Les deux militants de la CGT du Nord ont passé sept heures en garde à vue pour « apologie du terrorisme » et « incitation à la haine ». L’organisation dénonce une « criminalisation de l’action syndicale » et contre-attaque avec deux plaintes.
Une ancienne présidente de la cour d’assises de Bastia est poursuivie disciplinairement, après une inspection lancée à l’initiative du garde des Sceaux. Elle dénonce une vengeance du ministre. Mediapart révèle les propos sexistes et d’une rare virulence tenus à son encontre devant la police en 2017.
Après onze jours d’audience, les sept militants de « l’ultragauche » jugés jusqu’au 27 octobre pour « association de malfaiteurs terroriste » ont dû s’expliquer sur certaines armes retrouvées ou parties d’Airsoft jouées. Des « activités ludiques » pour eux. Des « entraînements paramilitaires » pour le parquet.
À la suite de la publication, le 19 octobre, d’un article titré « Ubérisation de la santé : la plateforme Mediflash visée par une enquête », nous avons reçu un droit de réponse de la société Mediflash.
« On peut dire, oui, elle m’a trompé », déclare aux juges l’ancien président, mis en examen dans l’affaire de la fausse rétractation de Ziad Takieddine. Mediapart raconte comment il en est venu à accabler devant les juges une communicante proche de sa femme.
Les obsèques de ce professeur tué par un ancien élève radicalisé à Arras ont permis de dresser le portrait d’un homme sensible, passionné par son métier et les livres. Dehors, une foule désemparée par les événements a assisté à l’hommage.
Les dernières annonces de Gérald Darmanin au lendemain de l’attentat d’Arras, visant à compliquer le séjour des étrangers considérés comme « dangereux », inquiètent de nombreuses personnes détentrices d’un titre de séjour, pourtant « sans problème ». Plusieurs d’entre elles racontent ce climat anxiogène.
Une nouvelle enquête du Parquet national financier se penche sur l’organisation de la cérémonie d’ouverture. Des perquisitions ont eu lieu mercredi. En décembre 2022, Mediapart avait mis en lumière la situation de conflit d’intérêts de Thierry Reboul, directeur exécutif des cérémonies.
Maintien de l’ordre, contrôles d’identité, traitement des violences policières : dans un nouvel avis, publié près de trois ans après le précédent, la Commission nationale consultative des droits de l’homme appelle les autorités à « se saisir enfin pleinement du problème ».
Il aura fallu une semaine au camp pro-palestinien pour déboucher sur un appel unitaire à manifester jeudi soir – malgré une interdiction finalement suspendue – et dimanche. Une mobilisation tardive, compliquée par l’offensive tous azimuts de Gérald Darmanin.
Selon les informations de la cellule investigation de Radio France, quatre salariés du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, basés à Paris, ne travailleraient pas sur des dossiers régionaux.
L’entreprise, qui met en relation des Ehpad avec des aides-soignantes au statut d’auto-entrepreneuse, est ciblée par l’inspection du travail. Alors qu’elle a reçu plus de 450 000 euros d’argent public, elle est soupçonnée de « travail dissimulé ». Et d’avoir évité de payer des millions d’euros de cotisations.
Face aux protestations d’innocence des onze prévenus, anciens eurodéputés ou cadres du MoDem, des interrogations demeurent sur l’utilisation qui a été faite par le parti centriste de plusieurs contrats d’assistants parlementaires entre 2005 et 2017.
Au-delà des signalements très médiatiques adressés par Gérald Darmanin, la justice est confrontée aux propos de parfaits inconnus, d’une gravité variable. Auparavant rares, les poursuites connaissent des pics après chaque attentat depuis une réforme de 2014.
Assignée à résidence, la militante palestinienne et son ami Pierre Stambul, de l’Union juive française pour la paix, dénoncent la décision du ministère de l’intérieur.
Sans suspendre le télégramme de Gérald Darmanin, mais en regrettant sa « rédaction approximative », le Conseil d’État rappelle qu’il revient aux préfets (et pas au ministre) de se prononcer sur chaque manifestation déposée, en fonction des risques de trouble à l’ordre public et du contexte local.