Plusieurs grands hôpitaux publics français ne proposent pas de plats halals aux patients, alors qu’ils servent d’autres plats confessionnels. Une différence de traitement qui peut être discriminatoire, selon le Défenseur des droits.
Les progrès de l’intelligence artificielle ont rendu imaginable le développement de « robots tueurs ». La France est officiellement contre, mais ouvre de plus en plus la porte à des exceptions. Entretien avec la chercheuse Laure de Roucy-Rochegonde, spécialiste de la question.
Dans la nuit du 25 au 26 février, la salle de prière de l’association culturelle franco-turque de Jargeau (Loiret) a été détruite par un incendie. Le parquet d’Orléans confirme l’hypothèse d’un acte criminel. Une enquête est en cours. Mediapart est allé à la rencontre des fidèles, inquiets.
La ville bretonne, jusqu’ici épargnée, a récemment vu le Rassemblement national et Reconquête chercher à s’implanter. Dans la foulée, divers groupuscules se sont créés et les violences se sont multipliées. Soixante-dix organisations de gauche appellent à manifester dans ses rues dimanche 2 mars.
David B., mis en examen dans l’affaire Hedi, jeune homme qui avait eu le crâne fracassé en juillet 2023, a comparu le 28 février pour violences volontaires dans un autre dossier marseillais. Le parquet requiert quatre mois de prison avec sursis.
Mediapart a retrouvé la trace d’une douzaine de signalements et de plaintes ignorés ou classés entre 1993 et 2013. Certaines de ces alertes visent des responsables aujourd’hui mis en cause par la justice. Il n’y a toujours aucune inspection administrative diligentée.
Plusieurs centaines de jeunes exilés occupent depuis près de 80 jours la Gaîté-Lyrique, à Paris. Le 26 février, la direction de l’établissement culturel a décidé de rendre les clés face à une situation « explosive ». La mairie de Paris a annoncé samedi qu’elle prenait le relais.
Maltraitance institutionnelle, victimes oubliées… L’audition d’un gradé de la gendarmerie expose quelques-unes des défaillances judiciaires apparues au long de l’enquête sur le chirurgien pédocriminel jugé à Vannes pour viols et agressions sexuelles sur 299 personnes.
Premier établissement français à voter la fin d’un partenariat avec une université israélienne, Sciences Po Strasbourg a finalement fait machine arrière en décembre. Depuis, un conflit larvé oppose étudiants, professeurs et direction, et le dialogue semble s’être rompu.
Dans un arrêt rendu jeudi, la Cour européenne des droits de l’homme conclut à une violation du « droit à la vie ». L’État français doit verser 50 000 euros à la famille du jeune manifestant, tué par la grenade offensive d’un gendarme le 26 octobre 2014.
Aux premiers jours du procès de l’ex-chirurgien pédocriminel, jugé pour des viols et agressions sexuelles sur 299 personnes par la cour criminelle de Vannes, la personnalité de l’accusé est demeurée inaccessible. Ses proches, quant à eux, ont paru encore pris dans un déni pernicieux.
Bruno Retailleau a de nouveau soulevé l’éventualité de toucher au texte fondamental pour durcir les politiques migratoires. Une marotte de la droite et de l’extrême droite, qui gagne du terrain au sein du camp présidentiel, où de moins en moins de mains tremblent à l’idée de modifier la Constitution.
Cité à comparaître par l’avocat du terroriste, l’ancien chef de l’État a assuré que « la France ne verse pas de rançon » pour faire libérer des otages. Au passage, il a envoyé quelques piques à celui qui espérait susciter une polémique.
La préfecture du Rhône a adressé un courrier aux deux collectivités, leur demandant de renoncer au congé menstruel mis en place pour leurs agentes aux règles douloureuses. Les services de l’État s’appuient sur des décisions judiciaires récentes.
En 1998, une première enquête pour des viols dans l’institution religieuse a capoté après la libération de l’ancien directeur. Le gendarme chargé des investigations à l’époque, qui a témoigné d’une possible intervention de François Bayrou dans l’affaire, fait part dans un entretien de Mediapart de sa volonté que toute la lumière soit faite sur cette affaire.
François Bayrou savait. Il aurait pu agir. Avec Antton Rouget, David Perrotin et un ancien élève de Notre-Dame-de-Bétharram, retour sur une affaire qui dévoile un océan de violences physiques et sexuelles passées sous silence pendant des décennies.