L’actuel maire (RN) de Perpignan n’a pas réussi à justifier de la réalité du travail effectué par l'un de ses anciens assistants au Parlement européen, ce mardi au tribunal judiciaire de Paris.
Le thon en conserve, poisson le plus vendu en Europe, est fortement contaminé au mercure. Et les normes qui s’appliquent à ce produit sont particulièrement laxistes. C’est ce que révèle le rapport de l’ONG Bloom, dont l’autrice principale, Julie Guterman, précise les contours.
Deux plaintes ont été déposées en 2021 contre le chef de chœur de l’Église luthérienne malgache de Strasbourg. Trois ans après, les deux femmes dénoncent la passivité de l’institution et l’immobilisme du service de police chargé de l’enquête.
L’acteur de 75 ans, qui devait être jugé le 28 octobre pour agressions sexuelles sur deux femmes, était absent pour raisons de santé. Son avocat a obtenu le renvoi de l’audience au 24 mars, et il s’est aventuré sur le fond de l’affaire dans une plaidoirie très virulente à l’égard du parquet et des plaignantes.
Un psychologue de Champagne-Ardenne a été condamné à quatre ans d’emprisonnement dont trois avec sursis et à une interdiction d’exercer par le tribunal correctionnel de Meaux. Il a été reconnu coupable d’agressions sexuelles incestueuses sur deux enfants.
La régie publicitaire Mediatransports annonce avoir refusé de participer à la promotion du livre du président du RN au nom de la neutralité politique. Elle diffuse pourtant actuellement des publicités pour plusieurs auteurs d’extrême droite.
D’après nos informations, une juge de Montauban a ordonné, en 2023, le placement d’un mineur au domicile d’un voisin sans que le casier de celui-ci ait été vérifié. Ses antécédents ont été découverts par hasard il y a quelques semaines. Une affaire qui révèle une faille réglementaire.
Alors que deux militants d’extrême droite seront jugés pour la mort de son fils, le rugbyman argentin Federico Martín Aramburú en 2022, Cecilia Aramburú, estime, dans un entretien à Mediapart, qu’il faut se « pencher sur les responsabilités qui ont permis que cette folie se produise » et alerte sur « le danger » que représente l’extrême droite.
Gérard Depardieu sera jugé le 28 octobre pour agressions sexuelles sur deux femmes. Lors de son audition en avril, dont Mediapart a pris connaissance, l’acteur a contesté en bloc les faits, mais il a souffert de nombreux trous de mémoire.
Un procès pour assassinat a été ordonné contre les deux principaux suspects dans la mort de Federico Martín Aramburú, l’ancien international de rugby argentin, en 2022. Loïk Le Priol et Romain Bouvier ont déjà été condamnés pour des violences liées au GUD, un groupuscule d’extrême droite.
Sous couvert d’alimenter la réflexion autour de #MeToo, plusieurs ouvrages remettant en cause ce mouvement d’émancipation ont récemment été publiés. Un phénomène qui en dit aussi long sur les auteurs de ces livres que sur le milieu de l’édition, qui choisit de les porter dans le débat public.
Les cas de six hommes étaient examinés cette semaine par la cour criminelle qui juge les viols répétés et sous contrainte chimique de Gisèle Pelicot. Face à des vidéos accablantes, qu’ils reconnaissent ou non les faits, tous ont raconté à la barre ce moment où la réalité des viols les a rattrapés.
Le secrétariat d’État chargé de la lutte contre les discriminations continue de fermer les yeux sur les positions de son nouveau conseiller, Paul Godefrood, malgré la révélation de tweets inédits où il encense Marine Le Pen sur l’immigration et envoie son soutien à Éric Zemmour lorsqu’il profère des injures racistes.
L’ancien directeur de Sciences Po et son ex-compagne, réalisatrice, ont été entendus par le tribunal de Paris, le jeudi 24 octobre, pour des violences physiques et psychologiques dont ils s’accusent mutuellement. Le procureur a requis pour chacun six mois de prison avec sursis.
Le policier auteur du tir, place d’Italie en 2019, est renvoyé devant la cour criminelle départementale de Paris pour « violences volontaires ayant entraîné une mutilation ».
En prison depuis quarante ans, le militant communiste libanais Georges Ibrahim Abdallah saura le 15 novembre si sa demande de libération est acceptée. Ses soutiens alertent sur la « peine de mort lente » qu’il subit, alors qu’il est libérable depuis 1999.