Les policiers qui enquêtent sur l’opération « Sauver Sarko » en marge de l’affaire libyenne ont mis la main sur de curieux messages WhatsApp entre la femme de Nicolas Sarkozy et le garde des Sceaux Gérald Darmanin, quand celui-ci était ministre de l’intérieur.
Le gendarme chargé de l’enquête contre l’ancien directeur de Notre-Dame-de-Bétharram a révélé l’intervention de François Bayrou dans la procédure judiciaire. Si l’actuel premier ministre dénonce des « fantasmes », le juge de l’époque estime la version de ce militaire « parfaitement crédible » auprès de Mediapart. L’avocat d’une des victimes a saisi la justice sur une possible « entrave ».
Passés par Notre-Dame-de-Bétharram entre les années 1970 et 2005, plusieurs anciens élèves racontent les violences physiques et parfois sexuelles vécues dans cette institution religieuse. Une partie d’entre eux accusent François Bayrou d’avoir eu, au minimum, une forme de « complaisance » à l’égard de l’établissement.
Le 8 janvier, des soignants d’un hôpital privé d’Annemasse auraient, selon leurs dires, été agressés par deux frères, Nasser et Hassim C., qui comparaissent le 17 février devant le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains. Mais l’enquête de la police a mis au jour une tout autre réalité.
Ancien conseiller à l’Élysée, Frank Supplisson a été condamné pour la reprise frauduleuse d’une usine à Annecy, et placé en détention. L’affaire a eu de lourdes conséquences sur des ouvriers qui ont définitivement perdu leur emploi, comme ils le racontent dans notre enquête.
Soutenu par la mairie, le projet d’extension de l’institut religieux bute depuis six ans sur l’opposition farouche de la préfecture. L’affaire est suivie de près par le préfet, un proche de Gérald Darmanin, et par les médias du groupe Bolloré.
Le président de la communauté de communes de l’île vendéenne comparaîtra en avril prochain devant la justice pour avoir ouvert avec sa famille un lieu de réception pouvant accueillir jusqu’à 300 personnes dans une zone à fort risque d’inondation.
Le parquet de Paris a requis le renvoi devant la cour d’assises de l’escroc Arnaud Mimran, un des principaux acteurs de la fraude historique aux quotas carbone, pour deux meurtres et un assassinat. Mediapart a pris connaissance de l’intégralité du rapport de synthèse.
Samedi, François Bayrou a rencontré des victimes de l’institution catholique pour tenter d’éteindre l’incendie. À l’arrivée, cette semaine a tout du naufrage politique pour l’exécutif. Qu’il s’agisse des violences faites aux enfants ou de son offensive sur la délinquance des mineurs, aucune de ses politiques n’est à la hauteur.
Cette semaine, le clan Sarkozy a eu du mal à se dépêtrer de différents éléments matériels : le carnet secret d'un ancien ministre libyen consignant des versements, des dizaines de milliers d’euros en espèce distribués pendant la campagne de 2007 et une archive vidéo du film « Personne n'y comprend rien » qui démontre une proximité farouchement niée entre l'ancien président de la République et l’ancien trésorier du régime libyen, Béchir Saleh.
Dans sa circonscription gardoise, le parlementaire d’extrême droite multiplie les provocations et attise les tensions avec les rares élus locaux de gauche. À l’inverse, il s’accommode des connexions de son équipe avec le groupuscule de la Ligue du Midi, dont les militants ont plusieurs fois été condamnés pour des faits de violence.
En 1996, la condamnation d’un surveillant général met en lumière l’incroyable climat de violences au sein de l’établissement. Une professeure tente de briser l’omerta. Mais le ministre de l’éducation de l’époque, François Bayrou, maintient sa confiance à l’institution religieuse.
Huit ans après avoir été emprisonné puis expulsé vers l’Égypte pour 35 grammes de cocaïne qui ne lui appartenaient pas, Aymen Ibrahim a obtenu la révision de son procès et une relaxe. Le tribunal a reconnu que sa condamnation se fondait sur un « faux en écriture publique ».
À la suite de l’article intitulé « Au “Canard enchaîné”, le traitement des précaires continue de déchaîner la colère », publié le 30 janvier 2025, Frédéric Haziza nous a adressé un droit de réponse.
Mediapart fait le point avec la professeure de droit public Lucie Cluzel-Métayer et la chargée de plaidoyer d’Amnesty International Katia Roux sur les technologies de surveillance algorithmique existantes et sur le droit les encadrant.
L’élu a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Marseille pour avoir donné des coups de pied à deux fonctionnaires du lycée Saint-Exupéry en 2023, en marge d’une mobilisation contre la réforme des retraites.