Jared Kushner et Ivanka Trump, gendre et fille du 45e président, sont propulsés à d’éminentes fonctions de conseillers. Kushner prend en charge les dossiers les plus chauds de politique étrangère. C’est un moyen pour Donald Trump de masquer la désorganisation et les errements du gouvernement et d’ouvrir le jeu vers des modérés et démocrates. Pour combien de temps ?
Dimanche 9 avril, le premier ministre du Canada commémore avec faste, dans le Pas-de-Calais, le centenaire de la bataille de Vimy. Avec François Hollande : l’étoile montante et l’astre mort ! Mais qui est Justin Trudeau ? A-t-il seulement une politique ? Réponses montréalaises...
Les principaux candidats à la présidentielle ont réagi à l’attaque chimique perpétrée en Syrie, puis aux frappes américaines décidées unilatéralement. La grande majorité est critique. À l’exception de Benoît Hamon, voire d’Emmanuel Macron.
Le 16 décembre 2016, le ministre de l’intérieur, Bruno Le Roux, se félicite d’un nouveau « coup porté à l’ETA ». En réalité, l'organisation a accepté de transférer à la société civile « la mise hors d’usage » de son armement.
Unilatéral et sans conditions, le désarmement d’ETA ne s’inscrit pas dans le cadre d’un accord global de paix, à l’inverse des précédents en Irlande ou Colombie. Le sort de 342 prisonniers basques, dont 75 détenus en France, reste ainsi en suspens.
Ce samedi 8 avril, les « artisans de la paix » prévoient d’achever en un seul jour le désarmement de l’ETA. Des élus socialistes se disent optimistes sur l’attitude de l’exécutif. Mais le ministère de l’intérieur maintient une position officielle de fermeté.
WikiLeaks publie vingt-sept documents détaillant le fonctionnement de Grasshopper, un outil qui permet de fabriquer sur mesure des logiciels d'installation de virus informatiques capables de déjouer les défenses des ordinateurs utilisant les logiciels de Microsoft.
Donald Trump a décidé, dans la nuit de jeudi à vendredi, de lancer une opération militaire en Syrie. Cinquante-neuf missiles tirés depuis deux navires ont détruit une base aérienne syrienne, en réponse à l’attaque chimique du 4 avril attribuée au régime de Damas. Vladimir Poutine dénonce « l’agression contre un pays souverain ». Hollande et Merkel jugent que « le recours continu d’Assad aux armes chimiques et aux crimes de masse ne peut rester impuni ».
L’attaque chimique sur Khan Cheikhoun a fait au moins 87 morts. Donald Trump roule des gros yeux, son ambassadrice à l’ONU menace d’actions unilatérales, l’Europe veut agir. Mais la désorganisation américaine, l’impuissance onusienne et européenne permettent à Assad d’annoncer qu’il ira « jusqu’au bout ».
Le 9 avril, il y aura cent jours que le neuvième secrétaire général des Nations unies a pris ses fonctions. L’homme qui se voulait plus général que secrétaire doit affronter le mépris des États-Unis pour l’institution.
Sur les onze candidats, une large majorité défend un changement radical de la diplomatie française en Syrie. Cinq, de Marine Le Pen à Jean Lassalle, soutiennent Bachar al-Assad.
Après deux mois de pouvoir, le président américain semble décidé à donner la priorité à l’action militaire pour résoudre les crises en cours au Moyen-Orient. Mais, dans un climat d’improvisation, il accepte aujourd'hui le maintien au pouvoir de Bachar al-Assad.
Archevêque de Buenos Aires, le cardinal Bergoglio a défendu la fraternité auprès de l’État argentin. Mediapart et la chaîne suédoise SVT1 publient des lettres signées de sa main, attestant la proximité entre le pape progressiste et la société intégriste.
L’avancée des droites en Amérique du Sud ne passera pas par l’Équateur. L’ancien vice-président, Lenín Moreno, succède à son mentor Rafael Correa. Plus modéré, ouvert au dialogue, l’homme a promis le changement.
Une enquête, menée en partenariat avec la chaîne suédoise SVT1, révèle comment la fraternité Saint-Pie-X a couvert plusieurs cas de prêtres accusés d’agressions sexuelles. Une société intégriste où les prêtres fautifs sont régulièrement déplacés dans une « prison dorée » nichée dans les Alpes françaises, loin de toute justice ordinaire.
Cent personnes auraient été tuées par une attaque chimique menée dans une ville du nord-ouest du pays tenue par les rebelles. L’Union européenne, les Etats-Unis, la Turquie accusent le régime d’Assad d’avoir procédé aux bombardements. Un projet de résolution est discuté au conseil de sécurité de l'ONU.