En moins d’un an, la population russe a été précipitée dans un autre monde, fait d’une propagande aux relents fascistes et d’une machine répressive sans précédent. Pour autant, le soutien présenté comme massif au régime Poutine et à la guerre contre l’Ukraine est une illusion d’optique.
L’Otan s’élargit, l’industrie de défense américaine tourne à plein régime... Mais selon l’historienne Maya Kandel, Washington n’a pas forcément intérêt à la prolongation d’un conflit qui percute la priorité accordée à la compétition avec la Chine.
Les propos du président Kaïs Saïed dénonçant la présence de migrants subsahariens dans son pays ont suscité un tollé. Une manifestation anti-raciste est prévue samedi.
Susan*, dont le mari est réfugié en France, n’avait pas pu profiter des convois humanitaires organisés en août 2021 pour fuir son pays. Aujourd’hui à Téhéran, elle risque d’être renvoyée en Afghanistan dans les prochains jours, alors que sa vie y est menacée.
Le 24 février 2022, l’Ukraine se réveillait envahie par la Russie. Après une année de conflit, d’occupation partielle et de contre-offensives, les bombardements font partie du quotidien de ses habitants. De plus en plus déterminés, ils se préparent à tenir le temps nécessaire pour emporter la victoire.
Troisième volet de notre série d’entretiens sur le premier anniversaire de l’agression russe en Ukraine, avec Sophie Lambroschini, chercheuse au Centre Marc Bloch de Berlin et experte de la Russie et de l’Ukraine contemporaines.
Florissantes depuis 2014, les organisations de défense des droits humains se mobilisent depuis le 24 février 2022 pour enquêter sur les exactions commises par les forces de Moscou. Rencontre à Kyiv avec ces militants qui épaulent des autorités dépassées par l’ampleur de la tâche.
Deuxième volet de notre série d’entretiens autour du premier anniversaire de l’agression russe contre l’Ukraine, avec Catherine Gousseff, historienne, autrice de « L’Exil russe. La fabrique du réfugié apatride ».
Avant l’invasion de l’Ukraine, Maria n’aurait jamais imaginé que son mari, Vania, 46 ans, s’engagerait dans l’armée russe pour aller combattre sur le front. Après son retour de l’enfer des tranchées pour une permission, elle n’a pas plus réussi à le retenir.
Le président russe a annoncé que son pays suspendait sa participation au traité bilatéral limitant les arsenaux des États-Unis et de la Russie. L’annonce ne signifie pas que Moscou s’apprête à mener une frappe nucléaire, mais fait craindre une nouvelle course aux armements.
Son départ clandestin pour rejoindre la France, via la Tunisie, a déclenché une crise diplomatique. Dans un entretien pour Mediapart et « L’Humanité », l’opposante algérienne Amira Bouraoui revient sur les raisons et les conditions de sa fuite, pour échapper à la répression qui s’abat, impitoyablement, sur les voix discordantes.
Le bilan du plus vieux président des États-Unis sera défini par la guerre, véritable test pour sa politique étrangère, test aussi pour un leadership américain en crise. Alors que l’opinion outre-atlantique se montre hostile aux engagements militaires extérieurs, c’était aussi le signal envoyé lundi par Biden avec sa visite surprise à Kyiv.
En mars 2022, le géant de la bière néerlandais avait annoncé quitter la Russie, admettant que la possession d’une filiale dans ce pays n’était plus « durable ou viable ». En 2022, il a pourtant lancé 61 nouveaux produits sur ce marché, avec « la conviction que tout est possible ».
Depuis un an, des dizaines de milliers d’enfants ont été déplacés dans les régions occupées et déportés en Russie. Grâce à la directrice de leur école, une quinzaine d’enfants de Novopetrivka, dans la région de Mykolaïv, dans le sud du pays, en ont réchappé. Sans pour autant rentrer chez eux.