L'avenir de l'Europe et de ses 500 millions de citoyens retient beaucoup moins l'attention du gouvernement et du chef de l'Etat que la burqa et ses 2.000 cas recensés en France. Et chaque jour, la spéculation se renforce tandis que l'Europe se fissure. Parti pris.
Classée comme “junk bond”, la Grèce est inexorablement en train d'être acculée à la faillite. Le Portugal est désormais sous pression. L'Espagne et l'Irlande sont menacées. L'euro lui aussi est attaqué. La panique gagne les marchés.
Le face-à-face tant attendu entre Arnaud Lagardère et Guy Wyser-Pratte, actionnaire critiquant sa gestion, s'est conclu par la victoire du premier. Un bloc de 20% d'actionnaires, cependant, contestent sa gestion. C'est plus qu'un avertissement.
La députée socialiste portugaise Inês de Medeiros, élue à Lisbonne mais résidant à Paris, fera l'aller-retour entre ces deux villes chaque semaine pendant quatre ans, aux frais du contribuable. Parti pris.
Sa demande d'aide à l'Union européenne et au FMI n'a apporté aucun soulagement à la Grèce. La spéculation a repris de plus belle sur la dette grecque et sur l'euro, face à une Europe qui commence tout juste à prendre la pleine mesure des dangers.
Crise institutionnelle en Belgique, menace d'un parlement sans majorité en Grande-Bretagne après le 6 mai, élection régionale à haut risque en Allemagne... L'appel au secours d'Athènes arrive à un moment délicat pour beaucoup de pays européens. D'autant que les inquiétudes sur le plan de sauvetage restent vives.
Le travail crée des inégalités d'espérance de vie. Mais, pour l'économiste Philippe Askenazy, à force de se focaliser sur la pénibilité dans le débat sur les retraites, on risque de ne penser que “réparation”. Alors que l'essentiel est la prévention des risques.
Les compagnons d'Emmaüs ont dû réduire leur activité de recyclage des déchets après la création en 2007 de l'écocontribution, une taxe sur les téléviseurs, les ordinateurs et autres appareils usagés. Reportage vidéo à Angers.
Après la débâcle financière de jeudi, le gouvernement grec s'est résolu à demander l'activation du plan de sauvetage européen et du FMI. Mais Berlin pose déjà ses conditions, au risque d'alimenter la spéculation.
Le FMI et Barack Obama ont présenté, mercredi et jeudi, leurs projets de réforme du système bancaire. Leurs propositions sont opposées: taxes pour l'institution internationale; nouvelles règles du jeu pour le président américain.
Dans l'hypothèse d'un départ d'Alexandre Bompard pour la présidence de France Télévisions, la direction d'Europe-1 serait à pourvoir. Trois candidats sont sur les rangs: leur histoire en dit long sur les mœurs du monde de la radio, de la presse et du capitalisme parisien.
Quid de la responsabilité des gouvernements, banques centrales, régulateurs dans la gestion de la crise? Ni responsables, ni coupables? Un mea culpa d'un dirigeant de la Banque centrale européenne rompt avec le déni qui reste la règle.
En prévision de sa conférence nationale du 29 mai sur un «nouveau modèle économique, social et écologique» – première ébauche de ce que sera le programme socialiste pour l'élection présidentielle de 2012 –, Pierre Moscovici vient de mettre la dernière main à un document de travail. Entre audaces et habiletés, Mediapart en fait le décryptage.
Les déficits des retraites ne sont pas une fatalité, explique l'économiste Thomas Piketty. Il défend la hausse des cotisations sociales, une taxe sur le capital et la «remise à plat» d'un système complexe.
Protestations de Gordon Brown et d'Angela Merkel; nouvelles enquêtes boursières; d'autres banques qui s'accusent entre elles: les accusations portées par la SEC contre Goldman Sachs mettent la planète financière en ébullition.
L'accusation de fraude portée contre le géant de Wall Street pourrait aider la Maison Blanche qui souhaite faire voter rapidement une loi de réforme des institutions financières.