Le plan de relance post-Covid de Pékin semble partiellement porter ses fruits, avec une embauche totale de plus de 4,4 millions de personnes au deuxième trimestre 2020. Mais il cache mal des pertes de salaire importantes et un sous-emploi bien réel.
La troisième semaine du procès en extradition vers les États-Unis de Julian Assange a donné lieu, à Londres, à des débats dominés par la santé mentale de l’accusé et marqués par le cynisme de l’avocat du gouvernement américain.
L’Université de Liège en Belgique lance lundi une expérience inédite en Europe : des tests salivaires gratuits et anonymes, proposés chaque semaine aux 30 000 étudiants et professeurs du campus. Du « mass screening », à rebours des préconisations, notamment, de la Haute Autorité de santé en France.
Depuis cet été, le Royaume-Uni durcit le ton avec la France sur la question migratoire et renforce les mesures d’expulsion des demandeurs d’asile relevant de la procédure Dublin. De retour à Calais, ces derniers sont prêts à retenter leur chance.
Il y a quatre ans, Bakersfield, dans le comté californien de Kern, avait voté majoritairement pour le candidat républicain. Depuis plusieurs semaines, la ville est confrontée à la pollution et aux immenses incendies qui se déclenchent à proximité. Mais ce qui intéresse les partisans de Trump, c’est l’emploi, la religion et les armes.
Le président américain pense avoir trouvé l’arme fatale contre son rival démocrate Joe Biden : un vaccin anti-SARS-CoV-2 avant le 3 novembre, jour de l’élection. Quitte à vouloir accélérer les procédures et faire pression sur l’administration.
Sous couvert d’aide aux chrétiens, l’ONG française finance des organes du régime syrien et bénéficie d’un budget com’ démesuré. Elle craint la loi César, qui vise à sanctionner les soutiens étrangers du dictateur au pouvoir depuis vingt ans.
Loin d’un prétendu tournant social de la droite américaine, Trump incarne les doctrines les plus dures en économie et en politique. Avec lui, les conservateurs cherchent à figer le système de pouvoir contre la société. Première chronique d’Harrison Stetler avant l’élection.
Une peine de vingt-huit mois de prison assortie d’un sursis partiel a été requise par le parquet à l’encontre du président du PSG et de BeIN Sports, jugé depuis une semaine par le Tribunal fédéral suisse. Le procureur a dénoncé son « mépris de la justice ».
Le premier ministre britannique a pris tardivement conscience de la nécessité d’octroyer un soutien adéquat aux foyers les plus défavorisés touchés par le virus, pour mieux freiner sa propagation. Quatre millions d’Anglais sont susceptibles d'en bénéficier.
La réalisatrice iranienne Sepideh Farsi se trouvait en Grèce au moment de l’incendie du camp de Moria sur l’île de Lesbos. Connaissant les lieux pour y avoir tourné un long-métrage de fiction (Demain, je traverse), elle est retournée sur place. Voici son témoignage.
Au terme de deux journées d’élections dimanche et lundi, les Italiens ont décidé de réduire de près d’un tiers le nombre de leurs députés et sénateurs. Sept régions étaient aussi appelées aux urnes pour élire leur nouveau parlement régional.
Ce mardi 22 septembre, Omar Radi, l'un des journalistes d’investigation les plus en vue, l'une des rares voix critiques dans les médias, comparaît devant la justice marocaine. Révélations sur une affaire qui croise deux luttes cruciales : l’engagement contre la répression des voix et des plumes libres et le combat contre les violences sexuelles et sexistes, de plus en plus instrumentalisé par le régime marocain à des fins politiques et sécuritaires. Une enquête de Mediapart et L’Humanité.
Depuis deux mois et demi, les habitants de la grande ville de Khabarovsk, dans l’Extrême-Orient russe, manifestent contre le pouvoir et le gouverneur de la région. Le 19 septembre, les autorités ont installé des sonos géantes pour noyer les discours et slogans des manifestants dans du Beethoven, prétextant du 250e anniversaire de la naissance du compositeur.
Il y a un peu plus d’un an et demi, Juan Guaidó se proclamait président par intérim au Venezuela. Mais sa stratégie patine et elle est même remise en cause par une autre figure de l’opposition Henrique Capriles Radonski.
Les présidents français et algérien promettent de « réconcilier » les mémoires meurtries par la colonisation et la guerre. Mais Emmanuel Macron peut-il être crédible dans sa démarche, à l’heure même où il légitime les traditionnelles obsessions identitaires françaises ? On en parle avec l’historien Benjamin Stora, missionné par l’Élysée pour relever le défi mémoriel.