Des milliers de personnes ont manifesté samedi 1er juin à Paris dans un même cortège pour saluer la mémoire du militant antifasciste Clément Méric, tué par l’extrême droite, et soutenir les peuples palestinien et kanak.
Notre partenaire Mediacités a mis la main sur une note confidentielle qui interdit aux patients hospitalisés contre leur gré en psychiatrie de sortir de l’hôpital la semaine prochaine, pendant le passage de la flamme olympique en Loire-Atlantique.
Après plus de 1 500 plaintes et huit ans d’instruction, les victimes de la chaîne de centres dentaires low cost craignent que les graves mutilations qu’elles ont subies ne fassent pas l’objet d’un procès, et que leurs responsables restent impunis.
Le parquet de Paris a requis le renvoi devant la cour d’assises des vingt-trois membres ou clients de l’officine qui organisait agressions et meurtres. Où l’on découvre que pour certains patrons, l’expression « éliminer la concurrence » doit s’entendre au pied de la lettre.
L’ancien haut fonctionnaire sarkozyste a effectué de très bonnes affaires auprès d’entreprises du bâtiment auxquelles il rendait des services. Le promoteur Antonio De Sousa, proche de nombreux élus d’Île-de-France, en faisait partie.
Inquiets d’une forme d’indifférence à l’antisémitisme, bouleversés par le 7 octobre et ses conséquences, des juifs et juives qui se revendiquent de gauche oscillent entre besoin d’affirmation et repli, racontent leurs déceptions et les tiraillements intimes qu’ils ressentent depuis huit mois.
De plus en plus de rédactions interdisent aux journalistes de porter un voile ou un foulard, et la commission de la carte de presse exige désormais des photos d’identité sans aucun signe religieux. Plusieurs associations dénoncent « des discriminations inacceptables ».
Le président du Conseil constitutionnel s’est indigné de la programmation d’un colloque, organisé par des avocats parisiens, qu’il juge trop critique envers son institution. Il a demandé au bâtonnier de Paris que le conseil de l’ordre soit saisi. L’événement a quand même eu lieu.
L’examen du texte dans l’hémicycle donne déjà lieu à des passes d’armes et des surprises. Mercredi, cinq députés Renaissance ont voté pour un amendement de la droite, contre l’avis du gouvernement, instaurant une « loi de programmation pour les soins palliatifs ». L’un d’eux explique son choix.
Deux hommes ont été incarcérés mercredi pour des actes qui n’ont entraîné aucune blessure ni dégât matériel chiffré. Pour justifier la sévérité des peines, le tribunal correctionnel de Nouméa a invoqué les « circonstances » insurrectionnelles.
En privilégiant l’usage de la force au compromis politique, en évoquant l’idée de soumettre au référendum national la question du dégel du corps électoral, et en niant les racines du problème, le chef de l’État renoue avec les démons de la République.
Mercredi 15 mai, dans le quartier de Tuband à Nouméa, un élu loyaliste, Philippe Blaise, a été aperçu au milieu d’une milice armée de battes de baseball, de barres de fer et d’un couteau. Le vice-président de la Province Sud, membre des Républicains calédoniens, les appelle « mes mecs ».
Plusieurs témoignages recueillis par Mediapart font part de l’absence de contrôle des policiers sur des citoyens d’origine européenne armés, voire de « deals » passés entre eux.
Les « sages » ont estimé que l’exclusion des personnes en situation irrégulière du bénéfice de l’aide juridictionnelle créait une rupture d’égalité et était ainsi contraire à la Constitution.
Le tribunal judiciaire de Marseille a condamné le sénateur Reconquête et conseiller municipal de la cité phocéenne à six mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité. Une condamnation qui vient sanctionner l’embauche de son fils au sein des services municipaux.
Au terme de six mois de travaux, les députés Thomas Rudigoz (Renaissance) et Roger Vicot (PS) refusent de faire le lien entre l’augmentation du nombre de tirs policiers sur des véhicules lors de « refus d’obtempérer », réels ou supposés, et l’assouplissement du cadre légal voté en 2017.