Interrogée par Mediapart dès 2024 sur les violences commises sur une chaîne de streaming, la ministre déléguée au numérique n’avait pas répondu. Après le décès survenu en direct, elle dénonce « une horreur absolue ». L’enquête ouverte par la justice en décembre n’a pas non plus empêché les livestreams de continuer.
Placés en détention après l’expulsion d’un campement de fortune dans le XVIIIe arrondissement à Paris, deux jeunes hommes afghans ont porté plainte : ils racontent avoir été tabassés et humiliés par des officiers de police. Une enquête a été confiée à l’IGPN.
Saisie par les avocats de la juge Hélène Gerhards, qui dénoncent une enquête partiale et illégale, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a battu en brèche la totalité des arguments de la défense. Elle retrace dans un arrêt consulté par Mediapart les derniers développements d’une affaire explosive.
« Star » d’une chaîne de streaming sur la plateforme Kick, Raphaël Graven, connu sous le pseudo « Jean Pormanove », est mort dans son sommeil, lors d’un tournage diffusé en direct. Il était la cible d’humiliations et de sévices de la part de ses partenaires streamers, avait révélé Mediapart l’an dernier. Une enquête est en cours, selon le parquet.
Depuis 2024, les institutions locales ayant initié des dispositifs de prise de congés en cas de règles douloureuses reçoivent des demandes d’annulation de la part des préfectures, au motif de l’absence de base législative. Si certaines expérimentations sont à l’arrêt, plusieurs communes résistent.
À 47 ans, Vanille touche le RSA depuis une quinzaine d’années. Elle n’a plus de logement et met toute son énergie à obtenir l’allocation adulte handicapé. Atteinte d’une fibromyalgie, la quadragénaire n’est pas en capacité de travailler.
Pour la première fois depuis plus de cent ans, le public peut se baigner dans la Seine cet été : un « héritage » des Jeux olympiques 2024. Après de gros travaux de dépollution, la « nage urbaine » reste toutefois freinée par le trafic fluvial.
Plusieurs mairies du Nord ont interdit ces derniers mois le protoxyde d’azote, un gaz détourné en substance psychoactive dont le succès a explosé depuis cinq ans. Sans texte national, les arrêtés municipaux se multiplient en France mais restent imparfaits.
L’olivier avait été planté en 2011 à Épinay-sur-Seine, cinq ans après la mort de ce jeune homme de confession juive, séquestré et torturé. Emmanuel Macron a dénoncé « un acte de haine ».
La piscine peut être un lieu de mixité sociale. Mais elle est aussi un symbole du luxe. Résultat, en France, 15 % des bassins à usage collectif ne sont pas publics mais privés, comme dans les hôtels, tandis que le pays compte une piscine de jardin pour 19 habitants.
Reconnu coupable de détention d’images pédopornographiques en 2017, un prêtre avait été promu par le diocèse d’Angers en juillet. Mgr Emmanuel Delmas annonce à Mediapart qu’il renonce finalement à ce choix, soucieux de ne pas alimenter le « trouble des fidèles ».
Cette année encore, les étudiants ont subi une augmentation de leurs dépenses, notamment des loyers ou des frais d’inscription. Le tout sans augmentation des bourses, contrairement aux promesses du gouvernement, dénonce l’Unef dans une étude publiée le 14 août.
Le projet d’accord signé en juillet a été enterré par les indépendantistes du FLNKS, qui critiquent sa « logique de recolonisation ». Manuel Valls, qui se rend en Nouvelle-Calédonie le 18 août, maintient son intention de mettre en œuvre ce texte et de conserver son calendrier.
Comme Patrick Balkany, Alain Carignon ne lâche jamais. Condamné et incarcéré dans les années 1990, l’ex-ministre RPR se lance dans une nouvelle campagne pour tenter de reprendre la ville de Grenoble.
Depuis le 26 juin, un ancien entraîneur d’athlétisme du Stade marseillais université club (Smuc) est mis en examen et placé en détention provisoire. Il est accusé de viol et d’agression sexuelle sur mineur de 15 ans.
La librairie parisienne Violette and Co, institution lesbienne, féministe et LGBT, a vu sa devanture attaquée à l’acide, avant une vague de cyberharcèlement et d’intimidations. Une mécanique de haine attisée sur X et amplifiée par les médias de Vincent Bolloré.