Économie et social

Dans le XVIe, on achève bien les aides à domicile

Économie et social

La porte ou 25 à 30% de salaire en moins. Drôle de proposition faite aux 45 aides à domicile du XVIe arrondissement. Elles sont en grève depuis une semaine. Un conflit qui met en lumière les conditions de travail difficiles dans le domaine du service à la personne, secteur pourtant en plein essor.

OMC : comment tirer parti de l'impasse de Doha

International

L'énième naufrage du cycle de Doha, mardi 29 juillet, a déclenché une vague de déclarations attristées des Etats membres de l'OMC. C'est à qui exprimera le plus fort sa déception. Pourtant, l'échec de Genève n'est peut-être pas si grave que cela pour l'avenir de la planète. Surtout s'il prépare le terrain à une réforme nécessaire de l'Organisation mondiale du commerce.Lire aussi l'analyse de Philippe Riès, notre envoyé spécial à Genève, qui revient sur les points de désaccords entre l'Inde et les Etats-Unis, à l'origine du fiasco. Et l'ensemble de notre dossier sur Mediapart, avec la saga de la guerre de la banane, le décryptage de la position indienne à Genève, ou encore l'analyse du texte de compromis présenté par Pascal Lamy en fin de semaine dernière. Et aussi : la chronologie du cycle de Doha et l'explication du mode de fonctionnement de ces négociations sans pareil.

OMC: la facture de l'échec

Économie et social — Analyse

Finalement, ce sera non. Après neuf jours d'âpres marchandages, les négociations de Genève censées donner au cycle de Doha une ultime chance de succès ont échoué mardi soir, sur un franc désaccord entre les Etats-Unis d'un côté, l'Inde et la Chine. Au cœur de la mésentente : la protection des agricultures de subsistance. Les avancées considérables réalisées en sept ans de discussion sont annulées par cet échec et la question de l'avenir de l'OMC se posera inévitablement.L’analyse de Philippe Riès, notre envoyé spécial à Genève et les principaux articles permettant de comprendre l'enjeu des négociations qui ont été publiés sur notre site.

Au cœur du scandale de l'UIMM (1/5) -107 ans de manœuvres et d'intrigues

France — Enquête

Révélée en septembre 2007, l'affaire UIMM est une bombe à fragmentation. A qui étaient destinés les 16 millions d'euros retirés en liquide par Denis Gautier-Sauvagnac entre 2001 et 2007? La justice s'est emparée du dossier. Certains anciens ont parlé. Mais dix mois après les premières révélations, les zones d'ombre restent gigantesques. Mediapart a choisi de consacrer une série, en cinq volets, à cette affaire incroyable où il est question de retraits secrets, de billets donnés en liquide mais aussi de l'état, délabré, du dialogue social dans notre pays. Premier volet, un retour sur la toute-puissante Union des industries métallurgiques et minières.

OMC : complications dans la dernière ligne droite

International

On croyait l'accord à portée de main, dimanche dans la soirée. Au huitième jour de négociations à l'OMC, en quelques heures à peine, les perspectives d'une rapide entente sur le cycle de Doha pour la libéralisation des échanges commerciaux se sont assombries. Pékin a fait état de désaccords. La «guerre de la banane» continue de faire des dégâts. Et la France brouille toujours les cartes à distance.

Ce que révèle la victoire judiciaire de Bernard Tapie

France — Parti pris

Comme c'était prévisible, le Consortium de réalisation (CDR) a annoncé lundi soir qu'il ne déposerait pas de recours contre la sentence arbitrale qui a alloué près de 395 millions d'euros à Bernard Tapie. Grâce à un formidable coup de pouce de l'Elysée, l'ex-homme d'affaires sort donc vainqueur de sa confrontation judiciaire avec le Crédit lyonnais, vieille de treize ans.Lire aussi notre dossier avec notamment l'interview d'Eva Joly: «Un pouvoir présidentiel sans contrôle»et les blogs de Jean Peyrelevade, ancien patron du Lyonnais et celui de l'avocat de Tapie.

Affaire Tapie : sept questions autour d’un scandale d’État

France — Parti pris

C'est donc ce lundi 28 juillet que le gouvernement doit annoncer s'il a ou non l'intention d'introduire un recours contre la sentence du tribunal arbitral qui, le 7 juillet dernier, a alloué 395 millions d'euros à Bernard Tapie en dédommagement dans l'affaire Adidas. Après trois semaines de turbulences, Mediapart fait le point sur l'affaire, ce qu'elle a révélé et sur les zones d'ombres qui restent. "Parti pris", en sept questions.

Les grands magasins jouent les prolongations

Économie et social — Reportage

Après les Galeries Lafayette mi-avril, boulevard Haussmann à Paris, c'est au tour du Printemps de jouer l'ouverture jusqu'à 20 heures depuis le 21 juillet. Une heure gagnée par un glissement des horaires de ses employés, le plus souvent des employées et mères de famille habitant hors de Paris. Sans heure supplémentaire. Reportage.

OMC : comment les blocages ont été levés

International — Reportage

En quelques heures vendredi à Genève, l'impossible est devenu probable. Le texte de Pascal Lamy a levé les principaux points de blocage, permettant aux sept grands acteurs des négociations du système du commerce mondial d'accroître très fortement les chances de parvenir à un accord final. Récit dans le détail de ces heures cruciales par notre envoyé spécial à Genève.

Affaire Tapie: les accusations de Jean Peyrelevade

France

Sur son blog sur Mediapart, Jean Peyrelevade, qui en sa qualité d'ancien président du Crédit Lyonnais (1993-2003) est l'un des acteurs clefs de l'affaire Tapie/Adidas, dit pour la première fois publiquement ce qu'il pense de la sentence du tribunal arbitral. Relevant que Bernard Tapie a été entendu par les arbitres, il révèle que lui ne l'a pas été. «Dès lors, le débat n'a pas été contradictoire ce qui me paraît contraire aux principes les plus élémentaires du droit français», dit-il. Il estime en outre que les arbitres n'ont pas pris en compte des pièces décisives du dossier. Enfin, il fait valoir que les arbitres bafouent «l'autorité de la chose jugée», puisqu'ils s'appuient notamment sur une publicité publiée en 1994 par le Crédit Lyonnais pour allouer un préjudice moral à Bernard Tapie, alors que l'affaire a déjà fait l'objet d'un procès... perdu par Bernard Tapie. Sur son propre blog, également sur Mediapart, l'avocat de Bernard Tapie réplique à Jean Peyrelevade: «La banque a fait racheter Adidas par des sociétés off-shore qu’elle contrôlait et avec lesquelles elle a passé des conventions secrètes octroyant à la banque 70% de la plus-value déjà programmée à l’insu de son client».Lire aussi l'interview de l'ex-magistrate Eva Joly : «Un pouvoir présidentiel sans contrôle»

Eva Joly: l'affaire Tapie met en évidence «un pouvoir présidentiel arrogant et sans contrôle»

France

Dans un entretien audio avec Mediapart, l'ex-magistrate Eva Joly, qui a instruit dans le passé les affaires de Bernard Tapie, dont celle de la vente d'Adidas, donne son jugement sur la polémique générée par les 395 millions d'euros alloués à l'ex-homme d'affaires. Elle critique très vivement le recours par l'Etat à la procédure arbitrale, qui a conduit à placer «l'intérêt supérieur des amis au-dessus des intérêts supérieurs de l'Etat». Evoquant le rôle de Nicolas Sarkozy, elle estime que cette nouvelle affaire Tapie «illustre un exercice du pouvoir présidentiel arrogant et sans contrôle». Ayant la double nationalité française et norvégienne, Eva Joly, après avoir été l'une des figures de la justice fnancière en France, est aujourd'hui conseillère spéciale de la lutte contre la corruption en Norvège.

OMC confidentiel : pourquoi le négociateur indien lit le journal au nez de ses partenaires

Économie et social

Si les négociations de l'OMC à Genève échouent, le ministre indien du commerce, Kamal Nath, sera une cible toute désignée dans la recherche des responsabilités qui suivra inévitablement.Lire aussi : «la pire manière de négocier, à l’exception de toutes les autres», l'analyse de Philippe Riès.

OMC : la pire manière de négocier, à l’exception de toutes les autres

Économie et social — Analyse

Intervenant jeudi matin à Genève devant le comité des négociations commerciales, où sont représentés les 153 pays membres de l'OMC, le directeur général Pascal Lamy a dû faire face aux récriminations de plusieurs ministres, mécontents d'être simples spectateurs des discussions en comité très restreint engagées depuis la veille pour dégager un consensus sur neuf points clefs des dossiers agriculture et tarifs industriels. Plongée dans la mécanique interne de la négociation et éclairage sur l'indispensable réforme de l'organisation.

Accords avec l’Afrique : la Commission européenne veut passer en force

International

Nouvel épisode dans les houleuses négociations de libre-échange entre l'Union européenne et des pays africains : d'après un document que Mediapart s'est procuré, Bruxelles a décidé de passer à la vitesse supérieure, pour conclure à tout prix, d'ici la fin de l'année, une poignée de ces accords. La Commission va recourir à une disposition qu'elle n'a utilisée qu'à une reprise auparavant, pour gagner du temps. A l'époque, c'était dans le cadre d'une loi... antiterroriste.

Affaire Tapie : Pierre Estoup, un très « étrange » arbitre

France

Alors que le gouvernement ne dira que lundi s'il engage ou non un recours contre la sentence du tribunal arbitral qui a alloué 395 millions d'euros à Bernard Tapie, la polémique autour de l'affaire ne cesse de monter. Après avoir révélé que le gouvernement avait donné des instructions pour suspendre la procédure judiciaire ordinaire, qui tournait pourtant à l'avantage de l'Etat, Mediapart verse une nouvelle pièce au dossier: l'un des arbitres, Pierre Estoup a été mis en cause lors d'un autre arbitrage. Lire aussi : un portrait multimédia de Tapie, le pionnier de la bling bling attitude. Quant au texte intégral de la sentence arbitrale, on peut le lire ici.

Sous le soleil, les cadres ont célébré leurs défuntes RTT

Économie et social

Un millier de cadres a manifesté ce mercredi, à deux pas du Sénat, où les parlementaires venaient d'adopter le texte qui organise la négociation du temps de travail entreprise par entreprise et déplafonne le travail des cadres. Leurs RTT risquent d'être restreintes, surtout dans les PME. Mediapart a tendu le micro à ces cadres désabusés.