La candidate LR a tenu son dernier grand raout de campagne, dimanche à Paris. L’occasion de mobiliser son camp autour de ses fondamentaux et d’une ode à la fidélité. Dans les esprits flottait pourtant le spectre d’une défaite imminente.
À une semaine du premier tour de la présidentielle, les réunions publiques d’Anne Hidalgo, Fabien Roussel et Philippe Poutou étaient hantées par l’option du vote en faveur de Jean-Luc Mélenchon. Lui estime avoir sauvé « l’humanisme radical » de la disparition.
Marine Le Pen a mis en sourdine sa dénonciation de la corruption de ses adversaires, au profit d’attaques contre la « justice politique ». Car, ces dernières années, les affaires financières la visant elle ou son parti et ses cadres s’accumulent.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, Marine Le Pen assure qu’elle a toujours défendu une ligne « à équidistance » des États-Unis et de la Russie. En réalité, dès son arrivée à la tête du FN en 2011, elle a soutenu le Kremlin et son parti a bénéficié de deux prêts russes.
Le président-candidat a prononcé son seul grand discours de campagne d’avant premier tour, samedi 2 avril, à Nanterre. Appelant à « la mobilisation générale », il a déroulé son projet pendant deux heures, comme si rien ne s’était passé au cours des cinq dernières années.
Si de nombreux représentants des quartiers populaires apportent un soutien franc à l’Insoumis pour la présidentielle et louent l’évolution de son discours, beaucoup regrettent aussi que le mouvement soit encore trop fermé à la diversité quand il s’agit des investitures aux élections.
À la sortie de l’usine Renault Cléon, en Seine-Maritime, la campagne qui s’achève ne semble pas passionner les foules. Les salariés interrogés expriment leur désintérêt pour le scrutin, sur fond de menaces et d’inquiétude pour l’avenir de ce site industriel.
À dix jours du premier tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen a choisi le bassin minier de Moselle pour son avant-dernier meeting. Une façon de s’ériger en candidate des oubliés de la politique de casse sociale d’Emmanuel Macron.
Notre émission est consacrée à la candidature du président sortant, Emmanuel Macron. On parle de son bilan et de son programme sans lui, mais avec quelqu’un qui le représente ce soir, le secrétaire d’État Clément Beaune.
Les crises et les états d’urgence successifs, les dérives du système médiatique et l’inaction de la classe politique vis-à-vis d’une abstention croissante se conjuguent pour dissiper l’intérêt d’habitude suscité par l’élection reine de la Ve République.
La campagne du président sortant est dépourvue d’enthousiasme, de l’aveu même de ceux qui y participent. Mesures impopulaires, démobilisation, excès d’arrogance... Le doute s’installe parmi les troupes macronistes, où certains craignent la « balladurisation » de leur champion face à Marine Le Pen.
En déplacement dans le Nord, Valérie Pécresse a dénoncé une « librairie islamiste » et promis sa fermeture si elle est élue présidente. Une séquence montée à la hâte, devant une boutique mise en cause sur M6. « Qu'est-ce que j'ai fait pour subir ça ? », réagit la gérante.
Une étude quantitative récente qualifie « de gauche » le programme économique du RN à la présidentielle, rejoignant les accusations d’Éric Zemmour. Mais ces analyses ne résistent pas à une étude sérieuse de ce projet.
Le candidat de La France insoumise est bien décidé à se qualifier dimanche 10 avril pour le deuxième tour de la présidentielle. La rédaction interroge Manuel Bompard et Clémence Guetté, respectivement directeur de la campagne de Jean-Luc Mélenchon et co-responsable de son programme.
Porte-parole de Marine Le Pen, Julien Sanchez tient la ville de Beaucaire (Gard) d’une main de fer depuis 2014. Mais derrière la vitrine sociale, la confusion règne en interne. Factures impayées, insultes, agents sous pression, gestion opaque... Une situation que le maire réfute.
Depuis trois générations, la famille de Melinda et Dylan est fidèle au vote Le Pen. Pour la première fois, l’irruption de la candidature Zemmour la déchire.