Militants, professeurs, étudiants… Ils sont de plus en plus nombreux derrière les verrous de la plus grande démocratie du monde. Pour faire taire les dissidents, la loi antiterroriste UAPA permet d’incarcérer sans procès ni perspective de libération. Son utilisation a explosé sous Narendra Modi et s’accélère encore avec le Covid.
Contesté dans la rue depuis plusieurs semaines par un mouvement hétéroclite dirigé par l’imam Mahmoud Dicko, le président Ibrahim Boubacar Keïta a été contraint de quitter le pouvoir par l’armée à l’issue d’un coup d’État rondement mené. Mais les intentions des putschistes, qui ont annoncé la mise en place d’une transition civile, restent floues.
Alors qu’il avait qualifié d’« inquiétantes » les informations sur l’enquête visant l’ancien roi, le chef du gouvernement joue la prudence depuis l’exil de Juan Carlos début août. Ses partenaires de coalition marquent leurs divergences.
Le milliardaire George Soros a fait de la Hongrie, son pays d’origine, le laboratoire de son action philanthropique. Aujourd’hui, il y est désigné comme l’incarnation du mal par le régime.
Dès les années 1980, le milliardaire George Soros a fait de la Hongrie, son pays d’origine, le laboratoire de son action philanthropique. Aujourd’hui, il y est désigné comme l’incarnation du mal par le régime de Viktor Orbán.
Depuis sa décision d’intégrer, à la fin des années 1970, le système capitaliste global, le Parti communiste chinois n’a plus de communiste que le nom. Il bâtit désormais sa légitimité sur un récit nationaliste construit à la fin du XIXe siècle sous influence occidentale.
Le tribunal spécial chargé d’enquêter sur l’attentat qui a coûté la vie à Rafic Hariri et à 21 autres personnes a reconnu coupable un seul des quatre accusés. Il a surtout affirmé que, malgré les soupçons, la culpabilité du Hezbollah et de la Syrie ne pouvait être établie.
Dans un pays à l’économie encore très planifiée, le régime est confronté à une menace inédite, peut-être plus redoutable encore que les manifestations : une cascade de grèves. Décryptage des secteurs mobilisés, alors que se tient, mercredi, un sommet européen.
À Bruxelles en 1520, le peintre Albrecht Dürer s’enthousiasme pour les pièces du « trésor » envoyé par Hernan Cortés depuis le Nouveau-Mexique. Cinq cents ans plus tard, l’Europe est toujours aux prises avec les mémoires de cette expansion brutale. Cinquième épisode de notre série.
Où l’on essaie de comprendre le roman national que Xi Jinping, le numéro un chinois, met en œuvre au service de la légitimité d’un Parti communiste bientôt centenaire. Premier volet de notre série sur la déconstruction de la mythologie nationaliste en Chine.
Des milliers de militaires sont déployés en Amazonie pour lutter contre la déforestation et les incendies. Mais les résultats sont insignifiants alors que les mécanismes de protection de l’environnement ont été démantelés par le pouvoir.
Aux États-Unis, le taux d’approbation des syndicats par le public a quasiment atteint son plus haut niveau en cinquante ans. Les travailleurs sont furieux du traitement qu’ils ont reçu sur leurs lieux de travail durant la pandémie.
Les municipalités du Grand Londres mettent en œuvre des mesures encourageant la marche et le vélo. La création de zones « à faible circulation automobile » fait polémique parmi les militants antipollution, sur fond d’épidémie de Covid-19 et de lutte antiraciste.
Albrecht Dürer séjourne à Anvers « rue des Anges » pendant des mois, en 1520, fasciné par les marchandises qui affluent de continents lointains. Comment ce laboratoire de la mondialisation est-il devenu le bastion de l’une des extrêmes droites les plus vivaces d’Europe, cinq siècles plus tard ? Quatrième étape de notre série dans les pas du peintre allemand.
Dimanche 16 août, des dizaines de milliers de Biélorusses se sont regroupés à Minsk, la capitale, pour demander à nouveau la démission du dictateur. Celui-ci a appelé ses partisans à sauver « l’indépendance » du pays. La Russie de Poutine se tient en recours.
Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, nationaux-populistes altérés d’âge d’or, prennent ostensiblement pied en Syrie et en Libye. Quelle place espèrent tenir ces héritiers autoproclamés de l’Empire tsariste et de l’Empire ottoman ?