C’est en s’excusant auprès de milliers de victimes d’abus sexuels que la Conférence épiscopale de l’Église catholique allemande a présenté ce mercredi une étude révélant qu’en près de 70 ans, au moins 1 670 prêtres ont abusé sexuellement de 3 700 enfants. Restent de nombreuses zones grises.
La première banque danoise se retrouve aux prises avec un scandale gigantesque : plus de 200 milliards d’euros d’argent sale en provenance de Russie et des ex-pays soviétiques ont transité et étaient blanchis par l’intermédiaire de sa filiale estonienne. Mais le scandale ne s’arrête pas là : Londres, la Deutsche Bank et les régulateurs européens sont aussi mêlés à l’affaire.
En proie à une crise interne depuis deux ans, le parti Nidaa Tounes, majoritaire au gouvernement et dirigé par le fils du président de la République, est en train de se désagréger un an avant les prochaines élections.
Treize années d’investigations sur l’éventuelle responsabilité de l’armée française dans le massacre de Bisesero, événement qui figure parmi les plus embarrassants pour la France sur sa conduite durant le génocide des Tutsis, ont pris fin. Les juges viennent de signifier la clôture de leur instruction, sans prononcer aucune mise en examen à l’encontre des militaires mis en cause.
La Tunisie a fourni à l’État islamique le plus gros contingent de combattants étrangers. Leur retour est un véritable tabou pour les institutions, très avares en informations. Les programmes de lutte contre la radicalisation restent le fait de la société civile.
Les membres du parti travailliste réunis en congrès à Liverpool doivent se prononcer mardi 25 septembre sur l’éventualité d’un second référendum sur le Brexit, à la formulation encore floue. Jeremy Corbyn y est opposé mais a précisé qu’il suivrait la majorité sur ce dossier.
La grande ville du sud de l’Irak est malade de l’eau contaminée, de la misère et d’un sentiment d’abandon. Sa révolte, dirigée aussi contre l’Iran et les puissantes milices, ébranle la classe politique. Le premier ministre Haïder al-Abadi vient d’être exclu de son parti.
Depuis l’effondrement du califat, on annonce le retour massif des djihadistes français, avec femmes et enfants. En réalité, les retours se font au compte-gouttes : seulement sept adultes ont rejoint l’Hexagone cette année, et au total 64 hommes et femmes depuis 2016.
Les informations de Mediapart sur la vente des 36 avions Rafale en 2016 ont provoqué un véritable séisme politique en Inde. L’opposition réclame la démission du premier ministre Narendra Modi, qu’elle accuse d’avoir favorisé un industriel privé au détriment de la société d’État. Le Quai d’Orsay et Dassault Aviation font bloc.
Le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, le CETA, est entré en vigueur de manière provisoire il y a un an, le 21 septembre 2017. Mais le parlement français se prononcera, au plus tôt, à l’automne 2019. Un report qui révèle les hésitations de l’exécutif, politiquement isolé.
Des employées de McDonald’s ont manifesté dans dix États américains contre le harcèlement sexuel dans les fast-foods. Une première depuis un siècle. Cette mobilisation, qui s’appuie sur la lutte pour un salaire minimum à quinze dollars de l’heure, rappelle que #MeToo ne se cantonne pas aux stars de cinéma, à la politique et aux médias.
Soupçonnant une « immense escroquerie », l’opposition indienne réclame une enquête sur l’achat de 36 chasseurs de combat à la France, sous la présidence de François Hollande, et sur le rôle de Reliance, le partenaire indien de Dassault. Mais Reliance, c’est aussi un mystérieux financement accordé à un film coproduit par Julie Gayet.
L’enlèvement d’un Européen, le 18 septembre au Niger, place au centre des inquiétudes le Burkina Faso voisin, où le nombre des attaques contre l’État et les civils progresse inexorablement dans des zones propices à la dissimulation.
Ce sont des femmes et elles s’opposent à Jair Bolsonaro, ce candidat d’extrême droite qui fait la course en tête aux élections brésiliennes d’octobre. En quelques semaines, un groupe Facebook, fort de plus de 2,5 millions d'inscrites, menace la dynamique de la campagne de Bolsonaro.
Au menu cette semaine : le témoignage de la fille de Maurice Audin, un retour d’enquêtes sur les pratiques de Heineken et Nestlé, un grand entretien avec Alain Mabanckou et un débat autour du dernier livre de Chantal Mouffe.
C’était une des promesses de campagne du nouveau président mexicain : la nouvelle majorité de gauche a voté une loi organique pour limiter les plus hauts salaires de la fonction publique. Le chef de l’État lui-même promet de s'appliquer l'austérité républicaine pour financer sa politique sociale.