La principale pierre d’achoppement pour un accord entre l’Union européenne et la Suisse est l’interprétation divergente de la libre circulation des personnes, a expliqué le ministre suisse des Affaires étrangères Ignazio Cassis.
Alors que la France risque de connaître une vague historique de dépôts de bilan, le gouvernement choisit non pas de la contenir mais de la faciliter. « Les entreprises non viables n’ayant aucune perspective de survie devraient être liquidées le plus rapidement possible », édicte la directive européenne que le gouvernement va transposer avant le 22 mai par ordonnance.
Le Cheval dans l’arbre, une institution dans cette ville de Pyrénées-Orientales, n’arrivait pas à trouver de repreneur. Des clients se sont associés pour la reprendre sous forme de société coopérative d’intérêt collectif. Un acte de résistance.
Débat entre Alexandre Ouizille et Sophie Taillé-Polian. Le premier promeut une garantie d’emploi vert pour mettre fin au chômage de longue durée. La seconde défend le revenu universel d’existence, présenté comme une « grande protection » pour une « grande transition ».
Le gouvernement avait demandé à René Ricol de réfléchir à une réforme de la justice commerciale. Ses préconisations sont à l’opposé des souhaits de la chancellerie, désireuse de protéger les administrateurs judiciaires et mandataires de justice.
Révoltés par le sort réservé à Suez, les syndicats CGT, CFDT et CTFC ont déposé plainte ce 22 avril pour trafic d’influence auprès du Parquet national financier. Ils attendent que la justice fasse la lumière sur l’OPA de Veolia, « orchestrée de bout en bout », selon eux.
En raison de la bronca des supporteurs et des autorités politiques, les douze clubs de football les plus riches du continent européen ont abandonné leur projet de propre Ligue fermée.
Le fonds Ardian, censé devenir actionnaire du nouveau Suez, refuse de participer à l’accord de principe discuté et signé sans lui. Motif : le nouveau Suez ne serait pas en mesure de se développer. Sans Ardian, l’accord entre Suez et Veolia peut-il subsister ?
En annonçant leur sécession pour créer une compétition fermée, douze « grands » clubs européens ont suscité une déferlante d’indignation. Leur projet s’inscrit pourtant dans le droit fil de la libéralisation du football ces dernières décennies.
Télétravail, réorganisation des locaux, embauche de salariés à distance. La crise bouleverse les habitudes de la vie en entreprise et le marché de l’immobilier de bureau. Réduction de surfaces et flexibilité ne sont plus des sujets tabous.
Joe Biden a engagé un changement de cap par rapport aux canons économiques des précédentes administrations. Une rupture encore limitée sur certains points centraux.
En réhabilitant l’État-providence, le 46e président des États-Unis, Joe Biden, est en train de refermer le chapitre néolibéral ouvert par son prédécesseur au début des années 1980.
Alors que Saint-Gobain veut céder sa filiale Lapeyre à un fonds d’investissement allemand controversé, le cabinet d’expertise Altinea estime que l’offre de Cevital est la plus avantageuse. Mais ce groupe algérien, propriété du milliardaire Issad Rebrab, inquiète aussi.
« Dans cette bataille, nous avons toujours été seuls. » Au lendemain de l’accord annoncé entre Suez et Veolia, les salariés de Suez dénoncent une trahison, le rôle trouble du pouvoir et les menaces subies même par les administrateurs du groupe. Pourquoi le pouvoir macronien s’est-il exposé si fortement dans une opération qui ne peut qu’aboutir à une casse sociale et industrielle dans les deux groupes ? Enquête.
Si les salariés du PMU, sous la tutelle des ministères du budget et de l’agriculture, souffrent de la crise sanitaire, le directeur général, Cyril Linette, profite de rémunérations colossales, proches de 800 000 euros par an. Son contrat prévoit un parachute doré avoisinant le million d’euros.
Contrôlant 75 % du groupe d’ingénierie Egis, la Caisse des dépôts (CDC) impose à l’entreprise de distribuer à ses actionnaires 82,7 millions d’euros en dividendes, soit 100 % de ses bénéfices de 2019 et 2020. D’ordinaire, seuls les fonds rapaces siphonnent à ce point-là la richesse créée par les sociétés qu’ils contrôlent.