Le candidat insoumis a présenté samedi 12 mars le financement détaillé de son programme économique. Un exercice qui permet de mettre en lumière l’échec néolibéral, mais aussi d’observer les tensions internes à son projet.
À coups de mécénat culturel et de débauche de personnalités politiques européennes, la firme gazière aux mains du Kremlin s’est solidement enracinée dans l’Hexagone. Très gros pollueur, Gazprom a même approvisionné le ministère de la défense comme le Conseil de l’Europe à Strasbourg.
Dans les Pyrénées, un « Appel pour des forêts vivantes » réunit jusqu’à dimanche différents collectifs pour la défense de la biodiversité forestière. Plusieurs d’entre eux ont opté pour une nouvelle stratégie : l’achat de forêts afin de démontrer sur le terrain qu’une gestion durable est possible.
Le sommet de Versailles était censé marquer le « sursaut de l’Europe » face à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Passée l’émotion des premiers jours, ce sont les mêmes divisions, les mêmes divergences d’intérêt qui ont resurgi.
En quelques jours, l’expression est devenue le mantra de quasiment toutes les personnes candidates à l’élection présidentielle : il faut retrouver notre souveraineté alimentaire, entend-on à droite comme à gauche. Mais cette préoccupation nouvelle ne correspond guère à ce que recouvre cette notion, née dans les cercles paysans altermondialistes.
Depuis que la Russie a envahi l’Ukraine, l’un des plus grands exportateurs au monde de céréales, les prix explosent et les premières pénuries apparaissent. Au Liban, en Tunisie et en Égypte, très consommateurs de pain, la sécurité alimentaire est déjà menacée.
L’économie russe, soumise aux sanctions, va connaître un choc profond. Mais quel sera l’ampleur de l’effondrement ? Et quel sera son impact sur la situation sociale ?
L’évolution économique de la Russie depuis 1991 permet de comprendre la fuite en avant militaire du régime. Plus qu’un conflit entre deux modèles de capitalisme concurrents, la guerre livrée à l’Ukraine répond au besoin de nouvelles ressources, de nouveaux marchés.
Le porte-parole du gouvernement a confirmé la volonté d’Emmanuel Macron de repousser l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans. Le président-candidat souhaite, en cas de deuxième mandat, faire passer cette réforme au pas de charge, au grand dam des syndicats – dont la CFDT – qui s’y opposent.
Le premier jour d’audience du procès visant la plateforme de livraison de repas pour « travail dissimulé », mardi 8 mars, a montré que même des livreurs qu’elle a choisi de faire comparaître pouvaient mettre en lumière leurs étranges relations de travail.
Le vaccin contre le Covid-19 de Sanofi est à présent prévu pour le deuxième trimestre, bien après la bataille, malgré les centaines de millions d’euros d’aides publiques versées sans contreparties. L’exécutif continue pourtant de récompenser l’industrie pharmaceutique.
Les forces russes continuent leurs manœuvres d’encerclement de Kiev, par l’ouest, l’est et le nord-est, mais leurs unités ne gagnent du terrain que très lentement voire sont bloquées. Moscou a proposé d’évacuer des civils vers la Russie, une initiative rejetée par le gouvernement ukrainien. Isoler économiquement la Russie du reste du monde n’est pas si facile.
Du 8 au 16 mars, le tribunal judiciaire de Paris va vérifier si l’application de livraison de repas avait le droit de faire travailler, de 2015 à 2017, les livreurs comme des indépendants. Pour les gendarmes, la plateforme était « l’employeur réel de ces livreurs ». Deliveroo dément avec vigueur.
Illégale, la sous-location de comptes sur Uber Eats ou Deliveroo permet à des moins de 18 ans de travailler. S’ils préfèrent rester dans l’ombre, leur situation révèle leur précarité et les failles d’un système très peu surveillé, et encore moins régulé.
Le grenier à blé ukrainien fournissait une grande partie des marchés agricoles. Depuis une semaine, les cargaisons sont bloquées, les prix flambent et les prochaines mises en culture sont menacées. Des experts craignent un risque de pénuries alimentaires sur la planète.
Les ordonnances réformant à marche forcée le droit du travail dès 2017 visaient à « déverrouiller » les embauches. Objectif globalement atteint, au prix d’une forte remise en cause des protections des salariés. Le bilan officiel, commandé par le gouvernement, est mitigé.