Les tenants de la social-démocratie comme de la gauche radicale ont nettement reculé au parlement européen. Au-delà de ces pertes chiffrées, aucune voie stratégique ne s’impose avec évidence, tandis que les Verts gagnent en puissance.
En partenariat avec le festival Ciné-Palestine, qui se tient du 30 mai au 10 juin, Mediapart vous propose de visionner six courts-métrages de la nouvelle création cinématographique palestinienne. Et de désigner votre œuvre favorite.
Pour briser le régime iranien dont les ambitions régionales sont jugées dangereuses par ses voisins, alliés des États-Unis, Trump menace Téhéran de sanctions renforcées et d’une intervention militaire. Mais nombre de pays, estimant cette attitude irresponsable, ou redoutant un embrasement du Proche-Orient, l’appellent à la retenue.
Mediapart a déniché sur les réseaux sociaux des encarts publicitaires des conservateurs (PPE) comme des sociaux-démocrates (S&D) ciblant la France, où la réclame électorale n’est pourtant pas autorisée. Côté fausses nouvelles, « il n’y a pas eu de grande attaque de désinformation », se félicite la Commission européenne.
Les écologistes allemands ont multiplié leur score par deux le 26 mai, réussissant à attirer des millions d’électeurs de tous partis et classes d’âge. Ils ont aussi su répondre aux attentes des Allemands sur le climat et l’Europe. Leur histoire, leur positionnement et leur fonctionnement montrent enfin que Die Grünen ont largement les moyens de revenir au gouvernement, et de supplanter les coalitions entre conservateurs, sociaux-démocrates et libéraux.
Le groupe écolo, qui devrait compter environ 70 députés sur 751, pourrait jouer un rôle pivot au cours des cinq années à venir. Au sein de ce collectif, de nombreuses sensibilités politiques cohabitent, plus ou moins pragmatiques.
C’était le premier test électoral pour Syriza depuis les législatives de septembre 2015. Le résultat est un échec cuisant pour la « coalition de la gauche radicale », qui avait pourtant multiplié les mesures sociales depuis trois ans. Prenant acte de la défaite, Tsipras a convoqué des élections anticipées.
Poussée d’Ecolo et du PTB au sud, triomphe de l’extrême droite au nord : les divisions politiques de la Belgique semblaient renforcées à l’issue des fédérales de dimanche. Les négociations pour un exécutif s’annoncent dures.
« Nous sommes tous le Darfour. » Le slogan fleurit dans les rues de Khartoum, capitale d’un pays dont les habitants furent longtemps indifférents au sort de leurs compatriotes du Darfour, massacrés en 2003 par une milice guidée par le pouvoir central. À l’occasion de la mobilisation, les manifestants prennent conscience de ce qui les rapproche de cette population persécutée.
En Espagne, le socialiste Pedro Sánchez est le grand vainqueur des européennes. À Barcelone et Madrid, les deux maires « indignées » sortantes, Ada Colau et Manuela Carmena, figures du renouveau de la politique en Europe, devraient perdre leur siège, malgré des scores solides.
Pour la première fois, la famille de droite (PPE) et les sociaux-démocrates sont en net recul et ne disposeront pas d’une majorité de coalition. Les partis libéraux et les écologistes connaissent une progression inédite. En France, en Italie, en Pologne et en Hongrie, les droites extrêmes sont en tête.
Dimanche, notre émission en clair et en direct de la rédaction s'est penchée sur les résultats des élections européennes. Décryptage par nos journalistes et des universitaires des chiffres de la participation et des scores des forces politiques, en France et en Europe.
Pour assumer et transformer l’héritage de l’Europe, aussi riche et réjouissant qu’il peut s’avérer amer, nous ne pouvons nous contenter de définir l’Europe par la guerre, écrit l’essayiste allemande Carolin Emcke dans un texte confié à Mediapart.
Avec un nouveau maire jeune et issu d’une liste citoyenne, mais aussi un député d’extrême droite de l’AfD, Zittau et sa région frontalière avec la République tchèque et la Pologne hésitent électoralement entre deux orientations radicalement opposées sur les questions migratoires et sociales.
En pleines élections européennes, les droites des pays des Balkans sont écartelées entre des courants modérés europhiles et une lame de fond ultraconservatrice. Courtisés à la fois par Viktor Orbán et par Angela Merkel, les États membres de l’UE sont devenus des pions essentiels pour la grande famille de la droite européenne, le PPE.
Pour la clôture de sa campagne européenne, le Mouvement Cinq Étoiles défend son bilan et tente de faire passer toujours le même message : quelle que soit l’issue du scrutin, cela ne changera rien à son alliance de gouvernement avec la Ligue du Nord.