À la veille du premier tour, Mediapart a demandé à une douzaine de représentants de la société civile de décrire les dégâts que produirait une présidence d’extrême droite, en matière de justice ou d’éducation, pour les droits des femmes ou des étrangers. Revue des catastrophes prévisibles.
Dans la foulée de la guerre en Ukraine et des sanctions contre la Russie, la souveraineté énergétique a été propulsée comme thématique de campagne à part entière. Depuis, cette notion est utilisée pour, pêle-mêle, justifier le déploiement massif des énergies renouvelables ou du nucléaire, parler de pouvoir d’achat, voire remâcher certaines obsessions identitaires.
Malgré une campagne laborieuse, axée sur la haine de l’étranger et de l’islam, Éric Zemmour reste le candidat que bon nombre de personnes souhaiteraient voir accéder au pouvoir. Derrière leur « fascination » pour l’ancien polémiste d’extrême droite, certains de ses électeurs racontent à Mediapart ce qui détermine leur vote.
Les équipes de campagne du président-candidat ont procédé, vendredi 8 avril, à un envoi massif de mails ciblant les directeurs d’écoles sur leurs adresses professionnelles pour les appeler à voter Macron. Une manœuvre qui suscite la colère d’une partie du corps enseignant.
Officiellement retiré de la politique, l’ancien chef de l’État n’a jamais cessé de manœuvrer en coulisses pour la réélection d’Emmanuel Macron. Au détriment de sa propre famille politique, mais en faveur de ses intérêts personnels. Une stratégie périlleuse qui pourrait lui faire perdre le leadership à droite.
La France accuse un grand retard dans le respect des droits des personnes handicapées. Les candidates et candidats à la présidentielle ne dérogent pas beaucoup à l’approche française du handicap, médicale et paternaliste, qui exclut et discrimine.
À trois jours du premier tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen a exhorté son camp à se mobiliser et joué, comme jamais, sur la corde « féminine » pour rallier le vote des électrices, essentiel à son élection.
En 2017, la ville de Gérard Collomb avait activement participé à l’émergence puis à la victoire d’Emmanuel Macron. Un quinquennat plus tard, La République en marche y a des allures de champ de ruines. La faute aux querelles internes mais aussi à l’incapacité - voire au refus - de se structurer en véritable parti.
Sur le plateau marqué par la mobilisation antimilitariste des années 1970, ingrédient de la victoire de François Mitterrand en 1981, les « historiques » se divisent sur une élection présidentielle incertaine pour la gauche et les écologistes.
L’analyse des niveaux d’abstention des derniers scrutins présidentiels n’est pas de bon augure en matière de participation électorale pour 2022. Mais la démobilisation ne sera pas générale, certaines candidatures ayant plus à perdre que d’autres à voir la population bouder les urnes.
Le président sortant refuse de mener campagne sur un programme détaillé et cohérent. Ce choix traduit une forme de néo-bonapartisme où le peuple doit lui faire aveuglément confiance. Mais c’est aussi une stratégie risquée.
À la tête de la première région de France, la candidate LR a attribué au moins 12 millions d’euros de marchés publics à différents cabinets privés. Une de ces sociétés, EY, s'est imposée depuis 2018 comme un partenaire privilégié de la Région Île-de-France. Plusieurs proches de Valérie Pécresse sont d'anciens consultants.
Derrière sa fade campagne, la candidate d’extrême droite défend un programme brutal, profondément xénophobe et autoritaire, qui mettrait la France au ban des démocraties européennes.
Emmanuel Macron n’entend pas endosser seul la responsabilité de la contamination du débat public par l’extrême droite. Pendant cinq ans, le président sortant a pourtant largement contribué à installer un nouveau face-à-face avec Marine Le Pen.
En 2017, le centre social de ce quartier de Strasbourg avait mené une large opération de mobilisation des habitants des quartiers populaires de toute la France. Mais l’élan est retombé et l’abstention de masse de nouveau à craindre.