Notre émission culturelle hebdomadaire débat de littérature, autour de « La Plus Secrète Mémoire des hommes » de Mohamed Mbougar Sarr, de « Shuggie Bain » de Douglas Stuart et de « La Cavalière » de Nathalie Quintane.
Jon Fosse, l’auteur dramatique le plus connu de Norvège et le plus joué en Europe, a écrit sa Septologie comme s’il voulait l’étendre dans le temps. En une seule phrase inachevée. Premier tome d’une trilogie enfin traduit en français, L’Autre Nom regroupe le lundi et le mardi de cette semaine littéraire constituée de réflexions sur l’art, la foi, la lumière, l’addiction et ce qui nous lie aux autres.
Mediapart publie un extrait du livre « Revendiquons le droit à la désobéissance », coécrit par son journaliste Jérôme Hourdeaux et l’avocat Vincent Brengarth, qui documente l’effondrement de notre état de droit sous l’effet des législations sécuritaires et la multiplication des états d’exception.
L’autrice nigériane Chimamanda Ngozi Adichie publie « Notes sur le chagrin », un ouvrage concis sur la mort de son père et son deuil. Cette voix majeure de la littérature contemporaine raconte à Mediapart comment elle refuse les étiquettes comme celle d’icône du féminisme ou de l’antiracisme. Elle reste écrivaine avant tout. Rencontre.
À l’occasion du centenaire de la naissance de Georges Brassens, le 22 octobre 2021, rencontre avec celui qui l’accompagna à la deuxième guitare, de 1971 à 1981 : Joël Favreau. Quarante ans après la mort du mentor, le disciple revisite et réinvente.
En renouvelant la manière d’écrire les massacres de la Saint-Barthélemy, l’historien Jérémie Foa propose aussi des hypothèses sur les façons dont se fabrique et se déroule la guerre civile.
Dans une enquête historique, le philosophe explore les liens entre la sécularisation – la séparation du religieux et du politique en Europe –, la colonisation et le dérèglement climatique. Il décrit comment, au XIXe siècle, la racialisation de l’islam a conduit à l’extractivisme fossile dans les pays du Sud, et au réchauffement planétaire.
Notre émission culturelle hebdomadaire débat du dernier blockbuster de Ridley Scott, de la première fiction de la réalisatrice haïtienne Gessica Généus et du documentaire de l’Italien Gianfranco Rosi.
« Pardon » aux harkis, propos sur la « nation algérienne »… L’écrivaine Alice Zeniter, autrice de « L’Art de perdre », roman sur l’histoire d’une famille de harkis, porte un regard critique sur les initiatives et gestes mémoriaux de Macron à propos de l’Algérie. Entretien vidéo.
Jean Narboni publie une étude fascinante : une allégorie politique sur la haine antisémite que suscita le film de Jean Renoir chez Céline et consorts, à sa sortie, en 1937. Voyage au bout du cinéma, de l’aversion d’autrui et des inclairvoyances.
Plus que toutes les autres anciennes puissances impériales, la France est travaillée en profondeur par la question coloniale, structurant la relation qu’elle entretient avec le monde et façonnant le regard qu’elle porte sur elle-même. Un article de la « Revue du crieur », dont le numéro 19 vient d’être publié.
Le septième art peut-il être la continuation du combat politique par d’autres moyens ? Cinéastes et « premières de corvée » réagissent au nouveau film de François Ruffin et Gilles Perret, dans la pure tradition du cinéma d’intervention.
Alban Bensa ne se sentait jamais aussi heureux que lorsqu’il n’était pas chez lui ; ce déplacement, loin d’être un exotisme, s’accompagnait d’une conscience aiguë des rapports de pouvoir et des hiérarchies entre les récits produites par l’histoire. L’anthropologue, disparu le 10 octobre, a longtemps travaillé en Nouvelle-Calédonie, où il s’était pleinement engagé pour l’indépendance et les droits du peuple kanak.
La Maison de la Culture de Bobigny (MC 93) présente « Mandela, du veld à la présidence ». Ce spectacle de Xavier Marchand retrace le destin du symbole de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, à partir de ses écrits publics et intimes. On en sort en sachant où donner de la tête, ici et maintenant.
Notre émission culturelle hebdomadaire se rend à la Fondation Cartier pour les « Cerisiers en fleurs » de Damien Hirst, au Centre Pompidou pour la rétrospective Georgia O’Keeffe et au musée de Saint-Denis pour l’exposition « Un.e Air.e de famille ».
« Le Chien » est le premier roman de l’Allemand Akiz, de son vrai nom Achim Bornhak, connu pour différents films qu’il a réalisés. Son expérience d’homme de l’image semble avoir nourri son passage à l’écriture romanesque, tant pour le rythme de sa narration que pour le pittoresque de ses personnages.