Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
Quelques jours après l’entrée en vigueur du nouveau Code pénitentiaire, Dominique Simonnot revient sur cette avancée qui n’efface pas les énormes difficultés du quotidien carcéral : surpopulation chronique et indignité des conditions de détention.
Visé par de nombreuses plaintes pour viols ou violences, le professeur Émile Daraï exerce toujours à l’hôpital Tenon à Paris. Il était invité à s’exprimer au congrès annuel de la gynécologie. Sous la pression, il a finalement renoncé.
Le leader mondial du luxe a-t-il profité d’un dévoiement de la loi pour s’éviter un procès dans l’affaire Squarcini ? C’est la question qui a été posée à la cour d’appel de Paris par le député insoumis François Ruffin, qui fut victime d’espionnage de la part de la multinationale de Bernard Arnault.
Mediapart vous propose une émission exceptionnelle : pour la première fois, vingt femmes qui ont témoigné dans l’enquête judiciaire contre Patrick Poivre d’Arvor s’expriment sur notre plateau. Certaines prennent la parole pour la première fois à visage découvert.
Deux députées de la majorité comparaissent ce mardi 10 mai à la suite de plaintes de collaborateurs. Leurs noms s’ajoutent à la liste particulièrement fournie établie pour l’occasion par Mediapart. Sans que ni les partis ni les institutions ne trouvent à redire au fait que ceux qui votent la loi la profanent allègrement.
Dans un discours au Parlement de Strasbourg, Emmanuel Macron s’est invité lundi dans le débat récurrent sur l’architecture institutionnelle de l’Union. Il s’est dit pour une réforme des traités et une convention, mais aussi la création d’une « communauté politique européenne » incluant l’Ukraine. Mais les opposants sont nombreux.
L’ex-premier ministre a été condamné ce lundi par la cour d’appel de Paris à quatre ans de prison dont un an ferme pour les emplois fictifs de son épouse Penelope. Il devra demander l’aménagement de sa peine de prison ferme.
Alors que la candidature de Jean-Luc Mélenchon apparaissait comme un espoir pour les quartiers populaires, ces derniers se considèrent mis à l’écart des accords conclus pour les législatives. Plutôt que d’attendre, ils ont décidé de s’organiser.
Plutôt que d’admettre l’inefficacité de la vidéosurveillance dans la lutte contre la délinquance, les industriels développent des logiciels d’analyse d’images pour détecter des comportements « suspects ». Malgré leur légalité contestée, ces technologies françaises, israéliennes ou chinoises séduisent des municipalités par dizaines.
Après des incidents en 2015 avec des gens du voyage, cette petite ville de l’Isère s’est d’abord dotée d’une cinquantaine de caméras, puis de puissants algorithmes d’analyse d’images. Une surveillance illégale, selon l’association La Quadrature du Net, aujourd’hui en procès contre la commune.
Dimanche, l’ancien premier ministre, qui s’est dit « favorable » à l’accord d’union des gauches porté par Jean-Luc Mélenchon, est venu apporter son soutien à la socialiste Lamia El Aaraje, censée laisser sa place à Danielle Simonnet (LFI) dans la 15e circonscription de Paris. Il dénonce une « injustice ».
Les représentants des différentes formations de la Nupes ont, sur la même scène, appelé à la victoire aux législatives. « Nous pouvons prétendre écrire une page d’Histoire de France », a déclaré Jean-Luc Mélenchon.
En Occitanie, les socialistes opposés à la signature d’un accord avec LFI, dont la présidente de région Carole Delga, sont aussi ceux qui soutiennent des projets d’infrastructures comme l’A69 dans le Tarn, très contestés par des collectifs citoyens. Les lignes s’éclaircissent.
Le parti anticapitaliste a refusé de s’allier avec les Insoumis pour les législatives. En cause : l’arrivée du PS dans la coalition qui aurait déplacé le centre de gravité politique du rassemblement et réduit à portion congrue le nombre de circonscriptions dévolues à la formation d’extrême gauche.
Depuis l’unification du socialisme français, aucune des dissidences n’avait réussi à reconfigurer la gauche à son profit. Quatorze ans après son départ du PS, c’est ce que Jean-Luc Mélenchon est en passe de réussir, en ayant su s’adapter à des circonstances favorables.