Dans les années 2010, le mouvement afroféministe, destiné aux femmes noires, a connu en France un certain engouement. Il a même réussi à imposer certaines notions dans les débats militants, mais il peine à se constituer comme un courant à part entière.
Dix-neuf collaborateurs en cinq ans, des accusations de harcèlement et des dépenses personnelles facturées à l’Assemblée : le mandat de la députée du sud de Marseille, candidate à sa réélection, n’a pas été sans accrocs. Notre partenaire Marsactu a mené l’enquête.
Une quinzaine de départements français sont touchés par la sécheresse, dix ont déjà dépassé le seuil d’alerte. On en parle avec Simon Mittelberger, climatologue à Météo-France, Cécile Marchand d’Alternatiba et Les Amis de la Terre, et Julien Le Guet, du collectif Bassines non merci.
Le nouveau directeur de cabinet d’Élisabeth Borne, Aurélien Rousseau, a été directement choisi par Emmanuel Macron. Sa réputation d’homme de dialogue, attentif aux inégalités, lui vaut de nombreux soutiens dans le monde politique. D’autres pointent sa responsabilité dans les fermetures de lits d’hôpitaux en Île-de-France ou dans le scandale du plomb sur le chantier de Notre-Dame.
Après avoir reçu des salves de contraventions en 2020 et 2021, de jeunes Parisiens issus de quartiers populaires cumulent des milliers d’euros de dettes. La Ligue des droits de l’homme dénonce un « harcèlement policier » à connotation discriminatoire, ciblé sur quelques rues. Elle a saisi le Défenseur des droits.
Samedi 14 mai, une soixantaine de personnes ont assisté à un rassemblement à Sainte-Croix-aux-Mines pour rendre hommage à des SS français tués par l’armée française en 1945. Un ancien membre de cette communauté d’ultradroite témoigne auprès de notre partenaire de Rue89 Strasbourg de son expérience de ces rassemblements.
Par cet arrêt de travail prévu pour le 2 juin, six syndicats ainsi qu’un collectif de 400 jeunes diplomates dénoncent la mise en péril du troisième réseau diplomatique de la planète, derrière ceux des États-Unis et de la Chine.
Ces deux dernières années, celle qui vient de devenir première ministre était affectée au ministère du travail. Tous les responsables syndicaux reconnaissent sa capacité de travail et sa propension à les recevoir, mais ont aussi constaté l’infime marge de manœuvre qu’elle leur accordait.
Le député Jérôme Lambert, écarté par la Nupes et désormais candidat dissident pour les élections législatives en Charente, vit dans un logement parisien de 95 m2 pour 971 euros par mois. « Être logé à ce prix-là à Paris, j’estime que c’est déjà cher », justifie l’élu qui n’y voit rien de « choquant ».
Condamné pour violences conjugales en 2020, Jérôme Peyrat a fini par retirer sa candidature aux élections législatives pour la majorité présidentielle à deux jours de la date limite. Il était pourtant toujours soutenu par les responsables de La République en marche, qui minimisent les faits.
L’ancien conseiller d’Emmanuel Macron, condamné pour violences conjugales, renonce à la campagne des législatives. La défense catastrophique du patron de LREM, Stanislas Guerini, a accéléré les choses. Et mis fin à la gêne qui montait au sein du parti présidentiel, où personne ne comprenait cette « décision venue d’en haut ».
La première ministre tout juste nommée a exercé depuis huit ans de nombreuses responsabilités en lien direct avec l’écologie. Mais son bilan est bien maigre : elle a soit exécuté les volontés de l’Élysée, soit directement contribué à des arbitrages problématiques.
La relaxe d’Éric Zemmour pour ses propos sur un prétendu « sauvetage » des juifs français par Pétain a suscité de vives réactions. Tandis que le parquet général s’est pourvu en cassation, les historiens que nous avons interrogés pointent que le principal problème réside dans les motivations de l’arrêt. Explications.
Pour la majorité présidentielle et certains commentateurs zélés, Emmanuel Macron a adressé un « signal à la gauche » en nommant Élisabeth Borne à Matignon. Un tour de passe-passe qui prêterait à sourire s’il ne révélait pas la décomposition du champ politique orchestrée par le chef de l’État.
Après la prétendue « théorie du genre », le mariage pour tous et la PMA, c’est la transidentité des mineurs qui attise une nouvelle panique morale en France. En 2021, plusieurs collectifs se sont fédérés autour de cette question et tentent d’influencer médecins et politiques dans leurs décisions.