Après 22 ans de liquidation judiciaire, un couple a déposé plainte le 10 avril 2013 pour malversations auprès du parquet de Lille contre leur ancien liquidateur lillois et une avocate béthunoise. La plupart de leurs biens ont été vendus sans enchères publiques, dont une propriété familiale cédée de gré à gré à un juge d'instruction de Lille, devenu depuis procureur de la République à Arras (Pas-de-Calais), pour un prix qu’ils jugent dérisoire. Une caution judiciaire de 655 000 francs (122 000 euros) a également disparu dans l'affaire.
L'enquête sur le train de vie de l’ex-ministre de l’intérieur conduit à s’interroger sur ses liens avec les intermédiaires en armement. Le premier d’entre eux, Ziad Takieddine, a consigné toutes ses interventions en faveur de Claude Guéant au ministère de l’intérieur et à l’Élysée.
« Toute ma vie, j’ai été l’esclave de plein de monde », c’est par cette citation que s’est ouvert, ce lundi 15 avril, le réquisitoire prononcé au tribunal correctionnel de Paris à l’encontre des vingt-deux membres présumés d’un réseau obligeant des jeunes filles, principalement mineures, à voler dans le métro parisien.
L'ex-ministre de la défense et de la justice était visée par une double plainte pour « complicité d'assassinat » et « faux témoignage », déposée par les familles des victimes françaises du bombardement de Bouaké, commis en 2004 en Côte d'Ivoire.
Des affaires Cahuzac, Woerth ou Tapie seraient-elles possibles dans une autre démocratie que la nôtre ? S'il existe très peu de dispositifs de contrôles a priori, beaucoup de pays combattent les conflits d'intérêts.
L'ancien ministre du budget a pris rendez-vous ce mardi avec les juges d'instruction en charge de l'enquête sur son compte suisse pour passer aux aveux.
Le parquet a pris des réquisitions de non-lieu dans l’affaire de la disparition de Jon Anza. Le militant basque avait été retrouvé dans la rue à Toulouse, inconscient, le 28 avril 2009, dix jours après son arrivée dans cette ville. Alors qu'il est décédé à l’hôpital Purpan de Toulouse, le 11 mai 2009, son corps est resté un an à la morgue sans être identifié.
Les trois juges d'instruction en charge de l'affaire Bettencourt ont signifié jeudi 28 mars que leurs investigations étaient achevées. Douze personnes sont mises en examen dans le volet principal de cette affaire, dont Nicolas Sarkozy. Le Conseil supérieur de la magistrature est saisi des attaques contre les juges, venues des proches de l'ancien président, dont notamment Henri Guaino.
Une note secrète de Bercy, établie en 2005 par trois « sages », recommandait à l'État de refuser toute transaction avec Bernard Tapie, si celle-ci devait aboutir à une indemnité supérieure à 145 millions d'euros ou si une fraction de cette somme devait tomber, en net, dans sa poche. Mediapart publie ce document qui ruine la défense de Christine Lagarde.
À Larmor-Baden (Morbihan), les gendarmes procèdent au prélèvement de l'ADN de tous les hommes de la commune, à la suite d'une série d'incendies criminels. Un enseignant s'insurge.
Georges Kiejman s'en prend au juge Gentil, à propos de cette affaire Bettencourt dans laquelle il trempa plus que de raison. L'avocat, qui vole au secours de Nicolas Sarkozy, apparaît tel le vice passant pour vertu. Il excipe d'une morale qu'il n'incarne guère, pour allumer de fâcheux contre-feux.
La mise en examen de Nicolas Sarkozy pour abus de faiblesse dans le cadre de l'affaire Bettencourt, moins d'un an après sa défaite à la présidentielle, vient rappeler un fait inédit : jamais un président, dès son premier mandat, n’a été cerné par autant d’affaires dont l’argent est le seul ressort, entre financement politique et enrichissement personnel. Inventaire.
L'ex-chef de l'État a été mis en examen jeudi soir pour abus de faiblesse. En cause : ses visites au domicile de la milliardaire, durant la campagne présidentielle de 2007, pour de possibles financements illicites.
Une demande d'indemnisation vient d'être adressée au ministre de l'intérieur Manuel Valls par Olivier Morice, l'avocat de la famille du caporal Legouad.
Jérôme Cahuzac n'a pas hésité à user de tous les moyens de l'État pour tenter d'étouffer l'affaire de son compte suisse. Appuyé par les communicants de Stéphane Fouks, il aura su embarquer à sa suite l'ensemble du pouvoir, une partie de son administration et la plupart des médias.