En pleine campagne des législatives, le ministre de l’intérieur veut interdire le groupuscule néofasciste parisien, qui multiplie les attaques racistes et entretient des liens anciens avec le Rassemblement national. Une annonce opportuniste qui tranche avec ses silences passés sur les violences de l’extrême droite.
Une vingtaine de militants d’extrême droite montpelliérains accumulent les actes d’intimidation et les agressions violentes. Le 1er juin, ils s’en sont pris à une jeune femme trans avant de passer à tabac un syndicaliste. Une tension montée crescendo depuis plusieurs mois.
Huit militants écologistes comparaissaient mardi 18 juin devant le tribunal correctionnel de Lyon pour une action menée en mars sur le site d’Arkema. Des peines de trois à six mois de prison avec sursis ont été requises.
Depuis la cité Pablo-Picasso de Nanterre, les élections ressemblent à un horizon lointain et flou, au regard des difficultés quotidiennes. Ce sont pourtant ses habitants que la candidate du Nouveau Front populaire, Sabrina Sebaihi, voudrait convaincre d’aller voter.
Une cinquantaine de militants d’extrême droite ont effectué une descente, vendredi 14 juin, après une manifestation contre le RN. Ce n’est pas la première fois que ces démonstrations de force ciblent des militants de gauche ou des lieux culturels et politiques de la capitale des Gaules.
Trois anciens responsables du Front national, dont le maire d’Hénin-Beaumont, Steeve Briois, étaient jugés mardi à Nanterre pour complicité de provocation à la discrimination dans un « guide de l’élu » publié avant les municipales de 2014. Le parquet a requis jusqu’à six mois de prison avec sursis.
Administrateur des Jeux de Paris 2024, l’ancien ministre chiraquien Guy Drut a apporté son soutien à l’extrême droite pour les prochaines législatives, et dit craindre une « menace fasciste de gauche ».
Un tournoi de MMA clandestin s’est déroulé samedi 15 juin dans la Meuse, rassemblant des centaines de militants d’extrême droite venus de plusieurs pays d’Europe. Dépêchés sur les lieux, les gendarmes n’ont pas empêché la tenue du rassemblement.
Marquée par le déclenchement de la guerre au Proche-Orient, l’année universitaire a vu le nombre de signalements augmenter. Plusieurs directions pointent une difficulté à qualifier un acte d’« antisémite » et un manque d’informations « sur l’issue de la procédure pénale ».
Dans ses réquisitions, qualifiées « d’indignes » par des parties civiles, le parquet général a aussi revu à la baisse les peines réclamées contre l’ancien ministre Renaud Donnedieu de Vabres et Thierry Gaubert, l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy.
L’Aïd el-Kebir tombe au même moment que la poussée électorale du RN. Reportage avec une famille en Moselle, où la panique n’a pas encore gagné les rangs, mais où l’on sait pouvoir faire partie des premières cibles du parti d’extrême droite.
Plutôt le Rassemblement national que le Front populaire : telle est la musique sous-jacente de l’attaque calomnieuse d’Emmanuel Macron et de ses soutiens contre l’union des gauches et des écologistes, une union qualifiée d’indécente et accusée d’antisémitisme.
Un technicien de la police scientifique dénonce le harcèlement homophobe qu’il a subi dans son commissariat de Lagny-sur-Marne. Son chef de service est pointé du doigt pour avoir géré les alertes tardivement. Une enquête administrative est ouverte.
L’attaquant de l’équipe de France de football a brisé le silence du monde sportif en appelant à barrer la route au RN. Auprès de Mediapart, le chef de mission de la délégation française aux Jeux paralympiques de Paris 2024, Michaël Jeremiasz, invite à le soutenir. Le capitaine des Bleus, Kylian Mbappé, lui a emboîté le pas, affirmant dimanche soir « partager les mêmes valeurs que Marcus ».
La France insoumise avait tenté d’imposer son député sortant, condamné en 2022 pour violences conjugales, contre l’avis de tous ses partenaires du Nouveau Front populaire. Le Nordiste a finalement retiré sa candidature dimanche 16 juin.
Plongée dans la machine à désinformer du Kremlin, qui diffuse ces messages visant, selon les services secrets français, « à amplifier les dissensions et les fractures internes à la société française » et à influencer dans un sens qui lui soit favorable la vie politique française.