La zone euro est à nouveau en danger. Après la Grèce, l'Irlande, le Portugal mais aussi l'Espagne et l'Italie sont dans la ligne de mire de la spéculation. Un plan d'aide européen pour l'Irlande semble inévitable. Mais le gouvernement irlandais pose ses conditions.
Pour retrouver tous nos articles de dimanche, cliquez sur les titres.1- La droite perd son centreCe remaniement marque la fin de la majorité extra-large voulue par Nicolas Sarkozy. Et aussi la fin de l'ouverture.2- Feu le ministère de l’identité nationaleVoulu par Nicolas Sarkozy dans le sillage de la campagne présidentielle de 2007, le ministère de l'identité nationale est enterré. Mais le ministère de l'immigration survit.3- La fin du «super ministère» de l’écologiePrésenté lors de sa création comme une innovation majeure de la présidence Sarkozy et le socle d'un «new deal» écologique, ce ministère est aujourd'hui affaibli.4- Eric Woerth: enfin la retraiteMaintenu contre vents et marées au gouvernement cet été, puis face à la mobilisation contre les retraites cet automne, le ministre du travail n'aura pas survécu au remaniement.5- Bernard Kouchner, naufrage au Quai d'OrsayLe ministre des affaires étrangères quitte le gouvernement. Une sortie annoncée depuis des semaines au point de flirter avec le ridicule.6- Juppé revient après trois ans de critiques Depuis son départ du ministère de l'écologie en juin 2007, l'ancien premier ministre soufflait le chaud et le froid avec Nicolas Sarkozy.7- Copé l'ambitieux prend la tête de l'UMPJean-François Copé a refusé le portefeuille de l'intérieur. Le patron des députés UMP préfère prendre le parti pour avoir la main sur une machine de guerre.8- Gouvernement: les arrivées, les départs
Le remaniement du gouvernement tente de tourner la page de la crise sociale et des scandales d'Etat. Il ne fera pourtant pas oublier que le pays est dans une situation d'urgence du fait de la politique conduite par Nicolas Sarkozy. Mediapart dresse l'état des lieux de la politique la plus réactionnaire de la Ve République. Analyse.
Emmené par François Pérol, le lobby des grandes banques privées est entré en croisade pour que l'argent collecté grâce au Livret A soit de moins en moins centralisé par la Caisse des dépôts et n'aille plus financer le logement social. Le gouvernement s'apprête à prendre un décret. Enquête sur une privatisation qui ne dit pas son nom.
A Séoul, les chefs d'Etat ont reporté le règlement de leurs désaccords à plus tard. Un cadeau empoisonné pour la présidence française du G-20. Cette «séquence internationale» doit aider Nicolas Sarkozy à «prendre de la hauteur» et faire oublier la bataille des retraites. Ces deux dossiers suivent pourtant une même logique.
Le plan de sauvegarde de la Grèce et l'adoption d'un fonds d'aide européen au printemps n'ont rien résolu. L'Irlande s'effondre, le Portugal est sous la pression des marchés et la Grèce ne peut maîtriser son déficit budgétaire. L'Union européenne, qui n'a toujours pas compris le danger, est à nouveau aux abonnés absents.
La crise économique actuelle consacre un tournant géopolitique: les grands pays industrialisés peinent alors que les grands émergents de l'ancien tiers-monde connaissent des taux de croissance insolents. Pour David Harvey, géographe et théoricien marxiste, cette nouvelle cartographie des flux de capitaux est source d'instabilités politiques et sociales.
Au G-20 de Corée du Sud, les désaccords s'annoncent légion. Qu'attendre de ce nouveau sommet, le cinquième en deux ans, censé s'attaquer aux déséquilibres financiers? Dans un entretien à Mediapart, Pascal Canfin, eurodéputé Europe Ecologie, décortique les «doubles discours» de Nicolas Sarkozy en matière de régulation financière, et décrit les contours d'un G-20 écolo.
Le G-20 sud-coréen, qui s'ouvre jeudi 11 novembre, avance en terrain miné. A peu près tous les sujets à l'agenda font l'objet de désaccords. Passage en revue des dossiers qui coincent, mais aussi de ceux laissés discrètement sous le tapis. Avec une question de fond: est-ce le début de la fin des G-20 ?
A la veille du G20 de Séoul, le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a proposé de réintroduire l'or dans une équation monétaire internationale dominée par le désordre et la «guerre des monnaies». Tout le contraire d'un coup de tête, alors même que les marchés plébiscitent le métal jaune.
Le Conseil constitutionnel valide la réforme des retraites. Rien n'interdit plus sa promulgation. Mais le gouvernement va devoir l'amputer des articles sur la médecine du travail, jugés «inconstitutionnels».
Une nouvelle journée (la dernière sans doute) contre la réforme des retraites aura lieu le 23 novembre. Cette fois, pas d'appel formel à la grève ni aux manifestations. Mais un mot d'ordre fourre-tout, qui permet de sauver les apparences de l'unité.
Les défenseurs de Jean-Louis Borloo s'activent pour obtenir sa nomination à Matignon, qui marquerait un tournant social pour le quinquennat. Social? Le secrétaire général de la CFDT en doute, comme ceux qui ont approché Jean-Louis Borloo lorsqu'il était avocat d'affaires.
La mobilisation s'essouffle. Les syndicats ne masquent plus leurs divisions. Mais la détermination des manifestants, même moins nombreux, reste intacte.
Très attendu, le rapport du groupe consultatif de haut niveau des Nations unies sur le financement du climat préconise de donner un prix au carbone, taxer le transport aérien et maritime international, développer les marchés du carbone, supprimer les subventions aux hydrocarbures, instaurer une taxe sur les transactions financières.
Soixante-seize journalistes du Monde ont adressé une lettre de défiance au directeur du journal après l'éditorial, publié au lendemain de la vente du groupe, dans lequel il opposait aux errements de ses prédécesseurs sa «gestion assainie (de l'entreprise) sans renoncer à ses ambitions éditoriales». Par ailleurs, Alain Minc devrait entrer au conseil d'administration de Prisa, invité surprise de la recapitalisation.