Le président de la République devrait annoncer, lundi à Marseille (Bouches-du-Rhône), les contours de « Quartiers 2030 », son plan pour les banlieues et les quartiers prioritaires. Sur le terrain, élus et associatifs peinent à y croire, échaudés par six ans de rendez-vous manqués et de revirements du chef de l’État.
La commission des lois de l’Assemblée nationale a voté le projet de loi d’orientation de la justice 2023-2027 qui prévoit, notamment, d’autoriser l’activation à distance de tout appareil connecté, téléphone, tablette, téléviseur ou assistant vocal, afin de pouvoir le géolocaliser et enclencher son micro ou sa caméra.
Le célèbre artiste plasticien, déjà visé par une plainte pour « viols sur mineur » déposée en 2019 par un sculpteur pour des faits remontant aux années 1980, a été dénoncé par deux frères originaires de la Nièvre. Mediapart avait recueilli plusieurs récits similaires.
Dans ce quartier populaire de la métropole toulousaine, les habitants du Mirail résistent au projet de rénovation urbaine qui prévoit de démolir près de 1 000 logements. Ils sont soutenus par un collectif d’architectes et le député LFI François Piquemal.
Le vice-président du parti d’Éric Zemmour, transfuge de LR, était visé depuis janvier 2022 par une enquête préliminaire du parquet de Blois ouverte à la suite de nos révélations sur le fonctionnement de ses micropartis, financés par des hommes d’affaires auxquels il a rendu des services.
La dissolution du mouvement écologiste était devenue une revendication du syndicat agricole. La FNSEA pointe désormais la participation de la Confédération paysanne aux actions des « SLT ».
Le tribunal administratif de Paris a annulé ce vendredi l’agrément qui permet à l’association Anticor d’aller en justice. Un mauvais coup porté à la démocratie et aux libertés.
L’Institut hospitalo-universitaire de Marseille n’en a jamais fait mention jusqu’ici : dans le cadre de son essai sauvage sur l’hydroxychloroquine, il a exposé des femmes enceintes à ce médicament inutile en prévention du Covid. Or, depuis 2019 au moins, il existe des alertes sur la toxicité de cette molécule pour l’enfant à naître. Informée de cette étude, l’Agence du médicament a fermé les yeux.
En 2017, Aymen I. est interpellé par la BAC du XVIIIe arrondissement de Paris pour détention de cocaïne. Condamné, il est expulsé en Égypte à sa sortie de prison. Mais toute l’affaire reposait sur un « faux en écriture publique ». Ce jeudi, la Cour de révision a déclaré sa demande recevable.
Pour contraindre la préfecture d’Île-de-France à fournir un hébergement à des familles sans domicile, un avocat spécialisé saisit la justice à tour de bras, avec nombre de succès ces derniers mois. Les autorités contestent alors devant le Conseil d’État. Reportage aux côtés d’une mère d’enfants de 5 et 15 ans.
Procureur pendant l’affaire Cahuzac, voix judiciaire de la résilience française après les attentats de 2015, incarnation de l’indépendance de la justice face à Éric Dupond-Moretti, le procureur général de la Cour de cassation, François Molins, s’apprête à partir à la retraite après 46 ans dans la magistrature. Il s’est longuement confié à Mediapart.
Au cours du procès des quatre néonazis accusés d’avoir préparé des attaques en France, un commissaire du renseignement intérieur a brossé mercredi un « état de la menace d’ultradroite », rappelant que depuis 2017, dix attentats avaient été déjoués.
La cour d’assises s’est penchée mercredi sur la personnalité de « Panzer », un jeune homme sous l’emprise de son géniteur, lieutenant-colonel de l’armée de l’air. Un schéma récurrent dans les dossiers d’ultradroite.
La Cour de cassation a rejeté, mercredi, le pourvoi formé par Sand Van Roy. L’actrice, qui accuse le cinéaste Luc Besson de viols, contestait le non-lieu rendu en faveur du cinéaste. Elle annonce saisir la Cour européenne des droits de l'homme.
En amont de la mobilisation organisée le week-end dernier, le ministère de l’intérieur a pris des décisions visant 107 militants étrangers. Parmi eux se trouvait un Français, présenté à tort comme un Italien. La police l’a reconduit de l’autre côté de la frontière au même titre que ses camarades.
Luc Di Gallo a été agressé le 2 juin par quatre individus dans un parc de la ville et traité de « sale pédé » après avoir été ciblé par le biais de l’application de rencontre gay Grindr. L’élu a déposé plainte mais le parquet ne retient pas le caractère homophobe à ce stade.