Influenceurs et youtubeurs d’extrême droite se jouent des règles de modération des plateformes, qui sont souvent réticentes à censurer leurs contenus. La justice, elle, manque cruellement de moyens.
Travailler et enquêter sur l’extrême droite en France, c’est s’exposer à des menaces, du cyberharcèlement, des insultes et du dénigrement. Et dans un milieu très masculiniste, être une journaliste femme est un facteur aggravant. Dénoncer ce déferlement de haine par la voie de l’interpellation ou le canal judiciaire n’a rien d’évident.
L’ancien président du conseil général des Bouches-du-Rhône peut conserver son mandat sénatorial, malgré sa peine d’inéligibilité à effet immédiat en première instance. Les « sages » refusent de le démettre sans jugement définitif à son égard.
Le député européen et porte-parole de Marine Le Pen est mis en cause pour provocation à la haine raciale. En parallèle, l’élu est visé par une autre enquête sur des soupçons de prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics.
Soupçonné de harcèlement sur son épouse, le député de la Gironde, Benoît Simian, sera jugé le 24 mars par le tribunal correctionnel de Bordeaux, selon des informations de Mediapart. L’Assemblée nationale avait refusé la levée de son immunité parlementaire pendant l’enquête judiciaire.
Une opération de police spectaculaire le 19 novembre, puis une émission de CNews avec Jordan Bardella ce mercredi... La place Gabriel-Péri, au cœur du quartier de la Guillotière, à Lyon, serait synonyme de délinquance. Notre partenaire Mediacités s’y est immergé plusieurs semaines. Reportage sur cette place aux enjeux complexes.
Ce mercredi 24 novembre, au moins vingt-sept personnes sont mortes noyées dans le naufrage de leur embarcation au large des côtes calaisiennes alors qu’elles tentaient de rejoindre l’Angleterre. Aucune traversée illégale de la Manche n’avait été aussi meurtrière auparavant.
Au moins vingt-sept personnes ont trouvé la mort dans le naufrage de leur embarcation dans la Manche mercredi 24 novembre, alors qu’elles tentaient de rejoindre la Grande-Bretagne. Les autorités françaises ont aussitôt répondu par des promesses de mesures répressives, alors que celles-ci sont précisément, pour partie tout du moins, à l’origine de la décision des exilés de quitter la France au péril de leur vie.
Alors que les arrestations se multiplient ces derniers jours dans les milieux d’ultradroite, la DGSI a, selon nos informations, redéployé des moyens humains pour faire face à cette menace. À ce jour, neuf enquêtes judiciaires sont en cours sous une qualification « terrorisme » et 53 militants mis en examen.
Réactualisé à l’aune du quinquennat écoulé, « L’Avenir en commun » est débarrassé des points qui avaient le plus fait polémique en 2017, comme l’hypothèse d’une sortie de l’Union européenne. Pour le reste, la continuité domine : VIe République, planification écologique et partage des richesses.
Deux mois et demi après le lancement du procès du 13-Novembre, Nadine Ribert-Reinhart et Philippe Duperron, de l’association 13Onze15, étaient sur notre plateau. Ils ont tous les deux perdu un fils au Bataclan.
Après le suicide d’une de leurs collègues, fin août, 3 000 magistrats et une centaine de greffiers dénoncent à visage découvert leurs conditions de travail. Par cette initiative inédite, ils regrettent d’être pris dans « un dilemme intenable : juger vite mais mal, ou juger bien mais dans des délais inacceptables ».
Sous couvert de protéger ses futurs salariés et clients, cette entreprise de camping haut de gamme a mis en place un questionnaire lors de ses embauches pour écarter toutes les personnes susceptibles de développer une forme grave du Covid-19. Sollicitée, la direction assume, en justifiant cette discrimination « par le contexte Covid ».
Le PDG d’Orange, Stéphane Richard, est condamné pour complicité de détournement de fonds publics, tandis que l’arbitre Pierre Estoup et l’avocat Maurice Lantourne le sont pour escroquerie. Mort avant le rendu de l'arrêt, Bernard Tapie, acteur principal du célèbre arbitrage, ne fait pas partie de la liste des condamnés.
L’avocat Juan Branco a été mis en examen pour viol après une plainte déposée en avril. Il a toujours nié les faits. Mediapart avait longuement enquêté sur le comportement du polémiste, et recueilli le récit de plusieurs femmes l’accusant notamment d’agressions sexuelles.
Dans l’affaire du lanceur d’alerte de la centrale du Tricastin qui porte plainte contre EDF, de nouveaux éléments consultés par Mediapart révèlent que l’Autorité de sûreté du nucléaire connaissait depuis longtemps le problème. Selon un document interne, EDF a menti et l’autorité de sûreté également dans sa communication publique.