Une dizaine d’États devraient ratifier le traité sur l’interdiction des armes nucléaires à l’occasion de l’assemblée générale de l’ONU. Ce traité, farouchement combattu par les puissances nucléaires, dont la France, a longtemps été dénoncé comme irréaliste, démagogique et dangereux. Il a au moins l’avantage de porter un débat étouffé ou interdit en France.
Ils viennent du Brésil, de Bolivie ou d’Indonésie : à New York, en marge du sommet des Nations unies sur le climat qui s’ouvre ce lundi, les représentants des peuples autochtones alertent sur la déforestation sauvage et les violences dont ils sont victimes. Ils proposent aussi leurs solutions durables pour éviter la catastrophe climatique.
Le parquet de Lisbonne a inculpé le Portugais à l’origine des Football Leaks de piratage informatique massif, l’accusant d’avoir commis 147 délits. Les avocats de Rui Pinto dénoncent une tentative de « bâillonner et de détruire » mais aussi de l’empêcher de coopérer avec d’autres pays.
De nombreux mineurs font indirectement les frais de la lutte antiterroriste menée par les États de la zone sahélienne avec le soutien des pays occidentaux. Au Nigeria, notamment, l’armée détient, selon HRW, des milliers d’enfants dans des conditions inhumaines en raison de leur appartenance présumée à Boko Haram. Au Tchad, au Mali et au Niger, ils ne seraient pas violentés, mais sont traités comme des adultes.
Le 15 juin dernier à Hong Kong, Marco L., 35 ans, se jetait de l’échafaudage d’un immeuble après avoir déployé une banderole contre le projet de loi autorisant les extraditions vers la Chine continentale. Depuis, huit autres personnes se sont donné la mort.
Dans la partie compliquée qui se joue ces jours-ci entre Téhéran, Riyad et Washington, la vieille alliance américano-saoudienne subit un test. La stratégie iranienne est dangereuse mais les hésitations américaines révèlent peut-être un monde en train de basculer.
Par son étendue sur les cinq continents et le nombre total de personnes qui sont allées manifester, la journée pour le climat a battu un record de mobilisation. Tour d’horizon mondial, de Sydney à Kaboul, de New York à Paris.
En signant un accord avec quatre partis minoritaires de l’opposition, le pouvoir chaviste a repris l’initiative politique. Un coup dur pour Juan Guaidó, le rival du président Nicolás Maduro.
Le gouvernement fédéral a présenté vendredi une avalanche de mesures, devant permettre au pays de devenir vraiment moins polluant et de tenir les engagements climatiques pris à Paris en 2015. Mais le côté gargantuesque et hétéroclite de ce « paquet » de mesures, dont le volume financier est évalué à 100 milliards d’euros d’ici à 2030, fait déjà douter les experts.
L’ancien dictateur tunisien Ben Ali, qui régna 23 ans avant d’être chassé par le peuple en 2011, est mort jeudi 19 septembre. Sa mort survient en plein entre-deux-tours d’une présidentielle hors norme, qui a dû être anticipée à la suite du décès du président Beji Caïd Essebsi fin juillet.
Selon le mandat d’arrêt délivré contre lui par Interpol en 2012, l’ancien directeur de cabinet de Kadhafi, Bachir Saleh, a retiré près de 30 millions d’euros en espèces de la banque centrale libyenne entre les mois de février et août 2011, juste avant la guerre. Saleh est soupçonné d’avoir été l’un des hommes clés de l’affaire des financements libyens de Sarkozy.
Le député londonien sera l’une des vedettes de la conférence annuelle du parti travailliste, qui s’ouvre samedi 21 septembre à Brighton dans un contexte politique très tendu. Ce tenant de l’aile gauche du parti travailliste, qui cite Marx et rêve de devenir ministre de l’économie, défend sur l’Europe une position plus pragmatique que Corbyn.
À l’approche des auditions, des eurodéputés passent au peigne fin les profils des candidats à la commission européenne. Même si la gravité des faits reprochés varie, quatre d’entre eux se préparent à un examen de passage mouvementé. Outre Sylvie Goulard, des ministres, anciens ou en exercice, de Belgique, Hongrie et Roumanie, sont concernés.
Notre enquête « FrenchArms » révèle que des blindés français vendus à l’Égypte équipent les unités chargées de lutter contre l’insurrection djihadiste dans le Sinaï, où l’armée égyptienne est accusée de graves violations des droits humains.
Le « maréchal » Khalifa Haftar, qui a lancé en avril son offensive contre le régime de Tripoli reconnu par la communauté internationale, a bénéficié pour conquérir l’est du pays de l’aide discrète de précieux alliés, dont la France. Et du soutien des Rafale vendus par Paris à l’Égypte.
De passage en France, l’ancienne présidente du Brésil, destituée en 2016, repart au combat en voulant construire une campagne internationale pour la libération de Lula, son prédécesseur emprisonné. Et se refuse à tout regard critique sur les treize années de pouvoir du Parti des travailleurs.