Lors de son meeting retransmis en hologramme, l’Insoumis a longuement dénoncé la « mystification » de la candidate d’extrême droite et s’est voulu optimiste pour la suite.
« Le principal danger pour la démocratie est la persistance de manquements à la probité parmi des responsables politiques », expliquait le président en avril 2017. Seulement, depuis son arrivée à l’Élysée, les affaires se multiplient dans son entourage proche. Mediapart en a dénombré plus d’une quarantaine. Dernière mise à jour en février 2024.
Au-delà de la trentaine de ses militants partis combattre en Ukraine, l’ultradroite française se déchire sur les réseaux sociaux, entre les anciens, pro-Poutine, et les plus jeunes, pro-Ukraine. Les plus radicaux accusent les deux camps de se tromper de champ de bataille.
Les six mises en examen prononcées début mars, à la suite du passage à tabac d’un supporter lillois, confirment les accointances entre certains groupes « ultra » du Losc et des mouvances d’extrême droite. La direction du club nordiste s’enferme dans le silence.
Malgré leurs différences d’approche du numérique, la quasi-totalité des candidates et candidats se retrouve sur la nécessité d’assurer la souveraineté numérique de la France et de limiter l’influence des géants du Net.
Promis depuis bientôt 50 ans, le droit de vote des étrangers en France reste strictement limité. Pour y remédier, la plateforme Alter-votants, née en 2016, met en relation des votants français avec des personnes d’une autre nationalité et fait entendre leurs voix.
À six jours du premier tour, l’extrême droite, avec non pas un mais deux candidats, peut-elle remporter l’élection ? Tentative de réponses avec nos journalistes et nos invités.
À quelques jours du premier tour, l’enthousiasme de la campagne n’a pas gagné cette ville de l’Ouest guyanais, dont l’histoire charrie la rencontre des cultures, et où les enjeux d’identité et de vivre-ensemble se jouent d’abord sur le terrain de la proximité.
L’enquête intellectuelle et historique « Zemmour et nous », de Judith Cohen Solal et Jonathan Hayoun, analyse les ressorts de l’antisémitisme du candidat d’extrême droite, qui revendique son identité juive. Elle souligne aussi combien les ambiguïtés de Zemmour prospèrent sur une amnésie bien française de l’antisémitisme d’État.
La politique pro-entreprises d’Emmanuel Macron, avant et pendant la crise sanitaire, lui a attiré la sympathie de nombreux patrons de PME, commerçants et autres restaurateurs. Un électorat jadis acquis à la droite qui trouve largement son compte dans l’offre politique du président sortant.
Directrice de recherche émérite au CNRS, spécialiste de l’extrême droite, la sociologue analyse la dynamique électorale de Marine Le Pen à quelques jours du premier tour de la présidentielle. Elle juge une victoire de la candidate « hautement improbable », mais « rien n’est impossible ».
En avril 2002, la possibilité de l’extrême droite au pouvoir révoltait une partie de la population au point de la faire massivement manifester. Aujourd’hui, deux candidats issus de cette filiation politique sont en lice, mais la mobilisation organisée dimanche à Paris est restée bien modeste.
La candidate LR a tenu son dernier grand raout de campagne, dimanche à Paris. L’occasion de mobiliser son camp autour de ses fondamentaux et d’une ode à la fidélité. Dans les esprits flottait pourtant le spectre d’une défaite imminente.
À une semaine du premier tour de la présidentielle, les réunions publiques d’Anne Hidalgo, Fabien Roussel et Philippe Poutou étaient hantées par l’option du vote en faveur de Jean-Luc Mélenchon. Lui estime avoir sauvé « l’humanisme radical » de la disparition.
Marine Le Pen a mis en sourdine sa dénonciation de la corruption de ses adversaires, au profit d’attaques contre la « justice politique ». Car, ces dernières années, les affaires financières la visant elle ou son parti et ses cadres s’accumulent.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, Marine Le Pen assure qu’elle a toujours défendu une ligne « à équidistance » des États-Unis et de la Russie. En réalité, dès son arrivée à la tête du FN en 2011, elle a soutenu le Kremlin et son parti a bénéficié de deux prêts russes.