Des salariés de cliniques psychiatriques tentent de résister au géant de la santé, qui a racheté une bonne part des établissements privés en France et imposé ses méthodes de management. Le groupe, rebaptisé Clariane, vise désormais le marché des soins ambulatoires.
De plus en plus de centres de recherche sont soumis à un régime administratif spécial, qui conditionne leur accès à une autorisation. Les refus – jamais motivés – sont de plus en plus nombreux.
Le député insoumis marseillais a reçu jeudi la visite de la brigade financière, dans le cadre d’une enquête pour vol et recel. En cause : des documents internes à une entreprise locale, que le député a utilisés dans le cadre d’un signalement auprès du procureur.
Le directeur sportif de l’association parisienne est accusé d’avoir tenu des propos humiliants, sexistes et lesbophobes envers son équipe féminine, ce qu’il « réfute ». Malgré une plainte au pénal et un signalement à la fédération, le club lui a maintenu sa confiance après une enquête interne express.
La présidente PS de la commission d’enquête sur les violences à l’école, Fatiha Keloua-Hachi, revient dans « À l’air libre » sur l’audition « irritante » du premier ministre mercredi à propos de l’affaire Bétharram. Elle se dit décidée à agir si la commission s’aperçoit d’un faux témoignage sous serment.
Le gouvernement pourrait adopter la dissolution du collectif Urgence Palestine dans les prochaines semaines. Les avocats de l’organisation, qui contesteront cette décision devant le Conseil d’État, dénoncent « la partialité structurelle des autorités, qui décrédibilise l’initiative en elle-même ».
De nombreuses victimes de violences au sein d’établissements catholiques ont regardé le premier ministre interrogé par la commission d’enquête parlementaire. Beaucoup en sont sorties déçues, autant par l’attitude de l’élu du Béarn que par l’absence de réponses concrètes.
Mercredi 14 mai, à l’Assemblée nationale, le premier ministre a encore revendiqué la baffe qu’il a infligée à un enfant, en 2002, comme « un geste éducatif ». Surtout, trois mois après l’explosion du scandale Bétharram, il n’a aucun plan à détailler contre les violences.
Pour ne pas admettre ses multiples mensonges dans l’affaire Bétharram, le premier ministre s’est posé en victime et a expliqué avoir raison, seul contre tous. Lors d’une défense laborieuse, mensongère et violente, il a attaqué la presse, la commission d’enquête et une lanceuse d’alerte.
Invoquant des « raisons de sécurité », le fondateur de Smartbox, qui devait répondre mercredi devant les parlementaires de son projet Périclès pour « servir et sauver la France », a refusé de se rendre à l’Assemblée nationale.
Le comédien de « Nos chers voisins » a été reconnu coupable le 14 mai de harcèlement sexuel et agressions sexuelles sur deux comédiennes dans le cadre d’une pièce de théâtre jouée en 2018-2019. Un « soulagement » pour les parties civiles après six ans de procédure.
Près de vingt ans après les faits, le psychiatre Thierry Bonvalot se demande toujours ce qu’il aurait pu faire de plus pour mettre Joël Le Scouarnec hors d’état de nuire. « Un échec personnel dramatique », regrette-t-il encore.
Sitôt le scandale passé au second plan, le groupe sénatorial Les Indépendants a mis en sourdine la procédure disciplinaire diligentée contre son sénateur soupçonné d’avoir drogué une élue à son insu. Joël Guerriau continue de compter parmi ses effectifs, ce qui lui permet même d’en tirer de forts bénéfices.
Quand ont surgi les premiers témoignages sur les violences au sein de l’établissement catholique ? Comment les notables se sont organisés pour soutenir les prêtres ? Quelles sont les alertes que François Bayrou a personnellement ignorées ? Tour d’horizon en quatre-vingts dates.
Le premier ministre répond mercredi aux questions de la commission d’enquête sur les violences dans les établissements scolaires. Une séance qui s’annonce inflammable. Matignon y travaille depuis des semaines… de même que les parlementaires, décidés à placer François Bayrou face à ses contradictions.
Un an jour pour jour après le début des révoltes dans l’archipel, des rassemblements se sont tenus dans le calme mardi 13 mai en Nouvelle-Calédonie. Notamment à Saint-Louis, une tribu urbaine proche de Nouméa, où trois jeunes Kanak ont perdu la vie l’an dernier.