Le terme d’« ultradroite » s’est imposé dans les médias pour désigner les groupes plus radicaux que le RN. Mais il ne prend pas en compte la porosité importante entre groupuscules et partis d’extrême droite, et présume à tort que ceux-ci n’usent pas de la violence.
L’action planifiée par l’extrême droite a été arrêtée par les CRS. Le coordinateur opérationnel sur le terrain, le néonazi Léo Rivière-Prost, alias « Gros Lardon », s’était déjà fait remarquer pour ses négligences dans de précédentes exactions.
En octobre dernier, un ressortissant ouzbek a été expulsé au prétexte qu’il représentait une menace pour l’État. La Cour européenne des droits de l’homme avait pourtant rendu un arrêt interdisant son renvoi vers son pays d’origine, étant donné les risques qu’il y encourait.
Sabrina Kassa, journaliste en charge du Club, était l’invitée d’« Abonnez-vous », l’émission Twitch de Mediapart. Elle raconte le travail minutieux de sélection, de modération et d’éditorialisation des billets de blogs des abonné·es.
Lundi 27 novembre, Sébastien Bourdon était l’invité de « Abonnez-vous ». Journaliste indépendant et collaborateur régulier de Mediapart, il travaille notamment avec le pôle Enquête sur l’extrême droite et les violences policières.
Depuis plusieurs mois, l’établissement pénitentiaire ne compte plus aucun médecin dans son unité sanitaire, révèle notre partenaire Rue89 Lyon. Une situation inédite d’autant plus alarmante que la maison d’arrêt fait face à une surpopulation record.
Rejugé pour avoir explosé le plafond légal de sa campagne présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy n’a pas été accablé par le parquet général, qui a requis jeudi contre lui une peine d’un an de prison avec sursis.
Dans un avis, la Commission nationale consultative des droits de l’homme s’alarme de la dégradation de la situation des défenseurs des droits humains, notamment en France, où ils sont la cible d’une répression prenant de multiples formes, du « harcèlement judiciaire » à « la criminalisation » ou « la stigmatisation ».
Des promesses non tenues, des associations écartées, des subventions accordées en toute opacité… Dans un rapport publié ce jeudi, la CNCDH, instance indépendante, dresse un bilan sévère du dernier plan de lutte contre les LGBTphobies.
Touché par un tir de LBD en pleine poitrine, dans la nuit du 1er au 2 juillet, cet homme de 27 ans est mort d’une crise cardiaque. Les images des caméras de surveillance, d’une riveraine et de la police, récupérées par Mediapart, permettent de reconstituer le face-à-face entre son scooter et la colonne du Raid.
Le préfet de la Vienne demandait le remboursement d’une subvention versée par la ville à l’association Alternatiba, accusée d’avoir enfreint son contrat d’engagement républicain en organisant un « atelier de désobéissance civile ». Le juge administratif a rejeté sa requête.
Le Parquet national financier a requis dix mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende contre l’actuel ministre du travail d’Emmanuel Macron, suspecté d’avoir truqué un marché au profit du groupe Saur en 2009.
La juridiction administrative suprême examinait mercredi un recours contre l’utilisation du logiciel de vidéosurveillance algorithmique par la ville de Moirans dans l’Isère. Celui-ci risque d’être rejeté pour une question de procédure.
La pauvreté n’a jamais été aussi prégnante en France. Mais le sujet peine à émerger dans le débat public. Pour en parler, Mediapart a réuni Ian Brossat, sénateur et élu communiste à la mairie de Paris et Nadia Hai, ancienne ministre de la ville et actuelle députée Renaissance.
Le ministre de la justice relaxé par un tribunal d’exception composé majoritairement de politiques ; le ministre du travail en procès tout en restant en fonctions ; l’ex-ministre du budget fraudeur fiscal qui veut revenir en politique : le mouvement de délitement du rapport que la démocratie française entretient avec l’éthique publique s’accélère.
Le garde des Sceaux a matériellement commis le délit de prise illégale d’intérêts, mais en l’absence d’élément intentionnel, l’infraction n’est pas constituée, a décidé la Cour de justice de la République. Côté majorité, certains considèrent que cette décision marque la reprise en main du politique sur le « pouvoir des juges ».