Willy Prévost, l’un des complices présumés d’Amedy Coulibaly, a été interrogé lundi et mardi sur les achats de matériel qu’il a effectués pour lui avant les attentats de Montrouge et de l’Hyper Cacher. Il a décrit l’emprise et les violences que le tueur a exercées sur lui.
Condamné pour terrorisme en 2005, Kamel Daoudi est assigné à résidence depuis douze ans, après avoir purgé sa peine. Ce mardi, il a été condamné à un an de prison ferme faute d’être rentré chez lui à l’heure du couvre-feu.
Déjà triplement mis en examen dans le dossier, l’ancien président de la République risque une aggravation de sa situation pénale suite aux dernières découvertes des enquêteurs et après une récente décision de la cour d’appel de Paris, dont Mediapart révèle des extraits inédits.
Bien que la loi prohibe « toute situation d’interférence entre un intérêt public et des intérêts privés de nature à influencer ou à paraître influencer » ses décisions, la juridiction administrative a constitué un « groupe de contact » avec un lobby financier. Son vice-président annonce à Mediapart qu’il suspend ces échanges et saisit son collège de déontologie.
Mis en cause dans le trafic des armes obtenues par Amedy Coulibaly, Claude Hermant, indicateur de la gendarmerie, a jugé devant la cour d’assises spéciale que les attentats auraient pu être évités. Les policiers et les gendarmes entendus eux aussi ont nié toute défaillance.
Le militant anticapitaliste italien, qui vit en Bretagne depuis neuf ans, est menacé d’être remis aux autorités italiennes pour purger une peine de douze ans de prison. Son « crime » : avoir manifesté à Gênes en 2001. La cour d’appel d’Angers examine vendredi un mandat d’arrêt européen construit sur un ahurissant dossier judiciaire où pullulent mensonges et manipulations.
Alors qu’une motion votée lundi au tribunal de Paris dénonce les manœuvres « d’intimidation » d’un ministre de la justice en plein « conflit d’intérêts », les deux plus hauts magistrats du pays sortent de leur réserve, ce mardi, pour rappeler qu’il « est de la responsabilité du garde des Sceaux […] de veiller à préserver l’institution judiciaire de toute forme de déstabilisation ».
Condamné pour terrorisme en 2005, Kamel Daoudi est assigné à résidence depuis douze ans, après avoir purgé sa peine. Vendredi, il a été arrêté et incarcéré faute d’être rentré chez lui à l’heure du couvre-feu.
La troisième semaine du procès en extradition vers les États-Unis de Julian Assange a donné lieu, à Londres, à des débats dominés par la santé mentale de l’accusé et marqués par le cynisme de l’avocat du gouvernement américain.
Peu de députés s’inquiétent de la bataille entre le ministre de la justice et les magistrats. « Il n’y a pas de réaction de la majorité », déplore la députée Émilie Cariou, ex-LREM.
La cour d’assises spéciale a examiné jeudi et vendredi les deux premières attaques d’Amedy Coulibaly à Fontenay-aux-Roses et Montrouge, les 7 et 8 janvier 2015. Les avis convergent pour juger que le complice des frères Kouachi espérait attaquer l’école juive de Montrouge.
Le ministre de la justice a annoncé avoir demandé l’ouverture d’une enquête disciplinaire contre trois magistrats du PNF impliqués dans des investigations qui l’avaient visé en 2014, en marge du scandale Bismuth-Sarkozy. Deux syndicats de magistrats parlent d’une affaire d'une gravité « inédite ».
Pierre Bousquet de Florian a été auditionné sous le statut de témoin dans l’affaire des financements libyens, le 31 août dernier. Ancien chef des services secrets intérieurs entre 2002 et 2007, il a livré aux juges un témoignage retenu mais qui, par petites touches impressionnistes, est susceptible d’embarrasser l’équipe Sarkozy.
Une demi-douzaine de policiers ayant croisé les frères Kouachi en bas de Charlie Hebdo ont témoigné, avec émotion, des traumatismes qu’ils conservent cinq ans après, et évoqué le souvenir d’Ahmed Merabet, leur collègue abattu par les terroristes.
Une amende a été requise mercredi soir contre l'islamologue Tariq Ramadan, qui avait divulgué l'identité d'une des femmes qui l'accusent de viols. Laquelle affirme que depuis, elle subit un harcèlement, notamment sur les réseaux sociaux.
Gérard Trémège (Les Républicains) a été condamné à une lourde amende pour ne pas avoir payé les cotisations sociales liées à son activité de commissaire aux comptes. « Allez vous faire voir ! », réagit-il auprès de Mediapart.