« L’adresse a valeur de preuve. » Dans un roman, elle prend l’effet de réel en charge. Se prêtant au jeu, Didier Blonde recense, dans son Carnet d’adresses, les lieux où vécurent des personnages de fiction. Un dictionnaire malicieux.
Pour faire face au virus, Mediapart propose une série de lectures, comme autant d’enquêtes visant à comprendre ce qui nous dérange, avec des textes accessibles en ligne. Un troisième temps sous forme de robinsonnades, avec Marlen Haushofer et Olivier Cadiot.
Rencontre avec l’écrivaine algérienne Hajar Bali. Son roman Écorces, saga transgénérationnelle, mêle étouffement familial et asservissement national au sud de la Méditerranée. En travaillant sur la langue pour tresser silences et voix blessées.
Augusto Roa Bastos a tressé le monologue d’un héros de l’indépendance du Paraguay, devenu dictateur « suprême et perpétuel » de 1814 à 1840. Texte majeur en Amérique latine, « Moi, le Suprême », publié en 1974, ressort en France.
Claro. Ce nom cache un traducteur et un amoureux de la littérature nord-américaine, un critique littéraire fougueux et un écrivain ardent. Il n'a conservé que son nom de famille, le nom de son père. C’est à ce père et à cette famille, avec une belle liberté, que le récit La Maison indigène est consacré.
Pour faire face au virus, Mediapart propose une série de lectures, comme autant d’enquêtes visant à comprendre ce qui nous dérange, avec des textes accessibles en ligne. Un deuxième temps autour du Voyage autour de ma chambre.
Dans son billet de blog du mercredi 18 mars, Éric Chevillard, triste et narquois, se félicite de ses stratégies éditoriales et dit son soulagement que son dernier livre, Monotobio, dérogeant aux principes de marketing qui sont les siens, ait été sauvé in extremis par un heureux alignement de virus.
Pour faire face au virus, Mediapart propose une série de lectures, comme autant d’enquêtes visant à comprendre ce qui nous dérange, avec des textes accessibles en ligne. Première pause avec Les Métamorphoses d’Ovide.
L’écrivain russe est mort le 17 mars à Moscou. Figure extravagante et complexe, Édouard Limonov laisse une œuvre touffue d’où émerge un livre, Mes prisons, récit de ses deux années d’incarcération, un portrait de cet envers sombre de la Russie au début des années 2000.
On ne lit pas Eugène Savitzkaya, l’un des écrivains belges les plus originaux de sa génération, avec sa raison mais avec ses sens. Dans Au pays des poules aux œufs d’or, il rappelle le rôle essentiel du langage dans nos imaginaires et nos existences.
En ces temps de confinement, faites-vous du bien, il n’y a pas que le télétravail ou Netflix dans la vie… Voici un premier conseil de lecture, un article déjà publié de notre partenaire En attendant Nadeau. Ce lundi, Bertrand Leclair revient sur la vie et la mort de Jean-Baptiste Tavernier, marchand, orfèvre et écrivain, qui narra ses voyages jusqu’aux Indes.
Le médecin et épidémiologiste Luc Perino propose, dans son dernier ouvrage, un saisissant contre-récit de la médecine du point de vue des patients, et plus particulièrement des « patients zéro ». Entretien à l’aune du coronavirus.
Avec Un, deux, trois, l’écrivain israélien Dror Mishani se lance dans le « thriller » psychologique. Une incursion réussie dans le genre, grâce à une triple focale multipliant les suspens et une dose subtile de critique sociale et morale.
La traduction, outil de pacification dans un monde consensuel, uni par le dialogue ? Tout au contraire, répond Tiphaine Samoyault, avec Traduction et violence : la violence est au cœur de traduire, et il faut le penser pour comprendre les rapports de domination, et les combattre.
Aller vers autrui, en quittant notre prétendu pré carré enraciné plutôt que de nous arcbouter face au danger de la différence, tel est le message de la socio-anthropologue dans Faut-il se ressembler pour s’assembler ?.
Joseph Mitchell a été journaliste au New Yorker pendant quelque trente ans. Dans ses inédits qui viennent d'être publiés, on découvre ses rencontres avec des profils extravagants.