Un mois après le dépôt d’une plainte pour viol et harcèlement sexuel contre l’avocat Alex Ursulet par une jeune consœur, le parquet de Paris vient d’ouvrir une enquête préliminaire.
Le procès de l’assassinat de Richard Casanova, pilier du gang corse de la Brise de mer, jette une lumière crue sur la réalité du grand banditisme insulaire. Un milieu opaque, mélange de trahisons, de mensonges et de peur, où tout le monde se connaît, mais où personne ne sait rien.
Le président (LREM) de la Région, Ary Chalus, et sa vice-présidente Marie-Luce Penchard, ont été placés en garde à vue mercredi. Ils sont soupçonnés de détournement de fonds publics. Un scandale politico-financier de plus en Guadeloupe.
Véritable « repenti » pour ceux qui croient en sa bonne foi, « manipulateur » pour ses détracteurs, Claude Chossat a livré à la justice bon nombre d’éléments sur le fonctionnement du gang corse de la Brise de mer. Mais son témoignage souffre encore de plusieurs zones d’ombre.
Le procès de l’assassinat de Richard Casanova, pilier du gang corse de la Brise de mer, s’ouvre lundi. Y comparaît notamment Claude Chossat, premier « repenti » corse, qui ne bénéficie ni du statut ni de la protection qui l’accompagne. Un cas qui met en lumière le retard français en matière de lutte contre le grand banditisme.
Le procès du volet financier de l’affaire Karachi donne lieu à la rencontre de deux mondes qui ne se croisent jamais – ou si peu. Le monde des cols blancs, son pouvoir, son argent, sa vanité, incarné par les prévenus. Et celui des cols bleus, des ouvriers et leur colère, incarné par les survivants et familles de victimes de l’attentat de Karachi.
Le 20 janvier 2016, un employé chez EDF avait retrouvé dans son casier son fascicule avec des extraits de prières du Coran brûlé et recouvert de l’inscription « FN 2017 ». Débouté par les prud’hommes, il reproche en appel à l’entreprise de n’avoir rien fait contre un climat raciste, et de l’avoir discriminé dans sa carrière.
Déjà détenu, le maire (LR) de Levallois-Perret a été condamné pour « blanchiment » à cinq ans de prison ferme avec mandat de dépôt, et à une peine complémentaire de dix ans d'inéligibilité, ce vendredi au tribunal de Paris. Il a en revanche été relaxé du délit de « corruption » pour lequel il était également jugé.
La pneumologue brestoise a désarmé la défense du laboratoire Servier, producteur du coupe-faim, ce 16 octobre, trois semaines après le début du procès fleuve du Mediator. Irène Frachon a porté haut la voix des victimes, venues en nombre applaudir son témoignage.
Le tribunal est entré mardi dans le vif du sujet. L’inspecteur général des affaires sociales, Aquilino Morelle, a accablé le laboratoire Servier qui lui a reproché en réponse d’avoir protégé l’Agence du médicament et les politiques.
Le parquet général de la cour d’appel de Paris a demandé le rejet intégral de la requête de Nicolas Sarkozy qui réclame la remise en cause de la procédure de l’affaire des financements libyens dans laquelle il est triplement mis en examen. L'ancien président veut choisir ses juges et demande l’immunité présidentielle. Hors de question, répond le parquet général. Audience le 17 octobre.
L’ancien ministre de la justice Jean-Jacques Urvoas a été condamné à un mois de prison avec sursis et à 5 000 euros d’amende par la CJR pour violation du secret professionnel. Il peut aller en cassation.
Progrès pour la médecine, les tests génétiques ouvrent aussi la voie à des discriminations. L’assureur Aviva refuse de verser la garantie prévue à la famille d’un homme décédé en 2018, au motif que ce dernier n’avait pas déclaré qu’il était porteur du gène responsable à terme de la maladie de Huntington.
Le procès du plus important scandale sanitaire depuis celui du sang contaminé s’ouvre enfin pour six mois à Paris. Sur le banc des accusés, Servier, fabricant du Mediator. Mais aussi l’Agence du médicament et des experts, parfois payés par le laboratoire. Face à eux, 2 684 parties civiles.
La pneumologue, lanceuse d’alerte dans l’affaire du Mediator, attend depuis dix ans le jugement au pénal du laboratoire Servier. Et depuis douze mois, elle ne prend plus aucun congé pour pouvoir assister aux audiences.
Le procureur général de la Cour de cassation François Molins a réclamé dans un réquisitoire définitif du 12 juillet dernier le renvoi devant la Cour de justice de la République de l’ancien premier ministre Édouard Balladur, 90 ans, et de son ministre de la défense François Léotard, 77 ans, dans le volet financier de l’affaire Karachi.