Lula est ressorti libre, vendredi 8 novembre, après une décision de la Cour suprême du Brésil. Condamné en appel à 12 ans de prison pour corruption, l’ex-président avait été incarcéré juste avant l’élection qui a porté au pouvoir Jair Bolsonaro. Sa libération, qui ne vaut pas reconnaissance d’innocence, représente un vrai séisme politique au Brésil.
Scindé en quatre en 1945, coupé en deux de 1961 à 1989, Berlin fut une pépinière artistique. « Îlot du monde libre au sein d’un océan communiste », la partie ouest attirait la bohème rebelle de toute la RFA, et au-delà. Côté est, la révolte couvait. Du jazz à la techno en passant par le punk, le rap et la « neue deutsche welle », portrait en musiques des deux côtés du Mur.
Emprisonné depuis plus d'un an, l’ex-président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, pourrait recouvrer sa liberté. Ses avocats comptent déposer une demande, vendredi 8 novembre, profitant d’une décision de la Cour suprême du Brésil de jeudi, qui met fin à une jurisprudence selon laquelle une personne peut être emprisonnée avant l’épuisement de ses recours.
L’ancien numéro deux de Podemos et théoricien du populisme a mis sur pied, dans la précipitation, un nouveau parti qui promet, à l’issue des législatives dimanche 10 novembre, de « débloquer » la situation. Alors que la question catalane écrase les débats, lui vante un « Green New Deal ».
Vieux bastion minier, déserté par les jeunes et la main-d’œuvre qualifiée, la région de Lusace (ex-RDA) mise sur les milliards d’euros prévus par Berlin pour la transition énergétique du pays. Ici, trente ans après la chute du Mur, l’extrême droite marque des points en déployant son discours climato-sceptique.
Le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov a passé cinq ans dans une prison russe et a été libéré en septembre à la suite d’un échange de prisonniers. Alors qu’il est de nouveau question d’une reprise des négociations avec le nouveau président ukrainien Volodymyr Zelenski, le réalisateur refuse de croire que le chef d’État russe « veuille une solution raisonnable pour tous ». Rencontre.
Au Yémen, un site gazier – dont Total est le principal actionnaire et pour lequel la France a engagé des moyens financiers et humains – a été transformé en caserne par les Émirats arabes unis. Selon un rapport publié jeudi par l’Observatoire des armements et SumOfUs en collaboration avec les Amis de la Terre, il servirait de prison secrète.
Avec nos invités, nous passons en revue les « points chauds » de la contestation démocratique dans le monde. Par-delà les singularités de chaque situation nationale, les citoyens se révoltent contre des États leur assurant de moins en moins de protection et de participation.
À la veille du 30e anniversaire de la chute du Mur de Berlin, que reste-t-il du clivage Est-Ouest en Europe ? Est-il aussi pertinent qu’au moment de l’élargissement de 2004 pour comprendre les débats bruxellois ? Entretien avec Laure Neumayer, spécialiste des questions mémorielles dans les pays de l’Est.
Le réalisateur de Z donne sa version de la crise grecque de 2015, un brûlot contre l’Europe technocratique adapté du livre à succès de Yánis Varoufákis, en salle ce mercredi 6 novembre.
Après un scandale de harcèlement sexuel à l'encontre d'une lycéenne, commis par un député élu en octobre et militant des droits de l'homme, un mouvement spontané est né sous le mot-dièse #EnaZeda (« Moi aussi »). Il révèle l’omniprésence du harcèlement sexuel sévissant dans la société tunisienne.
Pro-Pékin, Jasper Tsang Yok-sing est l’une des seules figures à Hong Kong capable de dialoguer avec les protestataires. Dans un entretien à Mediapart, cet ancien président du parlement plaide pour une enquête indépendante sur les violences policières et une amnistie pour certains manifestants. Une illustration des tensions qui traversent les soutiens de Carrie Lam, la cheffe de l’exécutif.
L’écrivain sud-africain Mike Nicol sort un roman policier, L’Agence, qui plonge dans l’ère Jacob Zuma de corruption politique. Rencontre avec l’un des meilleurs stylistes du genre.
Le 21 octobre, le fondateur de WikiLeaks est apparu devant un tribunal de Londres affaibli, s’exprimant avec difficulté, tandis que des « représentants du gouvernement américain » discutaient ouvertement avec le ministère public, selon un ex-diplomate présent. L’« exposition continue [d’Assange] à l’arbitraire et aux abus pourrait lui coûter bientôt la vie », alerte le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, Nils Melzer.
En Algérie, 40 000 à 80 000 Chinois travaillent sur les chantiers, profitant de la compétitivité des entreprises de leur pays. En plein soulèvement, et alors que certains projets sont à l’arrêt, la plupart vivent reclus, étrangers victimes de tous les fantasmes. Reportage.
À la veille du 30e anniversaire de la chute du Mur de Berlin, la question de la spoliation de la RDA est toujours vive. Ainsi, la « Treuhand », organisme chargé à la va-vite de privatiser l’économie est-allemande entre 1990 à 1994, employeur direct ou indirect d’environ 4 millions de salariés, est sans doute l’organe le plus détesté à l’Est.