Pour faire face au virus, Mediapart propose une série de lectures, comme autant d’enquêtes visant à comprendre ce qui nous dérange, avec des textes accessibles en ligne. Un deuxième temps autour du Voyage autour de ma chambre.
Dans son billet de blog du mercredi 18 mars, Éric Chevillard, triste et narquois, se félicite de ses stratégies éditoriales et dit son soulagement que son dernier livre, Monotobio, dérogeant aux principes de marketing qui sont les siens, ait été sauvé in extremis par un heureux alignement de virus.
Pour faire face au virus, Mediapart propose une série de lectures, comme autant d’enquêtes visant à comprendre ce qui nous dérange, avec des textes accessibles en ligne. Première pause avec Les Métamorphoses d’Ovide.
L’écrivain russe est mort le 17 mars à Moscou. Figure extravagante et complexe, Édouard Limonov laisse une œuvre touffue d’où émerge un livre, Mes prisons, récit de ses deux années d’incarcération, un portrait de cet envers sombre de la Russie au début des années 2000.
On ne lit pas Eugène Savitzkaya, l’un des écrivains belges les plus originaux de sa génération, avec sa raison mais avec ses sens. Dans Au pays des poules aux œufs d’or, il rappelle le rôle essentiel du langage dans nos imaginaires et nos existences.
En ces temps de confinement, faites-vous du bien, il n’y a pas que le télétravail ou Netflix dans la vie… Voici un premier conseil de lecture, un article déjà publié de notre partenaire En attendant Nadeau. Ce lundi, Bertrand Leclair revient sur la vie et la mort de Jean-Baptiste Tavernier, marchand, orfèvre et écrivain, qui narra ses voyages jusqu’aux Indes.
Le médecin et épidémiologiste Luc Perino propose, dans son dernier ouvrage, un saisissant contre-récit de la médecine du point de vue des patients, et plus particulièrement des « patients zéro ». Entretien à l’aune du coronavirus.
Avec Un, deux, trois, l’écrivain israélien Dror Mishani se lance dans le « thriller » psychologique. Une incursion réussie dans le genre, grâce à une triple focale multipliant les suspens et une dose subtile de critique sociale et morale.
La traduction, outil de pacification dans un monde consensuel, uni par le dialogue ? Tout au contraire, répond Tiphaine Samoyault, avec Traduction et violence : la violence est au cœur de traduire, et il faut le penser pour comprendre les rapports de domination, et les combattre.
Aller vers autrui, en quittant notre prétendu pré carré enraciné plutôt que de nous arcbouter face au danger de la différence, tel est le message de la socio-anthropologue dans Faut-il se ressembler pour s’assembler ?.
Joseph Mitchell a été journaliste au New Yorker pendant quelque trente ans. Dans ses inédits qui viennent d'être publiés, on découvre ses rencontres avec des profils extravagants.
Nina Bouraoui revient avec un dix-septième roman férocement d’actualité. L’auteure aborde dans un long monologue la violence des hommes et le silence des femmes. Rencontre.
Klingsor est un personnage de magicien dans la légende arthurienne germanique, mais dans le dernier roman du Suédois Torgny Lindgren, disparu en 2017, c’est le nom d’un héros qui s’agite lamentablement pour faire jaillir la magie de l’art.
Le philosophe Achille Mbembe décline, dans son dernier ouvrage, la notion de « brutalisme », venue de l’architecture, pour décrire une situation contemporaine où l’humanité est à la fois transformée dans son essence et menacée dans son existence.
Ce n’est qu’au XVIe siècle, avec les travaux du médecin Fracastor, qui a par ailleurs étudié et donné son nom à la syphilis, qu’apparaît la notion de contagion. Alors que le coronavirus se propage, allons lire les grandes fictions épidémiques, de Sophocle à Yan Lianke, en passant par Boccace et Camus.
Bertrand Leclair revient sur la vie et la mort de Jean-Baptiste Tavernier, marchand, orfèvre et écrivain, qui narra ses voyages jusqu’aux Indes : une histoire qui raconte « l’aube de la mondialisation servie sur un plateau oriental ».