Jim P., un Français employé comme majordome, a été condamné vendredi à 18 mois de prison avec sursis pour vols au préjudice de Sergueï Pougatchev, ex-oligarque russe devenu critique de Vladimir Poutine. En réalité, Jim P. l’espionnait avec l’aide d’une officine londonienne.
L’acteur est visé depuis février 2024 par une enquête préliminaire pour fraude fiscale et blanchiment de celle-ci. La justice française le soupçonne de s’être domicilié fictivement en Belgique à partir de 2013 pour échapper à l’impôt en France. Son avocat dément et assure à Mediapart qu’il a agi légalement.
Journaliste indépendant, Hugo Lemonier a longuement enquêté sur ce chirurgien, jugé pour agressions sexuelles et viols commis sur 299 personnes. Dans son livre « Piégés. Dans le “journal intime” du Dr Le Scouarnec », il aborde notamment l’inceste qui sévissait dans la famille. Bonnes feuilles.
Pendant trente ans, Joël Le Scouarnec a joué du pouvoir que lui conférait sa blouse, en entretenant la confusion entre actes médicaux et violences sexuelles. Au point que seule une infime part des victimes a gardé mémoire des agressions sexuelles et des viols dont est accusé ce chirurgien, déjà condamné pour pédocriminalité.
Mediapart s’est entretenu avec une quinzaine de plaignants dans l’affaire du chirurgien pédocriminel Joël Le Scouarnec, jugé à compter de lundi 24 février pour des violences sexuelles commises sur 299 personnes. Ces femmes et ces hommes confient leur besoin de retrouver leur humanité perdue dans la « masse » des parties civiles.
Un homme a été tué et sept autres personnes blessées, samedi à Mulhouse, lors d’une attaque au couteau. L’assaillant, un Algérien sous le coup d’une obligation de quitter le territoire, a été interpellé. Depuis, le ministre de l’intérieur multiplie les déclarations contre Alger et « le désordre migratoire ».
Au premier jour de son déplacement dans l’archipel, le ministre des outre-mer a été pris à partie par des élus de son propre camp politique. Les mêmes qui n’ont cessé de murmurer à l’oreille des responsables parisiens, tout en attisant les tensions sur place. Et qui ne cachent désormais plus leurs accointances avec l’extrême droite.
Dans cette nouvelle enquête sur scène, Mediavivant s’est intéressé au rôle des armes à feu utilisées contre un tiers des victimes de féminicide conjugal en France.
Des malades courent les pharmacies pour se procurer un antipsychotique, la quétiapine. En cause, la sous-traitance de la majorité de la production à une seule usine, aujourd’hui défaillante. Les pouvoirs publics sont impuissants.
La justice soupçonne la bande du Petit Bar de s’être livrée à des activités mafieuses en faisant appel à des hommes d’affaires de renommée internationale. Jean-Pierre Valentini, 61 ans, en offre un parfait exemple.
Les deux derniers jours d’audience ont été consacrés aux familles endeuillées britanniques et américaines, aux survivants italiens, espagnols et danois. La barrière de la langue n’a pas fait obstacle à l’émotion, celle-ci illustrant un peu plus la barbarie des djihadistes.
Le gouvernement Bayrou va augmenter la taxe sur les complémentaires santé de 1 milliard d’euros. Cette fiscalité déguisée est très inégalitaire : elle pèsera en premier sur les ménages les plus pauvres et les personnes âgées qui font le plus gros effort financier pour s’assurer.
Alors que le budget de la Sécurité sociale a été définitivement adopté, l’enjeu du coût de la santé pour les patients reste entier. Les plus malades paient plus, et les plus pauvres font le plus gros sacrifice. Mediapart a fait les comptes avec Tayeb, Aurélie, Marion, Geneviève…
Les enquêteurs ont longtemps cherché à interpeller Pascal Porri. Ce flambeur vivait en réalité une cavale des plus tranquilles : la bande du Petit Bar bénéficiait d’une taupe au sein de la police. C’est l’affaire dans l’affaire.
Pour se défendre, François Bayrou, imité par la ministre de l’éducation nationale Élisabeth Borne, choisit d’attaquer l’ex-enseignante de l’établissement catholique Françoise Gullung. Il y a trente ans, cette collègue d’Élisabeth Bayrou dénonçait les mêmes faits et était dénigrée de la même manière.
Le cabinet d’Élisabeth Borne a décidé de repousser à la fin de l’année la publication d’une étude inédite sur les violences et cyberviolences de genre « chez les jeunes de 11 à 18 ans », qui touchent pas moins de « 43 % » des élèves. Mediapart en publie les principales conclusions.