Bon nombre de militaires ukrainiens sont les héritiers de la révolution du « Maïdan » en 2014. Engagés volontaires dans le Donbass, ils s’enrôlent à nouveau, forts de cette expérience, et appuyés par d’innombrables réseaux d’aide. Les explications de Konstantyn et Roman.
Au 29e jour de l’invasion russe en Ukraine, un navire russe a été détruit au port de Berdiansk, les villes de Kharkiv et Tchernihiv ont été bombardées et l’Otan appuie son soutien matériel à l’Ukraine.
La tenue d’un sommet de l’Otan à Bruxelles jeudi coïncide avec l’adoption par l’UE de la « boussole stratégique », pilier d'une Europe de la défense chère à Emmanuel Macron. Au-delà des éléments de langage, ces deux structures sont-elles complémentaires, ou concurrentes ?
Membre de l’Otan (l’Alliance atlantique qui tient un sommet extraordinaire ce jeudi à Bruxelles), très actif sur le front diplomatique, accueillant des Russes sur le chemin de l’exil, Ankara est parvenu jusqu’à présent à ne fâcher ni ses partenaires occidentaux, ni Moscou.
De Kherson à Berdiansk en passant par Marioupol, des centaines de milliers de personnes vivent « terrifiées » par l’occupation russe, les bombes, les pénuries et les violences qui l’accompagnent.
Chaque jour, des frappes russes touchent des immeubles d’habitation dans le nord de Kyiv. Si ces bombardements n’ont pas l’ampleur de ceux menés à Marioupol ou à Kharkiv, ils terrorisent une partie de la population. Tatiana raconte cette vie qu’elle ne pouvait imaginer et qui la désespère.
Sur fond de guerre en Ukraine, les élus européens ont débattu de la stratégie « De la ferme à la table », volet agricole de la politique climatique de la Commission. Conservateurs, libéraux, extrême droite et sociaux-démocrates mettent désormais ces objectifs écologiques au second plan.
Ce 24 mars, le pétrolier Total présente à ses investisseurs son plan en matière de transition énergétique vers la neutralité carbone. Au même moment de ce grand exercice de greenwashing, des représentants de la société civile ougandaise sont en France pour faire entendre leur opposition à un mégaprojet pétrolier de Total en Ouganda.
28 jours après le début de l’invasion russe en Ukraine, les forces ukrainiennes continuent d’essayer de préserver Kyiv, les négociations entre la Russie et l’Ukraine n’aboutissent pas et Vladimir Poutine riposte aux sanctions européennes.
Le grand port du Sud-Est ukrainien a subi des semaines d’intenses bombardements. Les troupes russes sont à présent entrées dans certains quartiers de la ville. Témoignages d’habitants qui ont pu fuir.
Selon une enquête menée sous l’égide de Lighthouse Reports – une ONG spécialisée dans l’investigation, à laquelle se sont joints plusieurs médias européens dont Mediapart –, plusieurs étudiants étrangers ayant fui l’Ukraine en guerre séjournent actuellement dans des centres d’accueil fermés en Pologne, en situation de détention.
La population ukrainienne communie dans une même ferveur patriotique et un même enthousiasme mobilisateur. Mais d’autres voix s’expriment aussi, qui dressent un sombre constat. Cadre dans une société d’assurance, Inna raconte cette inquiétude d’autant plus grandissante que, selon elle, « l’Europe ne veut pas comprendre ce qui se passe ».
La coalition au pouvoir en Belgique, à laquelle participent les écologistes, veut désormais prolonger de dix ans deux réacteurs nucléaires du royaume. Un effet collatéral de la guerre en Ukraine, qui relance l’interminable feuilleton sur le nucléaire belge.
Au 27e jour de l’offensive russe en Ukraine, la marine russe en mer Noire bombarde Odessa, le monde s’interroge sur le nombre de soldats russes tués et l’Europe publie sa stratégie de défense jusqu’en 2030.
Avant la guerre, le pays était en voie d’ouverture et marquait sa différence avec la Hongrie ou la Russie. Depuis l’invasion, tout se tend : des personnes trans sont empêchées de quitter le territoire, des réfugiés s’inquiètent de leur accueil dans une Pologne réputée pour ses zones « LGBT free », l’accès aux traitements se complique… Mais les communautés se mobilisent.
Le volet trafic d’armes de l’enquête sur les attentats a été laissé aux autorités belges, et plusieurs trafiquants ont échappé aux poursuites malgré une trace d’ADN identifiée sur un chargeur du Bataclan.