Chaque week-end, retrouvez notre sélection d’articles lus par Christine Pâris et Jeremy Zylberberg tout au long de la semaine. Écoutez Mediapart, écoutez l’indépendance.
La carte des résultats électoraux du premier tour donne des résultats très différenciés d’une région à l’autre, mais aussi entre campagnes et grandes agglomérations. Faut-il y voir des particularités dans les votes ruraux et périurbains ? Entretien avec le sociologue Benoît Coquard.
Lors du premier tour de l’élection présidentielle, les militaires ont voté environ 20 points de plus pour l’extrême droite que la moyenne des Français, indique l’analyse de résultats électoraux dans des communes de garnison.
Après les révélations de Mediapart sur l’ouverture d’une enquête judiciaire visant le chanteur Marc Gulbenkian, cette figure de la scène rock française a annoncé sur les réseaux sociaux reporter les concerts du groupe afin de « prouver sereinement [son] innocence devant la justice ».
Antisocial, anti-écolo, anti-LGBTI+… Le bilan des votes du Rassemblement national au Parlement européen diffère en de nombreux points des promesses de campagne de Marine Le Pen. Mediapart a décortiqué dix incohérences.
Dans de nombreuses démocraties, les forces de transformation sociale et écologique s’interrogent sur leur avenir. Elles sont confrontées à des défis semblables : la prise en tenaille par les identitaires et les néolibéraux, le difficile dosage entre crédibilité et radicalité du projet, et des ancrages abîmés dans la société.
Devenue le centre de gravité à gauche, l’Union populaire avance ses pions pour construire une majorité avec les écologistes, les communistes et l’extrême gauche à l’Assemblée nationale, « sans volonté d’hégémonie ». De quoi éviter de réitérer la déception de 2017 ?
« Si Marine passe et me demande de chanter “la Marseillaise” à chaque début de cours... », s’alarme une enseignante décidée à voter contre elle au second tour. Mais chez les professeurs de gauche, après cinq ans de rapports dégradés avec Jean-Michel Blanquer, ce « vote barrage » n’est plus une évidence du tout.
Cette première semaine d’entre-deux-tours, « À l’air libre » a consacré plusieurs émissions à révéler les fondamentaux du Rassemblement national : une entreprise de destruction systématique des libertés.
Marine Le Pen n’hésite pas à changer d’idée, de programme, et à se contredire. Face à la menace de voir l’extrême droite arriver au pouvoir, Mediapart et « La Revue dessinée » ont décidé, exceptionnellement, de permettre la lecture de quelques pages de l’album « Aux portes du palais », tirées du chapitre « D’incompétences en incohérences ».
Qualifiée pour le second tour, la candidate d’extrême droite, qui a beaucoup travaillé à lisser son image pour masquer la brutalité de son programme, doit désormais convaincre qu’elle est prête à gouverner. Une marche encore bien haute pour celle qui apparaît plus isolée que jamais.
Chaque jour, l’actualité de la campagne présidentielle 2022 passe sous les regards et les crayons affûtés de notre équipe de dessinateurs et dessinatrices. Aujourd’hui : Sié.
Pendant la crise sanitaire, la candidate du RN a beaucoup varié, surfant sur les mouvements d’opinion et les vagues épidémiques. Elle a laissé ses adversaires à l’extrême droite s’égarer sur la chloroquine, le masque, contre le passe sanitaire, sans jamais prendre, elle, aucun risque politique.
À Paris, le syndicat étudiant La Cocarde, proche du Rassemblement national, a revendiqué le déblocage d’un bâtiment de Sciences Po en compagnie de membres de l’UNI et de Génération Zemmour. L’occupation de la Sorbonne a également fait face à une attaque dans la nuit.
Contesté pour la faiblesse de son bilan sur le climat, Emmanuel Macron a choisi le sujet controversé des éoliennes pour parler d’environnement, jeudi 14 avril. Un discours d’entrepreneur qui mouille la chemise pour ses employés, où l’écologie est réduite à une aubaine économique et à la promesse d’embauches à venir.
Dans la préfecture de la Somme, le candidat de La France insoumise est arrivé devant Emmanuel Macron au premier tour, au contraire de 2017. Dans cette ville marquée par la désindustrialisation, ses électeurs hésitent : feront-ils barrage à l’extrême droite avec un bulletin Macron ou préféreront-ils simplement ne pas y aller ? Reportage vidéo.