Le bilan du plus vieux président des États-Unis sera défini par la guerre, véritable test pour sa politique étrangère, test aussi pour un leadership américain en crise. Alors que l’opinion outre-atlantique se montre hostile aux engagements militaires extérieurs, c’était aussi le signal envoyé lundi par Biden avec sa visite surprise à Kyiv.
En mars 2022, le géant de la bière néerlandais avait annoncé quitter la Russie, admettant que la possession d’une filiale dans ce pays n’était plus « durable ou viable ». En 2022, il a pourtant lancé 61 nouveaux produits sur ce marché, avec « la conviction que tout est possible ».
Depuis un an, des dizaines de milliers d’enfants ont été déplacés dans les régions occupées et déportés en Russie. Grâce à la directrice de leur école, une quinzaine d’enfants de Novopetrivka, dans la région de Mykolaïv, dans le sud du pays, en ont réchappé. Sans pour autant rentrer chez eux.
À l’occasion du premier anniversaire de l’attaque russe, le président états-unien s’est rendu dans la capitale ukrainienne pendant quelques heures. Il a promis une aide militaire additionnelle de 500 millions de dollars. Les États-Unis avaient averti la Russie de ce déplacement, a affirmé la Maison Blanche.
Premier volet de notre série d’entretiens vidéo sur le premier anniversaire de l’agression russe en Ukraine. Rencontre avec Ioulia Shukan, chercheuse en sociologie politique, maîtresse de conférences en études slaves et autrice de « Génération Maïdan. Aux origines de la résistance ukrainienne ».
Depuis le début de la guerre, le président russe brandit à intervalles réguliers la menace nucléaire. Sans que cela n’ait influencé, pour l’heure, le comportement des alliés de l’Ukraine.
Lundi 20 février, Nejma Brahim était l’invitée de « Abonnez-vous ». Journaliste au pôle international, elle enquête sur les migrations, avec un intérêt particulier pour le phénomène de harraga (les migrations clandestines par la mer depuis le Maghreb).
Entre les hommes envoyés au front, les familles déplacées et les bénévoles mobilisés, tout le monde dans le pays est percuté par la guerre. Confrontés à la mort, les Ukrainiens reconsidèrent leurs priorités et les histoires de mariages et de naissances racontent une société recentrée sur l’essentiel : l’amour, la famille et les proches.
Avant la guerre en Ukraine, les échanges étaient nombreux entre l’enclave russe au bord de la mer Baltique et ses deux pays voisins, la Pologne et la Lituanie. Aujourd’hui, les habitants se sentent isolés.
Au bout d’un an de guerre, le front s’est stabilisé. Ni la Russie ni l’Ukraine ne sont en mesure de remporter la victoire. Mais ce n’est pas ce qui va freiner Vladimir Poutine. Fort du soutien des hommes du Kremlin, il prépare les Russes à une guerre longue, très longue.
Mediapart publie les bonnes feuilles du livre d’Alexis Buisson, collaborateur de Mediapart aux États-Unis, sur la vice-présidente états-unienne, « Kamala Harris, l’héritière », publié aux éditions de l’Archipel.
Le corps d’une enfant a été retrouvé sur une île de l’archipel des Kerkennah, au large de Sfax, en décembre dernier, dans la même position que le petit Alan Kurdi en 2015. Mais contrairement à lui, sa photo n’a pas fait le tour du monde ni engendré la moindre réaction politique. Un silence qui en dit long sur la banalisation des naufrages en mer.
Dans un contexte où le Parti nationaliste tunisien s’en prend violemment à la communauté subsaharienne et où les naufrages ne cessent de s’intensifier en mer, le géographe Camille Cassarini revient sur les évolutions de la présence africaine dans ce pays du Maghreb, dont les politiques migratoires n’échappent pas aux mécanismes que l’on peut observer en Europe.
Contrairement aux attentes des Occidentaux, l’économie russe a réussi à faire face au choc de la première année de guerre grâce à un excédent courant gigantesque. Désormais, la question centrale est celle de sa militarisation complète.
Depuis l’attaque du pont de Crimée, le dictateur russe fait feu de tout bois pour donner des gages à ses supporteurs ultranationalistes. Malgré la violence de sa réponse, qui frappe la population ukrainienne, et la confiance qu’il feint d’afficher, Poutine doit faire face à un début de fronde.