La CEDH a été saisie par Emily Spanton, qui avait accusé deux policiers de viol, finalement acquittés en avril dernier. Elle dénonce une « motivation insatisfaisante de l’arrêt » de la cour d’appel et soulève la notion de « victimisation secondaire » liée au traitement de sa plainte.
Et si nous ne comprenions pas bien les logiques autonomes de la guerre, préférant nous concentrer sur l’obsolète question des raisons du conflit ou nous rassurer avec la perspective douteuse d’une négociation future ? Entretien avec l’historien Stéphane Audoin-Rouzeau.
Dans cette ville de l’est de l’Ukraine, les habitants ont vécu des mois sous terre pour échapper aux bombardements. Alors qu’ils s’en remettent à peine, ils doivent faire face aux questionnements sur leur attitude envers les Russes lorsque la région a été occupée, de mars à septembre.
Depuis octobre, une loi sur les violences sexuelles, texte phare du premier ministre socialiste Pedro Sánchez a entraîné, de manière involontaire, des réductions de peines profitant à certaines personnes détenues pour délits sexuels. La coalition se déchire sur une éventuelle révision.
L’immense comédien polonais Andrzej Seweryn, sociétaire honoraire de la Comédie-Française, joue Tchekhov au théâtre de l’Odéon à Paris. Vétéran de Solidarność, il accepte de confier ses certitudes démocratiques et ses doutes culturels en temps de guerre.
Marta Havryshko, spécialiste de la Shoah, a trouvé refuge en Suisse après l’invasion russe de l’Ukraine, le 24 février 2022. Elle dénonce l’instrumentalisation de l’histoire par le régime russe et l’utilisation des violences sexuelles comme arme de guerre.
L’eurodéputé belge Marc Tarabella a été inculpé, notamment pour « corruption », puis placé en détention provisoire, samedi dans l’enquête sur des soupçons d’ingérence du Qatar et du Maroc dans les décisions du Parlement européen, a annoncé le parquet fédéral.
En raison de la féroce répression que ne freinent pas les mesures très partielles d’amnistie, le mouvement de la jeunesse iranienne a renoncé aux manifestations pour s’orienter vers d’autres formes d’action. La résistance est aussi pour beaucoup individuelle.
L’acteur vedette autrichien Florian Teichtmeister, actuellement à l’affiche du film « Corsage », a été inculpé pour détention d’images pédopornographiques. Plusieurs institutions culturelles du pays sont accusées d’avoir fermé les yeux. Un débat qui fait écho en France.
Marina Ovsiannikova, la journaliste qui avait osé brandir une pancarte d’opposition à la guerre, raconte comment elle a pu échapper aux griffes de Poutine, grâce à l’aide de RSF. La question de l’intervention d’un service de renseignement reste ouverte.
Pour son second numéro, « Retex », notre émission consacrée aux questions militaires, s’intéresse aux tranchées dans la guerre en Ukraine. Nos invités, Isabelle Dufour et Nicolas Offenstadt, expliquent la raison d’être et les modalités concrètes de cette forme de guerre, associée dans les mémoires à la Première Guerre mondiale.
Le chef de l’État invite à dîner ce vendredi l’écrivain Mario Vargas Llosa, qui vient d’entrer à l’Académie française. Sur la liste des invités figure l’ami de ce dernier, Juan Carlos Ier, roi émérite d’Espagne, déchu en 2014 et exilé à Abou Dhabi pour ne pas ternir l’image de la monarchie.
Le 27 juin 1973, le président uruguayen annonce la dissolution du Parlement. Une dictature militaro-civile s’établit pour treize ans. Un épisode qui clôt une longue période de lutte sociale et de recul démocratique, sur fond de crise économique profonde.
Prise au piège de ses relations commerciales avec la Russie, l’Allemagne voudrait éviter un nouveau guêpier. Une « doctrine » intégrant les droits humains et la volonté de se diversifier est donc sur le point de paraître. Pendant ce temps, les multinationales du pays accroissent leur engagement en Chine.
Le président ukrainien a rendu visite à ses alliés à Londres, Paris puis Bruxelles. Il leur a demandé, de nouveau, des avions de combat modernes pour contrer la Russie, mais aussi d’accélérer les discussions pour une adhésion de son pays à l’Union européenne.
Le système de retraites britannique met l’accent sur la responsabilité des employeurs et des individus, et mêle cotisations publiques et capitalisation privée. Dans les faits, il discrimine les plus pauvres et ceux qui comprennent mal leurs droits.