Depuis le début de la pandémie, les assureurs refusent d’indemniser des milliers d’indépendants et commerçants pour leurs pertes d’exploitation. Certains « bancassureurs » ont décidé cependant de briser la règle, à la grande fureur du secteur. Des commerçants étudient des actions collectives pour faire valoir leurs droits.
Saisi par la CGT, le tribunal du Havre a ordonné le 7 mai au constructeur d’interrompre la production de son usine. Les règles d’évaluation des risques et de consultation n’ont pas été respectées. Les réactions politiques et syndicales en disent long.
Avec son arrêt du 5 mai, la Cour constitutionnelle allemande a déclenché une tempête dans l’UE. Au cœur des débats : la primauté du droit européen sur les tribunaux nationaux. Décryptage avec l’aide de l’universitaire Antoine Vauchez.
Alors que certains salariés français reprennent le chemin du bureau lundi 11 mai, l’open space, lieu de travail controversé et souvent générateur de stress pour ses utilisateurs, va devoir se réinventer. Avec la pandémie, la pratique du « flex office », sans bureau attitré pour l’employé, pourrait s’accélérer.
Les enseignes de la grande distribution avaient annoncé une prime de 1 000 euros pour tous leurs salariés venant travailler au début du confinement. Quelques semaines plus tard, alors que la grande distribution a fait des chiffres d’affaires records, leurs salariés découvrent la réalité de ces primes. Un coup de com’.
La crise sanitaire du Covid-19 est en train de provoquer un effondrement des pays émergents, qui se retrouvent asphyxiés financièrement et incapables de payer leurs dettes. Une annulation de 1 000 milliards de dollars de dettes s’impose pour éviter une cascade de pays en faillite, selon les Nations unies.
Pour le gouvernement argentin, répondre à l’impératif sanitaire et à l’écroulement économique engendre des dépenses supplémentaires. Et un besoin de crédits. Mais il doit affronter la possibilité d’un défaut de paiement faute d’accord avec ses principaux prêteurs privés.
Longtemps symbole de la résilience du modèle économique libanais, les banques sont aujourd’hui la cible privilégiée du mouvement de contestation populaire né en octobre qui, face à la rapide dégradation de la situation économique, trouve un second souffle.
Le 11 mai, des millions de Français ayant quitté leurs bureaux, leurs commerces et leurs ateliers mi-mars devraient reprendre le chemin du travail. De nombreuses inconnues restent encore à lever. Là où le travail a déjà repris, les négociations ont été serrées.
Contrairement à la Cour de justice européenne, la Cour de Karlsruhe estime que la politique monétaire de la BCE ne respecte pas tous les traités. Elle lui a fixé un ultimatum de trois mois. Cette décision catastrophique ébranle l’Union européenne et la zone euro. Au pire moment.
Après la crise sanitaire, la crise économique va prendre son autonomie. Se posera alors la question de la stratégie pour éviter le « bain de sang social » qui s’annonce. Faudra-t-il sauver tous les emplois ? Laisser le marché choisir ? Ou prendre une autre voie ?
L’ancien artisan des libéralisations des économies post-soviétiques devenu partisan de Bernie Sanders trace les contours de son « monde d’après » : une économie moins financiarisée, et se concentrant sur les déterminants d’un « bonheur humain »…
Contesté par son premier actionnaire, Arnaud Lagardère se prépare à une assemblée générale houleuse. Pour résister, il a appelé Vincent Bolloré en soutien. Ce qui est déjà pour beaucoup le signal de sa chute. Même en cas de succès, Arnaud Lagardère devra donner des gages et renoncer aux pleins pouvoirs dans son groupe. Voire tout quitter.
Alors que l’accessibilité des futurs vaccins et traitements se pose déjà, Gaëlle Krikorian, de Médecins sans frontières, estime qu’« on donne des brevets avec une extrême facilité dans la plupart des pays » alors qu’il faudrait « partager la connaissance, le savoir, les données ».
Le 15 mars, tous les restaurants et cafés de France ont fermé. Ils ne rouvriront pas avant juin, au mieux. Malgré les aides de l’État, de très nombreux gérants craignent de mettre la clé sous la porte, avant ou après la reprise. Témoignages.
Faute de pouvoir organiser des partiels classiques pour cause de risque sanitaire, certaines universités réfléchissent à une télésurveillance des examens, via des prestataires privés. Un dispositif contesté et coûteux, que le gouvernement encourage.