Un ouvrage collectif retrace quatre-vingts ans d’histoire des relations franco-africaines et démontre que la « Françafrique » est un système de domination bien vivant. Un rappel salutaire au moment où est organisé le sommet Afrique-France à Montpellier.
Dans « À l’air libre » : à la veille d’un sommet Afrique-France, nous recevons l’historien Amzat Boukari-Yabara et Thomas Borrel, de Survie, deux des auteurs de L’empire qui ne veut pas mourir.
Si le sommet Afrique-France a choisi de mettre en avant la société civile, les putschistes ne semblent pas pressés de remettre le pouvoir aux civils au Mali, en Guinée et au Tchad. Arguant d’une refondation de la nation.
Des eurodéputés dénoncent une fois encore le manque de volonté des capitales européennes dans la lutte contre les paradis fiscaux. La publication des « Pandora Papers » bouscule également le groupe de LREM au Parlement, en raison de l’implication d’un de leurs alliés, le premier ministre tchèque Andrej Babis.
Le QR code à scanner, obligatoire pour accéder aux campus et salles de cours, doit être étendu dès le 15 octobre à tous les travailleurs du pays. Déjà, un millier de professeurs ont signé un appel contre ce « chantage » qui « entrave l’accès à l’éducation ».
À l’étranger, de nombreuses enquêtes ont déjà été menées sur les violences sexuelles dans l’Église. Elles ont mis en lumière des milliers de victimes et à chaque fois la responsabilité des institutions catholiques.
L’Église espagnole continue d’exclure toute enquête au niveau national sur les violences sexuelles commises sur des mineurs. Mais certaines congrégations tentent d’enclencher une dynamique.
Les « Pandora Papers », c’est le symbole de l’affaire Cahuzac multipliée par l’ampleur des « Panama Papers », dont on peut d’ores et déjà tirer une conclusion : ceux qui, au sommet du monde, doivent lutter politiquement contre la tragédie de l’évitement agressif de l’impôt ne sont pas la solution, mais le problème.
En reprenant les antiennes éculées de ceux qui veulent euphémiser les violences coloniales infligées par la France aux Algériens, l'Élysée donne des gages à l’extrême droite et ouvre une crise diplomatique d’une ampleur inédite avec l’Algérie.
À la suite des premières révélations des « Pandora Papers », les chefs d’État mis en cause dans cette fuite de documents confidentiels ont tenté de répondre sans convaincre. Certains, comme le Premier ministre tchèque Andrej Babis, se sont engagés en politique au nom de la lutte anti-corruption.
À l’approche du scrutin présidentiel, le 7 novembre, le président nicaraguayen, qui brigue un quatrième mandat, accentue la répression de l’opposition. Trente-deux personnes croupissent en prison. Parmi elles, sept candidat·e·s à l’élection.
Le consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) publie ce dimanche 3 octobre des enquêtes issues d’une gigantesque fuite de documents provenant de quatorze cabinets spécialisés dans les paradis fiscaux. Quelque 300 responsables publics, 35 chefs d’État et 130 milliardaires y figurent.
Pour le chercheur Philippe Marchesin, auteur d’un livre récent sur l’aide publique au développement en France, « l’aide » française a historiquement toujours été opaque et intéressée. Il craint que la nouvelle loi sur le « développement solidaire », votée en août, ne change pas fondamentalement la donne.
Près de 700 institutions financières européennes sont impliquées dans le financement d’entreprises qui participent activement au développement des colonies israéliennes de Cisjordanie et Jérusalem-Est, vient de révéler une coalition d’ONG palestiniennes et européennes. Et les banques françaises ne sont pas les dernières…
Indispensables pour bâtir toute coalition gouvernementale, les deux petits partis ont décidé de se réunir pour former un bloc capable de négocier d’égal à égal avec le parti social-démocrate d’Olaf Scholz ou, ce qui est moins probable, avec les conservateurs d’Armin Laschet. Mais les deux partis longtemps antagonistes peuvent-ils vraiment s’allier ?
L’Agence française de développement veut contraindre les ONG à contrôler l’identité des bénéficiaires de ses aides, au nom de la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent. Cette pratique menace certains programmes d’urgence, selon 170 organisations.