Mardi 16 mai, le groupuscule d’extrême droite Les natifs est venu manifester devant un établissement du XVIe arrondissement de Paris où sont hébergés de jeunes étrangers. Mediapart est allé à la rencontre de ces exilés et des bénévoles qui les encadrent, qui déplorent un climat de « haine ».
Suite aux révélations de Mediapart, le tribunal administratif de Lille a déclaré illégaux les fichiers clandestins de manifestants gardés à vue qui ont été créés par plusieurs parquets en marge des manifs contre la réforme des retraites.
Des chercheurs ont mis en évidence la surreprésentation des patients avec des antécédents psychiatriques parmi les morts du Covid entre février 2020 et août 2021. Les données hospitalières qu’ils ont exploitées révèlent aussi que ces malades ont eu moins de chances d’être réanimés.
Alors que le ministre Pap Ndiaye vient de signer un accord avec l’enseignement catholique, non contraignant, pour espérer résorber la sous-représentation des classes populaires dans les écoles privées, le sociologue Marco Oberti analyse pour Mediapart les dynamiques de ségrégation sociale dans l’Éducation nationale.
Dans leurs plaidoiries, les avocats de la plaignante et ceux du prévenu ont exposé leurs lectures irréconciliables de ce qui s’est produit il y a quinze ans : un viol ou le point de départ d’une machination. Le tribunal correctionnel de Genève doit trancher la semaine prochaine.
L’élu LFI du Val-d’Oise a bénéficié jusqu’en janvier 2023 d’un logement social, qu’il aurait sous-loué à sa sœur. Il est aussi visé par une enquête pour des soupçons de « fraude fiscale », notamment.
Un préfet et un sous-préfet aux abonnés absents, des gendarmes se disant impuissants, des ministres aux fraises. Auditionné mercredi au Sénat, Yannick Morez, qui a démissionné sous la pression de l’extrême droite, a livré par le menu tout ce qu'il a vécu.
Dans un courrier adressé à Mediapart, le préfet des Côtes-d’Armor réagit aux critiques formulées par Laure-Line Inderbitzin, adjointe au maire de Callac, lors d’une soirée organisée par Mediapart contre le racisme et la haine ordinaire, le 10 mai dernier.
L’enjeu n’est pas de droite ni de gauche. Il est radicalement démocratique. Après la condamnation en appel de Nicolas Sarkozy pour corruption, les mondes politique et médiatique français vont-ils prendre à bras-le-corps la question de la lutte contre la délinquance en col blanc comme un enjeu politique transpartisan majeur ? Il y a des raisons d’en douter.
Huit personnes proches de l’ultradroite ont été condamnées mardi à de la prison ferme pour des faits de violences aggravées à caractère raciste et outrage sexiste commis une nuit de juin, dans un quartier populaire du centre de Bordeaux.
Pour la première fois dans l’histoire de la République, un ancien chef de l’État a été reconnu coupable en appel dans une affaire de corruption. Nicolas Sarkozy a été condamné, mercredi 17 mai, par la cour d’appel de Paris, à trois ans de prison, dont un ferme sous bracelet électronique à domicile.
Le ministère public genevois a requis trois ans de prison pour viol, dont dix-huit mois ferme, contre l’islamologue. « Brigitte » est longuement revenue sur cette nuit à l’hôtel où elle a eu « peur de mourir » sous les coups.
Marlène Schiappa, cabinet ministériel, équipes administratives, journalistes, surcharge de travail… Auditionné par la commission d’enquête sénatoriale sur le fonds Marianne, le patron des services ayant géré l’opération a distribué les responsabilités, sans jamais endosser la sienne.
Partout en France, les centres associatifs LGBTQI+ sont visés par des actes de vandalisme, souvent à répétition. À Saint-Denis de La Réunion, les locaux ont même été incendiés. Les militants peinent parfois à faire reconnaître le caractère LGBTphobe de ces attaques.
Une plainte pour « corruption et trafic d’influence » a été déposée par plusieurs élus d’une commune de l’Hérault. Ils soupçonnent le maire d’avoir favorisé le groupe Nicollin, géant de la gestion des déchets, dans l’attribution d’un marché public.
Le 19 avril était publié le décret autorisant les forces de l’ordre à déployer des drones équipés de caméras. Depuis, ceux-ci sont utilisés pour surveiller des manifestations, des rodéos urbains, l’arrivée de migrants à la frontière franco-italienne ou les délinquants d’un quartier de Nice. Le Conseil d’État examine un référé demandant sa suspension.