Marine Le Pen ne voit rien à redire à la présence de ses sulfureux amis qui ont dirigé le GUD dans les années 1990. Mis en examen dans l'affaire des financements de campagne du FN, Frédéric Chatillon et Axel Loustau se sont affichés tout le week-end aux côtés des frontistes.
Persona non grata au FN, son fondateur a annoncé la création d'un « Rassemblement bleu blanc rouge » pour concurrencer le « Rassemblement bleu Marine » de sa fille.
Dans ce bastion historique du FN, cadres et élus sont déboussolés par le conflit qui déchire les Le Pen. L'ancien président d'honneur, élu régional depuis 1992, compte encore de nombreux soutiens qui mènent la fronde contre la « direction stalinienne » du parti et comptent bien démontrer leur pouvoir de nuisance aux régionales.
Ils brûlaient des voitures, dénonçaient des agressions imaginaires et communiquaient ensuite pour dénoncer « l’insécurité » dans le département. Six militants FN dont deux responsables du parti frontiste pour la Seine-et-Marne étaient jugés hier au tribunal correctionnel de Meaux.
En plein conflit avec le FN, Jean-Marie Le Pen a accordé cet été un entretien au journal d'Aube dorée, la formation néonazie grecque dont l'état-major est actuellement jugé pour appartenance à « une organisation criminelle ». Il y dresse un parallèle entre les poursuites judiciaires du parti et les « injustices » qu'il aurait « subies ».
Au-delà du folklore et du psychodrame familial, l'affrontement des Le Pen montre combien l'extrême droite en France est dominée depuis quarante ans par la figure charismatique et adulée du chef, par l'affect et par une histoire brutale faite de purges et de crises.
La cour d’appel de Versailles a rejeté mardi l’appel du Front national et confirmé la suspension de son congrès « postal ». Après ce troisième revers judiciaire face à Jean-Marie Le Pen, et cinq mois de crise interne, le FN connaît pour la première fois un essoufflement de sa dynamique.