À travers plusieurs articles, Mediapart se plonge dans les lieux où la richesse est la norme, l’entreprise la référence, et la démocratie une menace. Le monde fragmenté des libertariens est d’ores et déjà une réalité.
Une étude récente établit l’hypothèse que le néolibéralisme en France s’est construit comme un capitalisme d’État chargé d’assurer la prospérité du capital. Une vision qui permet de mieux comprendre les débats budgétaires actuels.
Les négociations commerciales entre le Vietnam et les États-Unis achoppent sur les exigences de Washington. L’administration Trump réclame désormais ouvertement le découplage du pays de la Chine.
Les dirigeants de « La Dépêche du Midi » sont soupçonnés par la justice d’avoir embauché des salariés à des conditions moins avantageuses pour eux, en contournant le droit du travail. Le groupe dénonce quant à lui une atteinte à la liberté de la presse.
Le gestionnaire de réseau et les principaux électriciens sont responsables de l’effondrement du système électrique espagnol, selon un rapport gouvernemental. Au-delà, cette panne met en lumière des vulnérabilités d’un système profondément transformé par les renouvelables et soumis aux lois du marché.
Frédéric Merlin, patron du grand magasin parisien, a encore accumulé des retards de paiement en 2025 auprès des marques présentes dans ses rayons : près de 30 millions d’euros au printemps, selon ses propres chiffres. Interrogé par Mediapart, il dément pourtant toute difficulté financière.
Après quatre mois de discussions censées améliorer la réforme de 2023, la rencontre du 17 juin devait être la dernière entre syndicats et patronat. Ils ont échoué à se mettre d’accord, mais se sont donné rendez-vous le 23 juin pour chercher un compromis. Les chances de succès sont minces.
Victimes de leurs charges explosives, deux pisteurs sont morts en 2019 sur un domaine skiable de Haute-Savoie administré par la Compagnie des Alpes. Depuis, leurs familles se battent pour obtenir des réponses sur ces décès et questionnent la responsabilité de l’employeur.
Conditions de travail dégradées, pressions, arrêts maladie, « licenciements déguisés ». D’anciens salariés du studio d’animation basé à Valence dénoncent un management autoritaire et une entreprise qui a sacrifié leurs emplois. Plus d’une dizaine ont lancé des démarches aux prud’hommes.
Il y a près de soixante ans, la course à l’espace entre Washington et Moscou battait son plein. Arnaud Saint-Martin, sociologue et député, observe un emballement renouvelé de l’aventure spatiale. Dans son dernier livre, il s’est intéressé à la figure d’Elon Musk.
Après les droits de douane, les États-Unis menacent de surtaxer les revenus des capitaux investis par des groupes ou des investisseurs étrangers. Ce projet vise à tordre le cou à l’impôt mondial adopté sous Biden. Mais il ébranle les marchés mondiaux des capitaux.
Cinq militants de Sud PTT étaient jugés le 12 juin pour des faits de grève remontant à 2014. La justice leur reproche des violences contre une cadre et des dégradations, mais surtout de violation de « domicile professionnel » en envahissant le siège de La Poste.
Le Sénat a rejeté une proposition de loi visant à taxer à 2 % le patrimoine des grandes fortunes. Faire payer davantage d’impôts aux ultrariches est une idée qui fait pourtant consensus, à en croire une étude qui s’appuie sur les cahiers de doléances du grand débat national de 2019.
L’entreprise et deux de ses salariés sont renvoyés devant le tribunal de Nîmes après la mort d’un salarié happé par une machine. L’enquête a révélé de graves dysfonctionnements. Depuis 2014, cinq accidents graves dont trois mortels ont été recensés chez Paprec. Prévue le 12 juin, l’audience a été reportée.
Le ministre des finances dispose d’un patrimoine proche de 21 millions d’euros, record sans précédent sur plus de dix ans avec son collègue de l’industrie Marc Ferracci. « Je suis d’une gauche qui n’aime pas l’impôt », dit-il. Au vu des chiffres, on comprend mieux pourquoi.
Plusieurs dizaines de décisions rendues récemment par la cour d’appel et les prud’hommes confirment que la plateforme de livraison aurait dû faire travailler les livreurs en tant que salariés, et non comme autoentrepreneurs. L’entreprise assure que son modèle actuel est désormais légal.