Dans le prolongement des importantes mobilisations depuis trois ans, des centaines de personnes se sont rassemblées, lundi soir, pour célébrer le départ du maire de Saint-Étienne après sa condamnation en première instance.
Après Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy, Gaël Perdriau vient d’être condamné à de la prison ferme et à une peine d’inéligibilité immédiate. Au-delà de la sanction pénale, c’est une victoire pour le journalisme et un espoir pour ceux qui pensent que des contre-pouvoirs forts sont nécessaires face à la montée de l’extrême droite et de ses relais médiatiques.
Des organisations syndicales, des enseignants-chercheurs et la Ligue des droits de l’homme (LDH) ont saisi le Conseil d’État en référé pour faire suspendre immédiatement la diffusion du sondage, qu’ils estiment contrevenir au principe de neutralité du service public.
L’ancien directeur de cabinet du maire de Saint-Étienne Gaël Perdriau a été condamné lundi à quatre ans de prison, dont deux avec sursis, dans l’affaire du chantage visant le premier adjoint. Mediapart l’a interrogé quelques jours avant le jugement.
À Marseille, le procès de quatre multipropriétaires accusés d’exploiter des locations Airbnb illégales s’est tenu le 24 novembre. Avec Lucie Delaporte, nous sommes revenues sur ces dérives et sur ce que cette affaire dit de la crise du logement, en direct sur Twitch lundi 1er décembre.
Le maire de Saint-Étienne a été condamné lundi à cinq ans de prison, dont quatre ferme, et à une peine d’inéligibilité de cinq ans avec application immédiate dans l’affaire dite du chantage à la sextape. Il sera prochainement emprisonné. Tout comme les trois autres acteurs du complot.
La célèbre troupe est visée par une enquête de la brigade de protection des mineurs de Paris. Deux comédiens, qui nient les faits, sont accusés d’y avoir agressé sexuellement des jeunes filles et des femmes pendant au moins quinze ans, selon une enquête de Mediapart. Son emblématique directrice, Ariane Mnouchkine, reconnaît avoir été informée d’accusations dès 2023.
Mediapart et « Libération » ont eu accès aux auditions des responsables de la gendarmerie entendus par l’IGGN en 2023 et 2024, dans le cadre de l’enquête judiciaire. Sans s’imaginer qu’ils seraient contredits par des vidéos, ils décrivaient un usage « proportionné » de la force et démentaient l’existence de tirs tendus.
Ces derniers mois, plusieurs événements, relayés par des influenceurs, se sont tenus dans le quartier des Halles. L’affluence a parfois été telle que des mouvements de foule ont eu lieu et ont été réprimés. En particulier lorsque ladite foule venait des quartiers populaires.
Le juge chargé des premières années d’enquête sur le volet sécuritaire de l’attentat du 14 juillet 2016 était au deuxième rang du lancement de campagne du maire de Nice. De possibles manquements de la mairie sont au cœur des investigations judiciaires. Le magistrat et l’élu n’y voient pas un problème.
En 2018, Micheline Myrtil est morte seule sur un brancard dans la salle d’attente des urgences de l’hôpital Lariboisière, sans avoir reçu aucun soin. Durant le procès pour homicide involontaire qui s’est tenu jeudi 27 et vendredi 28 novembre, l’AP-HP a expliqué qu’elle n’avait plus les moyens d’assurer la sécurité de ses patients.
Les aliments ultratransformés remplacent peu à peu les aliments bruts et sont à l’origine d’une épidémie mondiale de maladies chroniques, comme en atteste la publication récente d’une série d’articles scientifiques à ce sujet. Entretien avec Mathilde Touvier, tête de pont de ces recherches en France.
Un ancien salarié de Lafarge en Syrie est venu témoigner, vendredi 28 novembre, de l’incroyable irresponsabilité de la multinationale qui a pactisé entre 2012 et 2014 avec des groupes terroristes islamistes. Les anciens dirigeants du groupe français continuent, eux, de s’enfoncer à la barre.
C’est de la maternelle Baudin que sont parties les récentes révélations sur des animateurs parisiens. D’après nos informations, cette école a déjà été secouée par une affaire qui a laissé des traces. Car la directrice de l’époque a payé cher le fait d’avoir signalé des soupçons visant alors un enseignant, sans l’aval de sa hiérarchie.
À la suite d’un dégât des eaux, la famille de Soraya, locataire de Paris Habitat, a vu sa vie basculer en quelques mois. Une série de négligences du bailleur social a entraîné une spirale infernale : avec 100 % d’humidité, les murs ruissellent, le plafond s’effondre, l’air est vicié.
L’opération était bien rodée : d’abord un article de « Valeurs actuelles », puis l’intrusion de trois députés RN avec « leur » presse sur le campus de Sorbonne-Paris-Nord, pour dénoncer une supposée « islamisation » du supérieur. Les présidences d’université ont condamné un « comportement intolérable ».